La campagne intermédiaire du cacao a démarré. Pour le déroulement d’une bonne campagne, la Direction générale du conseil café cacao est en tournée de sensibilisation auprès des acteurs du monde paysan. Silué Boloba, conseiller technique de Touré Massandjé, la Directrice générale, a instruit les producteurs le mercredi 09 avril 2014 à la salle de réunion de la mairie. « Aucune réfraction n’est autorisée sur le prix d’achat garanti, quelque soit le niveau de grainage. Comme vous avez l’habitude de le dire, il n’y a pas de cimetières de cacao. Les petits grainages comme les grands grainages, entrent tous dans la consommation du cacao pour le beurre ou le chocolat » a expliqué le chef de délégation de la mission d’informations. Pour Silué Boloba, la production du cacao depuis la réforme, connait une métamorphose exemplaire, en termes de qualité par le respect des producteurs des nouvelles normes arrêtées sur la base des standards de production à l’échelle internationale. « La Côte d’Ivoire a décidé de revenir à la stabilisation avec un prix minimum garanti depuis la réforme de la filière. La qualité du produit de sous grade était de 19% la campagne dernière contre 36 % avant la réforme. Cette année, nous sommes à 13%, ce sont des efforts énormes. Au niveau du taux d’humidité, avant la réforme, nous étions à une moyenne de 10%, aujourd’hui, nous sommes à environ 8,10%. Ce qui correspond à une norme internationale ; et au niveau des matières étrangères, nous étions à environ 2%, 3%avant la réforme, aujourd’hui, nous sommes à 1,1%, donc un effort considérable a été consenti par les acteurs. On disait que les producteurs ivoiriens n’étaient pas en mesure de produire de qualité, mais avec les différentes mesures mises en place, le comportement a changé » s’est réjoui le conseiller technique. Elo Evariste, Délégué régional du conseil café cacao exhorté les responsables des coopératives à se munir de tous les documents administratifs exigés par la Direction régionale pour leur faciliter la fluidité dans leurs transactions commerciales. Dans cette dynamique de restructuration de la filière, les coopératives ont été invitées par les juristes du conseil café cacao, membres de la mission à se conformer à l’orée de la prochaine campagne au nouveau cadre juridique des sociétés coopératives (AUSCOOP) conformément à l’acte uniforme relatif sur les droits des sociétés coopératives.
Ernest Famin, correspondant régional
Ernest Famin, correspondant régional
