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Région Publié le jeudi 24 avril 2014 | AIP

RGPH: La région du Gôh compte 212 villages pour 3.120 campements, selon Djédjé Bagnon

© AIP Par DR
Régionales et Municipales dans le GOH : Djédjé Bagnon Joachim et son directeur central de campagne, Maurice Kakou Guikahué en séance de travail
Gagnoa – Le président du conseil régional du Gôh (centre-ouest), Joachim Djédjé Bagnon, a indiqué mercredi que la région du Gôh compte, en terme de sites habités, seulement 212 villages pour près de 3.120 campements, mettant en relief l’importance pour les populations autochtones de se faire recenser.
"Le département de Gagnoa compte 2.482 campements et celui d’Oumé 638, soit un total de 3.120 campements pour seulement 212 villages centres", a détaillé le président Djédjé Bagnon.
S’appuyant sur les chiffres des sites habités de sa région, M. Djédjé Bagnon a donc brandit le risque que courent les populations locales de se faire ravir tous les projets de développement au profit de ces nombreux campements, si celles-ci persistent dans leur refus de se faire recenser, révélant que certains campements ont la taille qui dépassant celle des villages centres.
"Le recensement n’a pas un but politique et électoral. Son objectif est de permettre aux gouvernants d’avoir les données statistiques fiables de la population afin de savoir planifier le développement dans les villes, villages et campements de plus de 500 habitants. Mais si vous ne vous faites pas recenser et que les gens que vous avez accueillis et qui peuplent les campements le font et que leur nombre dépasse le vôtre dans vos villages centres rspectifs, c’est dans ces campements que les projets de développements seront réalisés", a expliqué le président du conseil régional aux chefs de village et de quartier.
Il a fait comprendre à ses interlocuteurs qu’il a conviés à une réunion d’information et de sensibilisation sur le RGPH, que cette situation sera à coup sur en la défaveur des villages centres, avant de les appeler à se faire recenser pour ceux qui ne l’ont pas encore fait, mais aussi et surtout à s’impliquer davantage pour faire adhérer leurs populations à l’opération, notamment la frange jeune. Car, "la jeunesse à au contraire tout à gagner dans ce recensement, la plupart n’ayant pas été pris en compte dans les recensements précédents".
La Côte d’Ivoire a connu son premier recensement général de la population et de l’habitat en 1975, suivi de ceux de 1988 et 1998. Mais depuis 16 ans, le pays n’a plus connu de recensement du fait des crises successives qu’il a traversées depuis 2002. Toute chose qui ne permet pas à l’Etat d’avoir des données statistiques fiables de la population pour une planification efficiente du développement.
Pour ce faire, le gouvernement ivoirien a décidé de faire un quatrième RGPH depuis 2013, lequel a effectivement démarré en 2014. Malheureusement à Gagnoa, de nombreuses réticences sont constatées au sein de la population.
Face à cette situation, la sensibilisation des populations à se faire recenser se multiplie. Après le préfet de la région du Gôh, préfet du département de Gagnoa, Rémi N’Zi Kanga, qui avait appelé, lors d’une conférence de presse animée le 11 avril, les populations locales à se faire recenser, le Secrétaire exécutif du PDCI-RDA, Maurice Kakou Guikahué, fils de la région, a saisi dimanche la tribune d’une cérémonie festive ‘’Paquinou’’ pour appeler, à son tour, les chefs des communautés Baoulé à ouvrir grandement leurs portes aux agents recenseurs.
Selon le coordonnateur régional du RGPH 2014, Daniel Yao Kouamé, l’opération est confrontée à de réelles difficultés à Gagnoa. "Dans la commune le taux de réalisation du recensement est de 50% et de l’ordre de 30% à 40% dans les villages du département", avait-il signifié, le 11 avril, à l’occasion de la conférence de presse du préfet N’Zi.
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