Gagnoa – Les chefs de village et de quartier de Gagnoa (centre-ouest, région du Gôh) ont exprimé mercredi leur souhait de voir le gouvernement ivoirien "discuter avec les leaders des parti politiques de l’opposition, afin de régler ensemble les différends qui entravent au bon déroulement du recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) 2014".
Selon ces chefs, il faut que le gouvernement ivoirien reconnaisse que s’il y a des difficultés réelles à conduire l’opération de recensement, c’est que des problèmes politiques existent et demeurent bel et bien, du moment où un chef de parti politique a appelé à son boycott, notamment le président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan.
"Il faut que le gouvernement et les politiciens s’asseyent et discutent, et qu’ensemble ils prennent le temps pour sensibiliser les populations réticentes", ont fait savoir ces chefs, lors d’une rencontre d’information et de sensibilisation sur le RGPH, initiée par le président du conseil régional du Gôh Joachim Djédjé Bagnon.
Le ministre du Plan et du Développement avait convié, le 9 mars, les leaders des partis de l'opposition à une rencontre à son cabinet, afin de leur expliquer les enjeux du RGPH et solliciter leur adhésion à l'opération. Le PDCI, le RDR, CAP-UDD, le PIT, le Renouveau pour la paix et la concorde (RPC) et l’UDCY avaient répondu à la convocation du ministre Mabri Toikeusse. Il avait invité les acteurs politiques à "s’impliquer résolument" dans l’opération de recensement des populations. Mais cette séance de travail avait été boycottée par le FPI, rappelle-t-on.
A Gagnoa, le RGPH 2014 a officiellement démarré depuis le passage du ministre Mabri Toikeusse, le 24 mars. Mais, "des difficultés entravent le bon déroulement du recensement qui peine à atteindre sa vitesse de croisière’’, aux dires du coordonnateur régional Daniel Yao Kouamé. Il a estimé, le 11 avril, à l’occasion d’une conférence de presse animée à cet effet, par le préfet Rémi N’Zi Kanga, que l’opération était réalisée à 50% dans la commune et de l’ordre de 30% à 40% dans les villages.
M. Yao est aussi intervenu lors de la séance de travail du président du conseil régional du Gôh, pour évoquer les difficultés rencontrées par les agents recenseurs sur le terrain et situer les responsabilités.
Selon ces chefs, il faut que le gouvernement ivoirien reconnaisse que s’il y a des difficultés réelles à conduire l’opération de recensement, c’est que des problèmes politiques existent et demeurent bel et bien, du moment où un chef de parti politique a appelé à son boycott, notamment le président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan.
"Il faut que le gouvernement et les politiciens s’asseyent et discutent, et qu’ensemble ils prennent le temps pour sensibiliser les populations réticentes", ont fait savoir ces chefs, lors d’une rencontre d’information et de sensibilisation sur le RGPH, initiée par le président du conseil régional du Gôh Joachim Djédjé Bagnon.
Le ministre du Plan et du Développement avait convié, le 9 mars, les leaders des partis de l'opposition à une rencontre à son cabinet, afin de leur expliquer les enjeux du RGPH et solliciter leur adhésion à l'opération. Le PDCI, le RDR, CAP-UDD, le PIT, le Renouveau pour la paix et la concorde (RPC) et l’UDCY avaient répondu à la convocation du ministre Mabri Toikeusse. Il avait invité les acteurs politiques à "s’impliquer résolument" dans l’opération de recensement des populations. Mais cette séance de travail avait été boycottée par le FPI, rappelle-t-on.
A Gagnoa, le RGPH 2014 a officiellement démarré depuis le passage du ministre Mabri Toikeusse, le 24 mars. Mais, "des difficultés entravent le bon déroulement du recensement qui peine à atteindre sa vitesse de croisière’’, aux dires du coordonnateur régional Daniel Yao Kouamé. Il a estimé, le 11 avril, à l’occasion d’une conférence de presse animée à cet effet, par le préfet Rémi N’Zi Kanga, que l’opération était réalisée à 50% dans la commune et de l’ordre de 30% à 40% dans les villages.
M. Yao est aussi intervenu lors de la séance de travail du président du conseil régional du Gôh, pour évoquer les difficultés rencontrées par les agents recenseurs sur le terrain et situer les responsabilités.
