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Société Publié le mercredi 30 avril 2014 | L’intelligent d’Abidjan

Démocratisation des institutions / Le Professeur Franklin Nyamsi à propos de la Côte d’Ivoire : ‘‘On ne peut pas faire émerger la démocratie ivoirienne sans écraser l’ivoirité’’

‘’Science et démocratie en Afrique’’. C’est le thème qui a réuni le mardi 29avril 2014 à la salle de la Rotonde de l’hémicycle au Plateau, des chercheurs Africains et Européens dans le cadre du 2ème colloque du club international des conférences de l’Assemblée Nationale. A cette tribune de réflexion, le professeur de philosophie, Franklin Nyamsi , a qui est revenu la charge de prononcer une communication sur la problématique de la relation critique entre la démocratie et la science en Afrique, a fait une incursion sur le cas spécifique ivoirien. Pour lui, la condition de l’alliance parfaite entre la démocratie et la science passe nécessairement par une conception commune par les Africains du concept de la démocratie. En Côte d’Ivoire spécifiquement, le conférencier estime que les germes qui ont engendré les conflits politiques, doivent être détruits pour espérer une quelconque stabilité politique. « Comment créer une relation non conflictuelle, entre les tenants du pouvoir politique et les tenants du pouvoir scientifique ? Il faut que les Africains aient une acception commune de la démocratie. Une société démocratique est une société qui protège ses membres les plus vulnérables. Et la science, peut aider la politique dans la mise en œuvre de ses missions. L’intellectuel ou le scientifique, c’est la ‘’proposabilité’’ et le politique, c’est la ‘’décidabilité’’. En Côte d’Ivoire, on ne peut pas faire émerger la démocratie sans écraser l’idéologie de l’ivoirité », a prévenu le professeur Franklin Nyamsi. Avant lui, le professeur Yacouba Konaté de l’université Félix Houphouët-Boigny, a présenté les enjeux sociopolitiques de la science et a fait un plaidoyer à l’attention des hommes politiques Africains à qui, il a demandé de privilégier le ‘’savoir endogène’’ des talents de l’Afrique. « Le savoir se fabrique. La science n’est pas démocratique. Mais, la formation scientifique peut être un facteur de démocratisation », a instruit le Professeur Konaté. Quant au 2ème vice-président de l’Assemblée Nationale ; le Député Aka Aouélé qui représentait le président de l’Assemblée Guillaume Soro, il s’est félicité de la tenue de ce colloque dont la pertinence du thème dira-t-il, est conforme aux objectifs de son institution. « La connaissance est au cœur de notre action parlementaire. Car, il est clair que la modernité de notre société à besoin de l’alliance de la science et de la politique », a estimé le parlementaire.

L.Barro
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