Abidjan– Le ministère de l’Agriculture et l’Agence de gestion des routes (AGEROUTE) ont signé lundi à Abidjan, une convention visant l’entretien et le développement de 3.332 km de pistes rurales de desserte agricole.
La convention a été paraphée par le ministre de l’Agriculture, Coulibaly Mamadou Sangafowa d’une part et le directeur général par intérim de l’AGEROUTE, Touré Abou, d’autre part.
Cette convention concerne la mise en œuvre des sous-composantes "Facilitation de l’accès aux marchés des produits des filières agricoles du Projet d’appui au secteur agricole (PSAC)".
Inscrit dans le Programme national d’investissement agricole (PNIA), ce projet a pour objectif d’améliorer la productivité et l’accès des petits exploitants aux technologies et aux marchés; et d’améliorer la gouvernance des filières soutenues dans le cadre du PSAC (cacao, hévéa, coton, anacarde, palmier à huile).
Le volet piste assuré par l’AGEROUTE sur financement de l’Agence française de développement (AFD) à travers le Contrat désendettement développement (C2D) concerne 3.332 km de linéaire global à traiter se déclinant en la réhabilitation de 833 km (reprofilage lourd avec traitement des points critiques) et l’entretien de 2499 km (reprofilage léger avec emploi partiel).
A l’issue de la signature des accords, le ministre de l’Agriculture a souligné que même si cela ne paraît pas évident à première vue, les pistes rurales constituent un goulot d’étranglement important. Il a révélé que 30 à 40% des productions restent dans les champs, faute de piste de desserte.
Aussi, a-t-il exprimé sa gratitude aux partenaires techniques et financiers du PSAC, notamment la Banque mondiale, l’AFD et les organisations interprofessionnelles des filières agricoles (Conseil du Café cacao, APROMAC, Intercoton, FPC-CI, Conseil du coton et de l’anacarde, AIPH).
Quant à Abou Touré, au nom du DG de l’AGEROUTE, Boiké Fofana, il a affirmé la disponibilité de la structure à respecter ses engagements tant au niveau de la présente convention qu’à celui des projets futurs. Il a assuré que dès lors, l’Agence s’emploiera à la préparation des travaux (aspect stratégique, opérationnalisation, passation des marchés…), en attendant la phase d’exécution qui devra démarrer après la saison pluvieuse.
Pour sa part, le directeur de l’AFD, Bruno Leclerc, s’est réjoui de ce partenariat public-privé (ministère-OPA-Banque mondiale-AFD) tissé dans le cadre du PSAC. Il a expliqué qu’à ce niveau, l’engagement du C2D pour l’agriculture est de 41 milliards FCFA, 18 milliards pour le volet PSAC et 8,57 milliards consacrés aux pistes rurales.
Après les ateliers de lancement du PSAC organisés du 14 au 16 mai à Abidjan, le Projet d’appui au secteur agricole a été officiellement lancé le 22 à Aboisso, rappelle-t-on.
cmas
La convention a été paraphée par le ministre de l’Agriculture, Coulibaly Mamadou Sangafowa d’une part et le directeur général par intérim de l’AGEROUTE, Touré Abou, d’autre part.
Cette convention concerne la mise en œuvre des sous-composantes "Facilitation de l’accès aux marchés des produits des filières agricoles du Projet d’appui au secteur agricole (PSAC)".
Inscrit dans le Programme national d’investissement agricole (PNIA), ce projet a pour objectif d’améliorer la productivité et l’accès des petits exploitants aux technologies et aux marchés; et d’améliorer la gouvernance des filières soutenues dans le cadre du PSAC (cacao, hévéa, coton, anacarde, palmier à huile).
Le volet piste assuré par l’AGEROUTE sur financement de l’Agence française de développement (AFD) à travers le Contrat désendettement développement (C2D) concerne 3.332 km de linéaire global à traiter se déclinant en la réhabilitation de 833 km (reprofilage lourd avec traitement des points critiques) et l’entretien de 2499 km (reprofilage léger avec emploi partiel).
A l’issue de la signature des accords, le ministre de l’Agriculture a souligné que même si cela ne paraît pas évident à première vue, les pistes rurales constituent un goulot d’étranglement important. Il a révélé que 30 à 40% des productions restent dans les champs, faute de piste de desserte.
Aussi, a-t-il exprimé sa gratitude aux partenaires techniques et financiers du PSAC, notamment la Banque mondiale, l’AFD et les organisations interprofessionnelles des filières agricoles (Conseil du Café cacao, APROMAC, Intercoton, FPC-CI, Conseil du coton et de l’anacarde, AIPH).
Quant à Abou Touré, au nom du DG de l’AGEROUTE, Boiké Fofana, il a affirmé la disponibilité de la structure à respecter ses engagements tant au niveau de la présente convention qu’à celui des projets futurs. Il a assuré que dès lors, l’Agence s’emploiera à la préparation des travaux (aspect stratégique, opérationnalisation, passation des marchés…), en attendant la phase d’exécution qui devra démarrer après la saison pluvieuse.
Pour sa part, le directeur de l’AFD, Bruno Leclerc, s’est réjoui de ce partenariat public-privé (ministère-OPA-Banque mondiale-AFD) tissé dans le cadre du PSAC. Il a expliqué qu’à ce niveau, l’engagement du C2D pour l’agriculture est de 41 milliards FCFA, 18 milliards pour le volet PSAC et 8,57 milliards consacrés aux pistes rurales.
Après les ateliers de lancement du PSAC organisés du 14 au 16 mai à Abidjan, le Projet d’appui au secteur agricole a été officiellement lancé le 22 à Aboisso, rappelle-t-on.
cmas