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Société Publié le mercredi 16 avril 2014 | Nord-Sud

Fin de l’ultimatum à Goudou Coffie : Les syndicats de la santé décident, aujourd’hui

© Nord-Sud Par Marc Innocent
Appui à la santé: Le district de Bas-Rhein (France) offre des défibrillateurs à l`Etat ivoirien
Mercredi 27 novembre 2013. Abidjan. Primature. Le gouverneur du district d`Abidjan Robert Beugré Mambé a offert de la part du district du Bas-Rheim en France un lot de 19 défibrillateurs dont 5 automatiques et 14 semi-automatiques au ministre en charge de la santé en présence du premier ministre Daniel Kablan Duncan. Photo: Dr Raymonde Goudou Coffie
La Coordination des syndicats des personnels soignants de la santé tient aujourd’hui une assemblée générale au sein du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Cocody.


«Notre assemblée générale est maintenue pour demain (aujourd’hui, Ndlr). Même si la ministre ne démissionne pas», a fait savoir le porte-parole adjoint de la coordination, Boko Kouaho, joint hier par téléphone. Ce dernier constate un statu quo après la tentative de discussion initiée par le ministère de la Santé, dimanche dernier, au sujet du départ exigé de Raymonde Goudou Coffie, responsable du département. En effet, la dernière chance qu’ils ont accordée à leur tutelle de quitter son poste après la suspension de trois de leurs supérieurs expire, aujourd’hui. La réunion des syndicalistes situera sur les nouvelles mesures qu’ils comptent arrêter pour obtenir gain de cause ou abandonner. Les agents de la santé réclament depuis vendredi dernier, «la démission du ministre de la Santé et la mise aux normes de toutes les structures sanitaires du pays sans exception et sans délai, la sécurisation des personnels de santé sur leur lieu d’exercice.» Awa Fadiga a été agressée dans un taxi avant d’être conduite au CHU de Cocody où elle a succombé à ses blessures. Ses proches pointent une négligence dans l’assistance médicale. Mais dans un communiqué, la ministre de la Santé a dégagé la responsabilité de ses collaborateurs. Contre toute attente, le débarquement du directeur du CHU, de la surveillante des unités des soins et du directeur du service des urgences a été décidé en conseil des ministres le 9 avril, afin de mener une enquête qui permettra de déterminer les responsables de la mort du jeune mannequin, Awa Fadiga. Pour les syndicats, il s’agit d’une injustice. Par ailleurs, le Collectif Awa Fadiga, qui regroupe les internautes acquis à la cause de la victime, annonce une conférence de presse ce matin à Adjamé.

SMD (stagiaire)
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