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Politique Publié le jeudi 10 avril 2014 | AFP

Côte d’Ivoire: le parti de Gbagbo exige un médiateur avant de reprendre le dialogue avec le pouvoir

© AFP Par Amah Saliou
Le Secrétaire général et porte-parole du FPI, Laurent Akoun dénonce une précipitation dans la réforme de la CEI
Jeudi 10 Avril 2014. Le Secrétaire général et porte-parole du FPI, Laurent Akoun, a dénoncé, jeudi, la « précipitation » avec laquelle le gouvernement a adopté, mercredi, le projet de la loi sur la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI)
ABIDJAN, Le parti de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a exigé jeudi la désignation d’un médiateur avant la reprise du dialogue avec le pouvoir, en panne depuis plusieurs semaines, trois ans après la chute de l’ex-président.

"Une des conditions pour que nous reprenions (le dialogue), c’est la présence d’un médiateur. C’est une exigence catégorique", a asséné le secrétaire général et porte-parole du Front populaire ivoirien (FPI), Laurent Akoun, à la presse.

"Le FPI au niveau du dialogue politique ne veut plus d’un huis clos (...) parce que comme nous ne leur faisons pas confiance (au pouvoir), certainement qu’ils ne nous font pas confiance", a-t-il observé.

Un médiateur, "international ou non", aurait "l’obligation morale de dire ce que chacun fait ou dit", ce qui éviterait au gouvernement de dire "le président de la République a donné satisfaction à tout", selon M. Akoun, quand les revendications du FPI n’ont trouvé "ni oreille attentive, ni un début de solution".

Le parti de M. Gbagbo a par ailleurs dénoncé "la répression systématique" de ses rassemblements par des "militants du RDR" (Rassemblement des républicains, parti de l’actuel président Alassane Ouattara), "chauffés à
blanc" par des cadres de cette formation politique.

Les rapports entre majorité et opposition ont fortement empiré, après une accalmie fin 2013.

Les deux camps s’accusent mutuellement d’avoir rompu le dialogue après le transfèrement en mars de Charles Blé Goudé, un proche de l’ex-président Laurent Gbagbo, à La Haye où siège la Cour pénale internationale (CPI), qui
l’accuse de "crimes contre l’humanité".

Des violences postélectorales avaient fait plus de 3.000 morts entre décembre 2010 et avril 2011 en Côte d’Ivoire.

eak/jf/mba
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