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Région Publié le dimanche 25 mai 2014 | AIP

La Cour d’assises de Daloa s’ouvre avec 30 affaires criminelles

Daloa - La première session de la Cour d’assises de Daloa (Centre-ouest, région du Haut Sassandra) s’est ouverte, vendredi, avec une trentaine d’affaire criminelles.

Il s’agit de cas d’assassinats, viols, meurtres et coups mortels, dont la recrudescence inquiète les autorités judiciaires locales au nombre desquelles le premier président de la Cour d’Appel de Daloa, Kouyaté Damou, qui a relevé, à l’ouverture DE cette première session, que ces actes criminels sont commis aussi bien dans les zones rurales que dans les villes de sa juridiction.

Pour contrer ces nombreux cas de violences basées sur le genre, qu’il considère comme un "fléau", le premier président de la Cour d’Appel a invité les institutions chargées de la répression à agir avec "fermeté" et "rigueur" dans leur gestion, afin d’éviter toutes formes "d’impunité".

L’ouverture solennelle de la première session de la Cour d’assises de Daloa est un véritable soulagement pour les acteurs de l’appareil judiciaire et des justiciables.

Car sept(7) ans après la tenue de la dernière session d’une cour d’Assises dans à Daloa du fait de la crise qu’a connue le pays, la présente session donne enfin l’occasion aux accusés d’être situés sur leur sort devant les magistrats de profession et les jurés, comme l’ont signifié respectivement le procureur général, Pangni Jules et le premier président de la Cour d’Appel de Daloa, Kouyaté Damou.

C’est le lieu, ont-ils ajouté, de mettre ainsi fin à une "situation paradoxale et révoltante" qui consistait pour les cours et tribunaux à juger les auteurs de délits et contraventions, et à laisser dans une "totale impunité" ceux ayant commis les infractions les "plus graves" que sont les crimes.

Tout en se félicitant de la reprise des sessions de la cour d’Assises sur l’ensemble du territoire national grâce aux efforts financiers consentis par le président de la République et son gouvernement, ils ont souhaité que les populations viennent voir comment se tiennent ces Assises, pour se rendre compte de ce que l’impunité décriée à tort ou à raison, a fait place à la "marche normale" de la justice.

Et ce, pour assurer "pleinement" la protection des citoyens dans une Côte d’Ivoire qui se veut "émergente", ont-ils soutenu.

(AIP)
yy/ask
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