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Société Publié le samedi 19 avril 2014 | AIP

Des relais communautaires du Tonkpi et du Guemon formés sur le droit et l’aide juridique aux populations

Abidjan - Un atelier conjoint de renforcement des capacités de 48 relais communautaires des régions du Tonkpi et Guemon (Ouest) sur le droit, l’aide et l’accompagnement juridique et judiciaire des populations et sur les instruments juridiques nationaux et internationaux en matière de protection de l’enfant, s’est tenu , de lundi à mercredi, à Man, (environ 600 km au nord-ouest d’Abidjan), à l’initiative de la Clinique juridique de Man, en collaboration avec l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI).

"La justice rendue au nom du peuple, est un pouvoir de l’Etat, mais reste et demeure un service public ouvert à tout citoyen", a fait savoir l’officier de la section Etat de droit du bureau de l’ONUCI à Man, Roger Seny, sur les procédures d’accès à la justice, selon un communiqué de l'ONUCI transmis à l'AIP.

Il s’est ainsi basé sur les textes législatifs qui régissent l’organisation judiciaire et la mise en route de la justice. "Le bon fonctionnement de la justice implique le nécessaire recours aux auxiliaires de la justice que sont les avocats et les huissiers de justice. Ne pas saisir l’autorité ou la juridiction compétente, peut, non seulement faire perdre du temps et de l’argent, mais rendre caduque une action en justice", a-t-il conclu.

Pour sa part, l’Officier de Protection de l’Enfant, Sylvie Konan, a donné aux participants les éléments de connaissance du cadre législatif relatif à la protection et aux droits de l’enfant, notamment la Convention des Nations Unies relative aux droits des enfants, la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant, les deux protocoles additionnels à la Convention et le Code pénal ivoirien.

Elle a également encouragé les relais communautaires à mieux orienter les activités de protection, à améliorer leurs capacités à détecter, à réagir et à rapporter les cas de violations des droits de l’enfant. Un accent a été mis sur leurs rôles et leurs responsabilités en matière de protection de l’enfant.

"Un acteur de la protection de l’enfant se doit de connaitre les notions clés de la protection de l’enfant, à savoir les instruments juridiques sur le plan international et national qui en sont les bases. En tant que relais communautaires, intermédiaires entre la population et la Clinique juridique, vous devez les connaitre afin de mieux orienter la population, l’aider à dénoncer et à réagir face aux violations des droits de l’enfant qui se commettent impunément dans nos communautés", a-t-elle souligné.

Sylvie Konan a demandé aux relais communautaires de sensibiliser les populations sur les interdits et les abus tels que les viols, les mutilations génitales féminines (MGF), les mariages précoces et forcés, la pédophilie, la mendicité des enfants, l’exploitation économique et sexuelle, les recrutements et l’utilisation des enfants par les forces et groupes armés.

Cette séance, seconde formation des relais communautaires après celle du mois de juillet 2013, a également porté sur la succession, l’état civil, la filiation et le rôle du relais communautaire.

La section Protection de l’Enfant a remis 27 vélos aux participants, au nom des partenaires financiers et techniques que sont l’Union Européenne (UE), le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) et l’ONUCI.
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