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Économie Publié le mardi 29 avril 2014 | Le Mandat

Stabilité des prix du céréale : Le maïs fortement demandé sur le marché

© Le Mandat Par DR
Le maïs fortement demandé sur le marché, selon l`OCPV
Les produits vivriers occupent une place de choix en Côte d’Ivoire. En effet, selon le dernier rapport de l’Office de commercialisation des produits vivriers (OCPV), les échanges au niveau de la commercialisation du maïs sont très importants. Les principaux clients sont les éleveurs mais aussi les ménages ruraux et urbains. Les prix de leur côté, restent stables sur l’ensemble du territoire national. Les zones déficitaires où les coûts du kg ou du sac étaient les plus élevés ont pu être approvisionnées et les prix pratiqués ont donc diminué légèrement. On note sur l’ensemble du territoire, une forte demande en maïs et en volaille. Cette situation se matérialise par une réduction considérable des stocks et des achats bord-champ par les commerçants qui cherchent à reconstituer leurs stocks. Dans le District des Savanes, les stocks restent encore importants malgré la relance de l’activité de commercialisation car cette région qui est une zone de forte production du maïs, a accumulé un stock important. Le District des Savanes continue d’approvisionner celui du Zanzan qui est actuellement déficitaire. Cependant, nonobstant l’arrivée régulière des productions des Savanes, la demande reste encore insatisfaite sur le marché du Zanzan. Les prix sont relativement stables dans le pays avec une tendance baissière. La région de Dimbokro ainsi que celle de Méagui dans le Bas-Sassandra affichent les prix les plus élevés. Ces prix connaissent, cependant, une baisse à la faveur de quelques arrivages. La campagne d’anacarde occupe toujours la majeure partie des commerçants et des transporteurs au détriment de la commercialisation du maïs, dans la partie nord du pays. En ce qui concerne l’oignon, cette période est marquée par l’intensification de l’activité de commercialisation de l’oignon. Les prix de gros et de détail restent relativement stables même si la demande pour l’oignon local fait grimper les prix bord champ dans les Savanes. Les productions de la sous-région prédominent toujours sur les marchés avec une présence accrue de l’oignon du Niger. L’oignon local est de plus en plus présent sur les marchés du Nord du pays mais demeure en faible quantité. Les récoltes se poursuivent toujours dans les zones de production. Le coût de production élevé et l’atomisation de l’offre ne facilitent pas la vente. L’oignon de Hollande n’est présent que sur quelques marchés. L’activité de commercialisation de l’oignon Hollandais est faible et sa qualité est en baisse.

Simone Bahonto(Stg)
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