Abidjan- Des bureaux d’achat de diamants en Côte d’Ivoire vont ouvrir leurs portes au dernier trimestre de l’année en cours, a annoncé, mercredi, le ministre ivoirien de l’industrie et des mines, Jean-Claude Brou.
Le gouvernement ivoirien a accueilli, mercredi, avec « beaucoup de satisfaction » la levée de l’embargo qui frappait depuis 2005 les exportations des diamants bruts ivoiriens, avec l’adoption, la veille, d’une résolution à l'unanimité des 15 pays membres du Conseil de sécurité des Nations-Unies.
« Nous accueillons avec beaucoup de satisfaction la levée de l'embargo sur le diamant et la levée partielle de l'embargo sur les armes légères et de petit calibre », a déclaré le ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères, Charles Diby Koffi au cours d'une conférence de presse qu'il a co-animée, avec ses homologues de la défense, et de l'industrie et des mines.
« C'est une marque de confiance des membres du Conseil de sécurité à l'endroit de la Côte d'Ivoire », a renchéri le ministre de l'industrie et des mines, Jean-Claude Brou, ajoutant que « cette décision est due aux mesures prises par le gouvernement pour améliorer la gouvernance ».
« Nous allons continuer la mise en œuvre du renforcement du processus de Kimberley », a-t-il promis en relevant les différentes étapes à franchir.
Selon M. Brou, la lutte contre la fraude, le renforcement des capacités des experts ivoiriens à évaluer le diamant brut, l’harmonisation régionale de l’économie diamantifère dans la zone de l’Union du Fleuve Mano (UFM) et l’ouverture du marché du diamant à des bureaux d’achat.
« Nous allons tenir compte du sérieux et de la capacité financière des promoteurs de ces bureaux d’achat de diamants (…) Ca va permettre d’ouvrir le secteur aux industriels », a-t-il expliqué en annonçant que « les premiers bureaux vont s’ouvrir au dernier trimestre de 2014 ».
«Le contrôle du développement de l’activité minière se fera par une collaboration technique avec les partenaires pour s’assurer de la bonne organisation de l’activité. Pour la période postérieure à la levée de l’embargo, une feuille de route sera établie, » a ajouté Jean-Claude Brou.
Pour lui, la « Côte d’Ivoire reste convaincue que la levée de l’embargo va permettre de normaliser la chaine légale de production et de commercialisation du diamant en Côte d’Ivoire et renforcer la gouvernance du secteur».
Réagissant à la levée « partielle » de l'embargo sur les armes imposé à la Côte d'Ivoire qui prend en compte « les armes légères et de petit calibre », le ministre auprès du président de la République chargé de la défense, Paul Koffi Koffi a souligné que cette décision de l'ONU permettra à la « police et à la gendarmerie de faire face aux bandits ».
« Cela va permettre aux forces de monter en puissance pour la lutte contre le grand banditisme. Cela va mettre à l’aise nos hommes sur le terrain », a conclu Paul Koffi Koffi.
« La résolution qui vient d'être adoptée reconnait que la Côte d'Ivoire a pleinement satisfait aux conditions minimales du Processus de Kimberley » avait soutenu, l'Ambassadeur représentant permanent de la Côte d'Ivoire auprès des Nations-Unies, Youssoufou Bamba.
Le diplomate ivoirien avait, aussi, ajouté que « la résolution reconnait également l'urgente nécessité pour le Gouvernement de la Côte d'ivoire de former et d'équiper ses Forces de sécurité, spécialement la Police et la Gendarmerie, en armes et munitions adéquates dans la cadre de leur missions de sécurité et de maintien de l'ordre ».
L'indice de sécurité de la Côte d'Ivoire, selon Alain Richard Donwahi, Secrétaire général du Conseil national de la sécurité (CNS), est passé de 3,8 en 2012 à 1,3 en fin d'année 2013.
LS/APA
Le gouvernement ivoirien a accueilli, mercredi, avec « beaucoup de satisfaction » la levée de l’embargo qui frappait depuis 2005 les exportations des diamants bruts ivoiriens, avec l’adoption, la veille, d’une résolution à l'unanimité des 15 pays membres du Conseil de sécurité des Nations-Unies.
« Nous accueillons avec beaucoup de satisfaction la levée de l'embargo sur le diamant et la levée partielle de l'embargo sur les armes légères et de petit calibre », a déclaré le ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères, Charles Diby Koffi au cours d'une conférence de presse qu'il a co-animée, avec ses homologues de la défense, et de l'industrie et des mines.
« C'est une marque de confiance des membres du Conseil de sécurité à l'endroit de la Côte d'Ivoire », a renchéri le ministre de l'industrie et des mines, Jean-Claude Brou, ajoutant que « cette décision est due aux mesures prises par le gouvernement pour améliorer la gouvernance ».
« Nous allons continuer la mise en œuvre du renforcement du processus de Kimberley », a-t-il promis en relevant les différentes étapes à franchir.
Selon M. Brou, la lutte contre la fraude, le renforcement des capacités des experts ivoiriens à évaluer le diamant brut, l’harmonisation régionale de l’économie diamantifère dans la zone de l’Union du Fleuve Mano (UFM) et l’ouverture du marché du diamant à des bureaux d’achat.
« Nous allons tenir compte du sérieux et de la capacité financière des promoteurs de ces bureaux d’achat de diamants (…) Ca va permettre d’ouvrir le secteur aux industriels », a-t-il expliqué en annonçant que « les premiers bureaux vont s’ouvrir au dernier trimestre de 2014 ».
«Le contrôle du développement de l’activité minière se fera par une collaboration technique avec les partenaires pour s’assurer de la bonne organisation de l’activité. Pour la période postérieure à la levée de l’embargo, une feuille de route sera établie, » a ajouté Jean-Claude Brou.
Pour lui, la « Côte d’Ivoire reste convaincue que la levée de l’embargo va permettre de normaliser la chaine légale de production et de commercialisation du diamant en Côte d’Ivoire et renforcer la gouvernance du secteur».
Réagissant à la levée « partielle » de l'embargo sur les armes imposé à la Côte d'Ivoire qui prend en compte « les armes légères et de petit calibre », le ministre auprès du président de la République chargé de la défense, Paul Koffi Koffi a souligné que cette décision de l'ONU permettra à la « police et à la gendarmerie de faire face aux bandits ».
« Cela va permettre aux forces de monter en puissance pour la lutte contre le grand banditisme. Cela va mettre à l’aise nos hommes sur le terrain », a conclu Paul Koffi Koffi.
« La résolution qui vient d'être adoptée reconnait que la Côte d'Ivoire a pleinement satisfait aux conditions minimales du Processus de Kimberley » avait soutenu, l'Ambassadeur représentant permanent de la Côte d'Ivoire auprès des Nations-Unies, Youssoufou Bamba.
Le diplomate ivoirien avait, aussi, ajouté que « la résolution reconnait également l'urgente nécessité pour le Gouvernement de la Côte d'ivoire de former et d'équiper ses Forces de sécurité, spécialement la Police et la Gendarmerie, en armes et munitions adéquates dans la cadre de leur missions de sécurité et de maintien de l'ordre ».
L'indice de sécurité de la Côte d'Ivoire, selon Alain Richard Donwahi, Secrétaire général du Conseil national de la sécurité (CNS), est passé de 3,8 en 2012 à 1,3 en fin d'année 2013.
LS/APA