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Économie Publié le mardi 8 avril 2014 | AIP

L’Afrique subsaharienne devrait s’attendre à un taux de croissance de 5,2% en 2014 (Banque Mondiale)

Abidjan – La Banque mondiale prévoit un taux de croissance continue pour l’Afrique subsaharienne passant de 4,7% en 2013 à 5,2% en 2014 dû essentiellement à la hausse des investissements dans les ressources naturelles et les infrastructures ainsi qu’à la forte consommation des ménages.

Selon le nouveau rapport Africa’s Pulse, de la Banque mondiale, rendu public, lundi, la croissance a été particulièrement dynamique dans les pays riches en ressources naturelles tels que la Sierra-Leone et la République démocratique du Congo. Elle est restée soutenue en Côte d’Ivoire et a redémarré au Mali du fait d’une plus grande stabilité politique et du rétablissement de la sécurité.

Des pays sans ressources naturelles comme l’Éthiopie et le Rwanda ont également enregistré une croissance économique solide en 2013, précise cette publication semestrielle qui analyse les perspectives économiques de l’Afrique.

D’après ce rapport, « Les flux de capitaux vers le sous-continent africain ont continué de croître pour atteindre environ 5,3% du PIB de la région en 2013, soit un niveau sensiblement supérieur à la moyenne des pays en développement (3,9%) ».

Il souligne que « les investissements directs étrangers (IDE) nets, alimentés par la découverte de nouveaux gisements de pétrole et de gaz dans de nombreux pays, en particulier l’Angola, le Mozambique et la Tanzanie, ont augmenté de 16% pour atteindre un montant quasi-record de 43 milliards de dollars en 2013 ».

« L’inflation a diminué dans la région avec un taux annuel de 6,3% en 2013 contre 10,7% l’année précédente, grâce à la baisse des prix internationaux de l’alimentation et du pétrole ainsi qu’à une politique monétaire prudente », rapporte le document qui note que le tourisme a aussi sensiblement augmenté en 2013, permettant de soutenir la balance des paiements de nombreux pays de la région.

Le rapport constate, cependant, que dans le domaine des infrastructures, les entreprises et le commerce régional pâtissent particulièrement du mauvais état des routes et de l’accès irrégulier et onéreux à l’électricité.

En revanche, le rapport Africa’s Pulse souligne que la croissance économique de l’Afrique devrait rester plus forte que celle de très nombreux autres pays en développement mais qu’un certain nombre de risques persiste.

Le document cite notamment le prix des matières premières. Le rapport estime qu’une moindre demande de métaux et d’autres matières premières essentielles, associée à une augmentation de l’offre, pourraient faire baisser sensiblement le cours des matières premières.

Il fait cas de la volatilité des prix locaux de l’alimentation. En Afrique subsaharienne, une forte dépréciation monétaire comme au Ghana et en Zambie et des conditions météorologiques défavorables ont entraîné d’importantes hausses des prix dans certains pays, explique le texte.

Le rapport mentionne aussi les incertitudes politiques. Les risques internes liés à des troubles politiques et sociaux et à l’insécurité demeurent l’une des menaces principales pour le développement économique de certains pays de la région, fait-on savoir.

Le rapport Africa’s Pulse indique que la diversification des exportations reste un défi important pour de nombreux pays africains notamment les états producteurs de pétrole. Il recommande donc les échanges de services.

Africa’s Pulse relève que la mondialisation des services représente un important potentiel de croissance pour les pays en développement.

« De nouveaux services comme le développement de logiciels, les centres d’appel et la sous-traitance de services administratifs aux entreprises peuvent désormais être échangés comme des biens manufacturés à forte valeur ajoutée », suggère le document qui affirme que les pays en développement pourraient capitaliser sur ces innovations et nouvelles technologies pour en faire un important levier de croissance.

(AIP)
kkf/ask
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