La direction générale des douanes ivoiriennes mise en cause dans l’encombrement des camions marchandises au Port autonome d’Abidjan (PAA), a procédé à un allègement du contrôle de l’authenticité des déclarations en vue de désengorger les terminaux à conteneurs, a appris, jeudi, APA de source officielle.
A l'origine, en application de l'arrêté N° 047/MPMEF/ du 15 février 2013, le directeur général des douanes, le Colonel-Major Issa Coulibaly, a signé une circulaire, le 10 février 2014 pour exiger de ses agents un « contrôle de l'authenticité des déclarations en détail destinées à l'exportation » par voie maritime.
Cette mesure de l'administration douanière qui vise à sécuriser les « opérations de dédouanement des marchandises » est diversement interprétée par les usagers au Port autonome d'Abidjan qui dénoncent le « blocage des activités d'export au PAA ». « De nombreux navires repartent sans pouvoir embarquer toutes les marchandises à cause de la décision du DG des douanes » se plaignent-ils.
« La conséquence de ladite circulaire est que beaucoup de camions parqués, encombrent l'espace portuaire des jours, voire des semaines sans décharger leurs marchandises » explique un usager à APA.
Il n'en fallait plus pour que la direction générale des douanes saisie de cette situation « fâcheuse » et après concertation avec la tutelle, revienne sur la note circulaire du 13 février pour « alléger » les dispositions déterminées dans la circulaire.
« En réalité, l'administration douanière n'avait fait qu'appliquer un arrêté qui existait depuis 2013. Il s'agissait d'inviter nos agents à être plus regardant dans le contrôle des déclarations afin qu'ils ne soient pas coupables de déclarations frauduleuses » déclare, dans un entretien jeudi avec APA, le Colonel Ignace Koffi Méa, Directeur de la communication et de la qualité à la direction générale des douanes.
Selon l'officier supérieur des douanes, l'engorgement du port incombe en partie aux exportateurs qui « laissent les camions avec les marchandises des jours avant l'arrivée des navires et parfois même ceux-ci n'arrivent pas ».
« Au lieu de faire authentifier leurs déclarations des marchandises avant que celles-ci n'arrivent au port pour l'export, ils attendent que les camions soient dans le périmètre portuaire pour procéder aux formalités. Quand c'est comme ça, c'est compliqué » indique-t-il, précisant que ce « contrôle se faisant au Sydam, il faut compter, parfois, avec la lenteur de l'ordinateur ».
Dans tous les cas, souligne le Colonel Méa, la nouvelle circulaire qui date de mi-avril prend en compte les observations faites.
« Désormais, c'est seulement au VT +Vridi Terminal+ que se feront ces opérations d'authenticité des déclarations avant l'exportation par voie maritime » précise-t-il encore, invitant les « acteurs portuaires à tenir compte de l'espace du port pour procéder à cette opération avant le débarquement de leurs marchandises pour l'export ».
HS/ls/APA
A l'origine, en application de l'arrêté N° 047/MPMEF/ du 15 février 2013, le directeur général des douanes, le Colonel-Major Issa Coulibaly, a signé une circulaire, le 10 février 2014 pour exiger de ses agents un « contrôle de l'authenticité des déclarations en détail destinées à l'exportation » par voie maritime.
Cette mesure de l'administration douanière qui vise à sécuriser les « opérations de dédouanement des marchandises » est diversement interprétée par les usagers au Port autonome d'Abidjan qui dénoncent le « blocage des activités d'export au PAA ». « De nombreux navires repartent sans pouvoir embarquer toutes les marchandises à cause de la décision du DG des douanes » se plaignent-ils.
« La conséquence de ladite circulaire est que beaucoup de camions parqués, encombrent l'espace portuaire des jours, voire des semaines sans décharger leurs marchandises » explique un usager à APA.
Il n'en fallait plus pour que la direction générale des douanes saisie de cette situation « fâcheuse » et après concertation avec la tutelle, revienne sur la note circulaire du 13 février pour « alléger » les dispositions déterminées dans la circulaire.
« En réalité, l'administration douanière n'avait fait qu'appliquer un arrêté qui existait depuis 2013. Il s'agissait d'inviter nos agents à être plus regardant dans le contrôle des déclarations afin qu'ils ne soient pas coupables de déclarations frauduleuses » déclare, dans un entretien jeudi avec APA, le Colonel Ignace Koffi Méa, Directeur de la communication et de la qualité à la direction générale des douanes.
Selon l'officier supérieur des douanes, l'engorgement du port incombe en partie aux exportateurs qui « laissent les camions avec les marchandises des jours avant l'arrivée des navires et parfois même ceux-ci n'arrivent pas ».
« Au lieu de faire authentifier leurs déclarations des marchandises avant que celles-ci n'arrivent au port pour l'export, ils attendent que les camions soient dans le périmètre portuaire pour procéder aux formalités. Quand c'est comme ça, c'est compliqué » indique-t-il, précisant que ce « contrôle se faisant au Sydam, il faut compter, parfois, avec la lenteur de l'ordinateur ».
Dans tous les cas, souligne le Colonel Méa, la nouvelle circulaire qui date de mi-avril prend en compte les observations faites.
« Désormais, c'est seulement au VT +Vridi Terminal+ que se feront ces opérations d'authenticité des déclarations avant l'exportation par voie maritime » précise-t-il encore, invitant les « acteurs portuaires à tenir compte de l'espace du port pour procéder à cette opération avant le débarquement de leurs marchandises pour l'export ».
HS/ls/APA