La performance d’un OPCVM est le résultat réalisé sur une période donnée. Elle prend en compte la variation des valeurs liquidatives entre le début et la fin de la période retenue. Cependant, les performances passées ne prédisent pas les performances futures… Mais elles sont toujours intéressantes à étudier, notamment pour comprendre pourquoi un fonds a bien (ou mal) performé. Et surtout pour connaître la capacité du gérant à réaliser les performances promises.
Un OPCVM ne peut être comparé qu’avec un autre OPCVM dans la même catégorie (OPCVM actions, OPCVM diversifiés, OPCVM obligataires, OPCVM monétaires) et qui présente des caractéristiques similaires en termes d’horizon de placement.
Comment y voir clair ?
Il faut commencer par définir votre horizon de placement, c’est-à-dire la durée pendant laquelle vous immobiliserez vos fonds. En outre, il faut savoir quelle est votre appétence au risque. En effet, chaque OPCVM présente un niveau de risque différent, auquel correspond une perspective de gain plus ou moins élevée. Ainsi, plus la gestion est offensive, plus l’espérance de gain est importante. Par exemple, est-ce que vous souhaitez une maison ? Si oui, et que vous envisagez de réaliser cette acquisition dans deux ans, alors vous ne pouvez pas vous permettre de prendre le risque de perdre en capital. Les fonds actions sont alors à éliminer de vos options. Et ce, parce qu’ils peuvent perdre de leur valeur pendant plusieurs semaines ou mois. En revanche, si vous pouvez investir sur trois à cinq ans et plus, il est possible d’envisager un placement avec des fonds actions.
Pour considérer que la performance d’un OPCVM est vraiment significative, il faut l’étudier sur la durée de l’horizon de placement recommandé :
• D’une durée de cinq ans pour les OPCVM actions ;
• D’une durée de trois ans pour les OPCVM diversifiés ;
• D’une durée de deux ans pour les OPCVM obligataires moyen et long terme ;
• D’une durée de six mois à douze mois pour les OPCVM obligataires court terme.
Ces durées de placements restent des horizons recommandés pour obtenir des performances optimales. Cependant, le client est libre de les respecter ou non.
Par ailleurs, les performances passées d’un OPCVM représentent des indicateurs importants mais ne peuvent préjuger du futur. En effet, le client devra s’intéresser à l’évolution du marché de la gestion collective et aux prévisions des analystes plutôt qu’aux réalisations antérieures pour réaliser ses choix d’investissement.
Que faire une fois qu’on a fixé son horizon de placement ?
Il ne suffit pas de choisir une Sicav ou un FCP en tête de course, en termes de performance, pour gagner beaucoup d’argent. Sinon nous serions plusieurs à avoir déjà fait fortune ! Prenons le cas d’un fonds européen que nous garderons anonyme. En 2009, il avait progressé de plus de 43%, soit beaucoup plus que les autres fonds actions similaires. En 2009, ce fonds se situait dans le peloton de tête, mais en 2008 il perdait 43% et se trouvait alors plutôt en queue de classement…
Si on s’intéresse à la performance passée d’un fonds, il faut alors l’analyser sur la période la plus longue possible et ne pas se laisser séduire par une performance à court terme. L’objectif n’est pas de rechercher le fonds qui est numéro 1, mais celui qui est régulièrement bien placé.
A part les performances, quels autres éléments faut-il regarder ?
Le plus important est de comprendre la performance d’un fonds. Si l’on imagine un fonds investi en actions sur les marchés internationaux qui, en 2009, progressait de 60% (soit beaucoup plus que les 30% des autres fonds de sa catégorie), comment cette superformance s’explique-t-elle ? En vérité, ce fonds possédait beaucoup d’actions russes (qui ont fait en moyenne 130% cette année-là), et ce sont ces actions qui lui ont permis à ce fonds de réaliser une si forte performance. Mais par contre, l’année précédente, les actions russes avaient perdu 74%…
Avez-vous envie d’investir dans un placement qui fait du yo-yo ?
Personne n’a réellement envie d’investir dans un fonds avec une performance en dents de scie. Afin de vous assurer que vous comprenez la performance d’un fonds ayant marqué votre intérêt, il est important de vous approcher de son gérant. Vous pourrez obtenir, auprès des sociétés de gestion telle que BOA-Asset Management (filiale du Groupe Bank of Africa), les informations nécessaires pour apprécier la performance de leurs fonds.
Côte d’Ivoire Economie, en partenariat avec BOA Asset Management.
Un OPCVM ne peut être comparé qu’avec un autre OPCVM dans la même catégorie (OPCVM actions, OPCVM diversifiés, OPCVM obligataires, OPCVM monétaires) et qui présente des caractéristiques similaires en termes d’horizon de placement.
Comment y voir clair ?
Il faut commencer par définir votre horizon de placement, c’est-à-dire la durée pendant laquelle vous immobiliserez vos fonds. En outre, il faut savoir quelle est votre appétence au risque. En effet, chaque OPCVM présente un niveau de risque différent, auquel correspond une perspective de gain plus ou moins élevée. Ainsi, plus la gestion est offensive, plus l’espérance de gain est importante. Par exemple, est-ce que vous souhaitez une maison ? Si oui, et que vous envisagez de réaliser cette acquisition dans deux ans, alors vous ne pouvez pas vous permettre de prendre le risque de perdre en capital. Les fonds actions sont alors à éliminer de vos options. Et ce, parce qu’ils peuvent perdre de leur valeur pendant plusieurs semaines ou mois. En revanche, si vous pouvez investir sur trois à cinq ans et plus, il est possible d’envisager un placement avec des fonds actions.
Pour considérer que la performance d’un OPCVM est vraiment significative, il faut l’étudier sur la durée de l’horizon de placement recommandé :
• D’une durée de cinq ans pour les OPCVM actions ;
• D’une durée de trois ans pour les OPCVM diversifiés ;
• D’une durée de deux ans pour les OPCVM obligataires moyen et long terme ;
• D’une durée de six mois à douze mois pour les OPCVM obligataires court terme.
Ces durées de placements restent des horizons recommandés pour obtenir des performances optimales. Cependant, le client est libre de les respecter ou non.
Par ailleurs, les performances passées d’un OPCVM représentent des indicateurs importants mais ne peuvent préjuger du futur. En effet, le client devra s’intéresser à l’évolution du marché de la gestion collective et aux prévisions des analystes plutôt qu’aux réalisations antérieures pour réaliser ses choix d’investissement.
Que faire une fois qu’on a fixé son horizon de placement ?
Il ne suffit pas de choisir une Sicav ou un FCP en tête de course, en termes de performance, pour gagner beaucoup d’argent. Sinon nous serions plusieurs à avoir déjà fait fortune ! Prenons le cas d’un fonds européen que nous garderons anonyme. En 2009, il avait progressé de plus de 43%, soit beaucoup plus que les autres fonds actions similaires. En 2009, ce fonds se situait dans le peloton de tête, mais en 2008 il perdait 43% et se trouvait alors plutôt en queue de classement…
Si on s’intéresse à la performance passée d’un fonds, il faut alors l’analyser sur la période la plus longue possible et ne pas se laisser séduire par une performance à court terme. L’objectif n’est pas de rechercher le fonds qui est numéro 1, mais celui qui est régulièrement bien placé.
A part les performances, quels autres éléments faut-il regarder ?
Le plus important est de comprendre la performance d’un fonds. Si l’on imagine un fonds investi en actions sur les marchés internationaux qui, en 2009, progressait de 60% (soit beaucoup plus que les 30% des autres fonds de sa catégorie), comment cette superformance s’explique-t-elle ? En vérité, ce fonds possédait beaucoup d’actions russes (qui ont fait en moyenne 130% cette année-là), et ce sont ces actions qui lui ont permis à ce fonds de réaliser une si forte performance. Mais par contre, l’année précédente, les actions russes avaient perdu 74%…
Avez-vous envie d’investir dans un placement qui fait du yo-yo ?
Personne n’a réellement envie d’investir dans un fonds avec une performance en dents de scie. Afin de vous assurer que vous comprenez la performance d’un fonds ayant marqué votre intérêt, il est important de vous approcher de son gérant. Vous pourrez obtenir, auprès des sociétés de gestion telle que BOA-Asset Management (filiale du Groupe Bank of Africa), les informations nécessaires pour apprécier la performance de leurs fonds.
Côte d’Ivoire Economie, en partenariat avec BOA Asset Management.
