« Le Compendium des Compétences féminines de Côte d’Ivoire, a pour objectif de valoriser les expertises. Des exemples de réussite en disent long. C’est le cas de cas d’Adéline, pharmacienne de son état qui a bénéficié des biens-faits de cette structure qu’elle quzlifie d’appropriée. Ses perpectives et ses ambitions lui permettront d’avoir une autre vision de la vie associative. Ainsi donc, suite à une mission d’information effectuée à Paris par la Conseillère spéciale du Président de la République, en charge du genre et des Affaires sociales, et la titulaire ivoirienne de la Chaire Unesco « Eau, femmes et pouvoir de décision », Mme Yao Enphrasie, Adéline décide de s’intéresser aux idéaux de la structure. Elle se fait enregistrer en ligne dans la base de données du « compendium ivoirien des compétences féminines ». Contactée par un cabinet en charge de vérifier les données fournies, son dossier retient l’attention du jury qui entérine sa demande. Elle est ainsi retenue pour soumission avec 10 autres à une organisation internationale. Aujourd’hui, elle espère pouvoir embrasser une nouvelle carrière professionnelle. Et l’histoire d’Alice, qui est loin d’être un conte de fée, est l’un des nombreux effets palpables du compendium ivoirien des compétences féminines.
Des exemples à suivre
En effet, d’octobre 2011 à novembre 2012, plus de 6 000 compétences féminines ivoiriennes ont été répertoriées. Comme Alice, d’autres valeurs femmes ivoiriennes, essentiellement des jeunes diplômées vivant sur le territoire ivoirien ou à l’étrangers, sont en voie d’être contactées pour des propositions de stages en vue d'accéder à des postes de décision dans leur pays. Outre Adéline, Solange A. fait partie de cette classe importante de valeurs intellectuelles. Et elle ne tarrit pas d’éloge à l’endroit des responsables du programme Compendium des Compétences Féminines de Côte d’Ivoire (Cocof-CI. Médecin généraliste de son état, elle a été informée à travers le site du Compendium. Pour approfondir ses connaissances, elle s’inscrit au cours d’une formation en genre et développement, avec pour thème « Genre, outil d’analyse et de programmation ». Des notions acquises, celles-ci lui permettent de faire un lien entre genre et développement et de les appliquer dans sa vie et dans sa carrière professionnelle. Les exemples de réussites sont légion. C’est le cas aussi de Thérèse N, qui se dit heureuse d’avoir gagné doublement- après acquisition des outils du genre suite à une formation. Elle a mis en pratique les connaissances acquises lors d’une formation à l’effet de les communiquer, tout en sensibilisant et rassurant d’abord son conjoint, ensuite ses proches et- les hommes de sa communauté sur la prise de conscience de pratiques anciennes qui entravaient l’aboutissement à une société équitable et durable. Chef d’entreprise par excellence, l’outil genre lui a permis de sortir de son carré et d’aller au-delà de ses limites socio culturelles et de réaliser aujourd’hui pleinement son objectif.
Le Compétium, structure de valeur
Professeur des Techniques administratives et bureautiques de son état, Présidente de la mutuelle « Anianman » des Femmes du département de Prikro, Conseillère régional de l’Iffou, en qualité de Présidente de la Commission femmes et développement, Mme Akora, épouse Yapo Christophe, témoigne que « le fait d’avoir embrassé l’esprit et les vertus du Compédium des compétences féminines de Côte d’Ivoire, un changement majeur et notable s’est opéré dans ma vie, ainsi que mes connaissances qui se sont améliorées ». Elle ajoute « qu’en janvier 2012, suite à une visite sur le site du ministère de la femme, de la famille et de l’enfant, je découvre l’existence d’une telle structure. Je me suis inscrite aussitôt en ligne. Cet évènement anodin m'a offert d’énormes opportunités de relation dans le domaine des femmes », estime-t-elle. Grâce au Compétium, elle a pu assister à un colloque d’hommage à la grande chancelière Henriette Diabaté. Elle a pu suivre également une formation sur le Genre, ce qui selon elle, a radicalement changé sa vision et sa compréhension sur le genre, sans oublier plusieurs forums et rencontres auxquels elle y a participé. Mme Yapo ne manque pas de s’estimer heureuse d’avoir embrassé l’esprit du Compétium qui lui permet aujourd’hui de se sentir compétitive dans les échanges et sujets qui concernent la femme. « Tout ceci m’a permis d’être dans un réseau de relations féminines que je n’aurais pas eu si je n’y étais pas inscrite. Aujourd’hui, je suis plus à l’aise pour la rédaction de mon Mémoire concernant la gestion des femmes en milieu rural», reconnait-elle.
Des soutiens de taille
Il faut toute fois rappeler que le Compétium des compétences féminines ivoiriennes a enregistré depuis le mois d’’octobre 2011 à février 2014 plus d’un millier de femmes pour parfaire leur connaissance en genre. C’est un projet du Président de la République de Côte d’ivoire mis en œuvre par la Chaire Unesco « Eau, Femmes et Pouvoir de Décisions » de Côte d’Ivoire, dirigé par sa Conseillère Spéciale Genre et Affaires Sociales, Mme Yao Euphrasie, Titulaire de ladite Chaire. Sans ommettre le soutien inestimable du Système des Nations Unies.
Que retenir du Compétium
Cette structure a été créée au sortir de la grave crise qu’a connue et vécu la Côte d’Ivoire, après une période qualifiée de « décennie perdue ». Ainsi, le président Alassane Ouattara a estimé, en effet que, le processus de développement qui conduira le pays à retrouver sa place de leader de la sous-région en devenant un pays émergent à l’horizon 2020, ne saura se réaliser sans la participation de tous-aux décisions engageant leur avenir. Approché par des Ong de défense et de promotion des droits de la femme, ainsi que sa Conseillère et la Ministre en charge de la famille, de la femme et de l’enfant, elles ont plaidé pour une meilleure participation des femmes ivoiriennes aux processus décisionnels,auprès du Président de la République Alassane Ouattara. Conscient du bien fondé des idées émises par les femmes, le Chef de l’Etat a répondu favorablement à leur attente. Ainsi nait le Compendium ivoirien des compétences féminines, dont le succès repose sur la diversité des interventions, le recours à des expertises variées. Cette tâche est dévolue à Mme Jeanne Peuhmond, par ailleurs conseillère spéciale du président chargée du Genre.
Les objectifs définis
Le Compétium permet d’identifier et localiser des compétences féminines ivoiriennes, quel que soit leur niveau, leur domaine, leur appartenance politique, leur région d’origine, leur localisation, y compris les zones réculées du pays profond ou issues de la diaspora. Les Nations Unies qualifient cet outil de promotion et de participation des femmes aux décisions concernant leurs vies qui vise surtout à l’avancée du 3ème OMD, ainsi qu’à tous les autres, de par la portée transversale du genre. C’est pourquoi le Programme des Nations-Unies pour le Développement (Pnud) et le système des Nations Unies soutiennent cette initiative, particulièrement dans le contexte spécifique de la Côte d’Ivoire pour aborder à la fois des questions conjoncturelles et structurelles de participation des femmes. Le Compendium s’inscrit dans le cadre de la politique nationale sur l’égalité des chances, l’équité et le genre. Cela découle de la Constitution ivoirienne et promue par les Nations Unies, visant à renforcer la visibilité, la participation et le leadership des femmes dans la gestion des affaires publiques et privées. Il constitue une réponse à la problématique récurrente de la faible représentativité des femmes dans tous les domaines et tous les secteurs. Qui découle par ailleurs du programme présidentiel 2011 et entend aider les femmes ivoiriennes à jouer notamment un rôle accru dans la vie sociopolitique de leur pays.
Des exemples à suivre
En effet, d’octobre 2011 à novembre 2012, plus de 6 000 compétences féminines ivoiriennes ont été répertoriées. Comme Alice, d’autres valeurs femmes ivoiriennes, essentiellement des jeunes diplômées vivant sur le territoire ivoirien ou à l’étrangers, sont en voie d’être contactées pour des propositions de stages en vue d'accéder à des postes de décision dans leur pays. Outre Adéline, Solange A. fait partie de cette classe importante de valeurs intellectuelles. Et elle ne tarrit pas d’éloge à l’endroit des responsables du programme Compendium des Compétences Féminines de Côte d’Ivoire (Cocof-CI. Médecin généraliste de son état, elle a été informée à travers le site du Compendium. Pour approfondir ses connaissances, elle s’inscrit au cours d’une formation en genre et développement, avec pour thème « Genre, outil d’analyse et de programmation ». Des notions acquises, celles-ci lui permettent de faire un lien entre genre et développement et de les appliquer dans sa vie et dans sa carrière professionnelle. Les exemples de réussites sont légion. C’est le cas aussi de Thérèse N, qui se dit heureuse d’avoir gagné doublement- après acquisition des outils du genre suite à une formation. Elle a mis en pratique les connaissances acquises lors d’une formation à l’effet de les communiquer, tout en sensibilisant et rassurant d’abord son conjoint, ensuite ses proches et- les hommes de sa communauté sur la prise de conscience de pratiques anciennes qui entravaient l’aboutissement à une société équitable et durable. Chef d’entreprise par excellence, l’outil genre lui a permis de sortir de son carré et d’aller au-delà de ses limites socio culturelles et de réaliser aujourd’hui pleinement son objectif.
Le Compétium, structure de valeur
Professeur des Techniques administratives et bureautiques de son état, Présidente de la mutuelle « Anianman » des Femmes du département de Prikro, Conseillère régional de l’Iffou, en qualité de Présidente de la Commission femmes et développement, Mme Akora, épouse Yapo Christophe, témoigne que « le fait d’avoir embrassé l’esprit et les vertus du Compédium des compétences féminines de Côte d’Ivoire, un changement majeur et notable s’est opéré dans ma vie, ainsi que mes connaissances qui se sont améliorées ». Elle ajoute « qu’en janvier 2012, suite à une visite sur le site du ministère de la femme, de la famille et de l’enfant, je découvre l’existence d’une telle structure. Je me suis inscrite aussitôt en ligne. Cet évènement anodin m'a offert d’énormes opportunités de relation dans le domaine des femmes », estime-t-elle. Grâce au Compétium, elle a pu assister à un colloque d’hommage à la grande chancelière Henriette Diabaté. Elle a pu suivre également une formation sur le Genre, ce qui selon elle, a radicalement changé sa vision et sa compréhension sur le genre, sans oublier plusieurs forums et rencontres auxquels elle y a participé. Mme Yapo ne manque pas de s’estimer heureuse d’avoir embrassé l’esprit du Compétium qui lui permet aujourd’hui de se sentir compétitive dans les échanges et sujets qui concernent la femme. « Tout ceci m’a permis d’être dans un réseau de relations féminines que je n’aurais pas eu si je n’y étais pas inscrite. Aujourd’hui, je suis plus à l’aise pour la rédaction de mon Mémoire concernant la gestion des femmes en milieu rural», reconnait-elle.
Des soutiens de taille
Il faut toute fois rappeler que le Compétium des compétences féminines ivoiriennes a enregistré depuis le mois d’’octobre 2011 à février 2014 plus d’un millier de femmes pour parfaire leur connaissance en genre. C’est un projet du Président de la République de Côte d’ivoire mis en œuvre par la Chaire Unesco « Eau, Femmes et Pouvoir de Décisions » de Côte d’Ivoire, dirigé par sa Conseillère Spéciale Genre et Affaires Sociales, Mme Yao Euphrasie, Titulaire de ladite Chaire. Sans ommettre le soutien inestimable du Système des Nations Unies.
Que retenir du Compétium
Cette structure a été créée au sortir de la grave crise qu’a connue et vécu la Côte d’Ivoire, après une période qualifiée de « décennie perdue ». Ainsi, le président Alassane Ouattara a estimé, en effet que, le processus de développement qui conduira le pays à retrouver sa place de leader de la sous-région en devenant un pays émergent à l’horizon 2020, ne saura se réaliser sans la participation de tous-aux décisions engageant leur avenir. Approché par des Ong de défense et de promotion des droits de la femme, ainsi que sa Conseillère et la Ministre en charge de la famille, de la femme et de l’enfant, elles ont plaidé pour une meilleure participation des femmes ivoiriennes aux processus décisionnels,auprès du Président de la République Alassane Ouattara. Conscient du bien fondé des idées émises par les femmes, le Chef de l’Etat a répondu favorablement à leur attente. Ainsi nait le Compendium ivoirien des compétences féminines, dont le succès repose sur la diversité des interventions, le recours à des expertises variées. Cette tâche est dévolue à Mme Jeanne Peuhmond, par ailleurs conseillère spéciale du président chargée du Genre.
Les objectifs définis
Le Compétium permet d’identifier et localiser des compétences féminines ivoiriennes, quel que soit leur niveau, leur domaine, leur appartenance politique, leur région d’origine, leur localisation, y compris les zones réculées du pays profond ou issues de la diaspora. Les Nations Unies qualifient cet outil de promotion et de participation des femmes aux décisions concernant leurs vies qui vise surtout à l’avancée du 3ème OMD, ainsi qu’à tous les autres, de par la portée transversale du genre. C’est pourquoi le Programme des Nations-Unies pour le Développement (Pnud) et le système des Nations Unies soutiennent cette initiative, particulièrement dans le contexte spécifique de la Côte d’Ivoire pour aborder à la fois des questions conjoncturelles et structurelles de participation des femmes. Le Compendium s’inscrit dans le cadre de la politique nationale sur l’égalité des chances, l’équité et le genre. Cela découle de la Constitution ivoirienne et promue par les Nations Unies, visant à renforcer la visibilité, la participation et le leadership des femmes dans la gestion des affaires publiques et privées. Il constitue une réponse à la problématique récurrente de la faible représentativité des femmes dans tous les domaines et tous les secteurs. Qui découle par ailleurs du programme présidentiel 2011 et entend aider les femmes ivoiriennes à jouer notamment un rôle accru dans la vie sociopolitique de leur pays.
