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Région Publié le mercredi 11 juin 2014 | AIP

Dimbokro : La CDVR de la région du N’Zi souhaite des moyens pour bien mener sa mission

La commission locale de la région du N’Zi de la CDVR basée à Dimbokro, dans le souci de bien conduire sa mission, souhaite des moyens notamment de mobilité, du mobilier de bureau et un accroissement d’agents au regard de l’importance de la tâche, a exprimé, mercredi, son président, Nanan Pindrin III, lors d’un bref entretien avec l’AIP.

«Nous avons connu beaucoup de difficultés avant de démarrer si bien que nous avons perdu une bonne partie du temps qui nous est impartie.

Les audiences ont commencé effectivement le 13 mai au lieu du 2, et nous sommes confrontés à des problèmes divers dont les plus pointus sont le manque de moyen de mobilité, de mobilier de bureau mais aussi l’insuffisance d’agents face à l’étendue du territoire et au nombre de personnes à auditionner », déplore Nanan Pindrin III.

Le président de la CDVR régionale regrette par ailleurs que «le gros lot des victimes présumées réside certainement à Bocanda et surtout à Kouassi-Kouassikro pour sa proximité avec Bouaké ».

« Nous ne pouvons demander à ces personnes fragilisées de venir à nous par leurs propres moyens pour être entendues. Il est donc convenable que nous allions vers elles. Mais le problème de déplacement se pose crument à nous. Et nos agents à Bocanda sont confinés dans la ville comme c’est le cas ici à Dimbokro », explique-t-il.

Selon Nanan Pindrin III, il se pose aussi un déficit de communication si bien que beaucoup de victimes présumées et sachants ne sont pas informés de la tenue des écoutes dans la région notamment à Dimbokro, Bocanda et Kouassi-Kouassikro, les trois chefs-lieux de département.

« Tous les chefs de villages dans les sous-préfectures et donc dans les départements ont été informés par courrier et devraient relayer l’information au sein de leurs populations.

Malheureusement ils ne l’ont pas fait, du moins très peu l’ont fait. Nous recourons à la radio locale. Mais combien de personnes écoutent cette radio ? Or nous sommes dans la deuxième période, il nous reste moins de deux mois pour arriver à la fin du délai imparti », s’inquiète le représentant de Charles Konan Banny dans le N’Zi qui suggère « un renforcement du nombre d’agents d’écoute pour plus d’efficacité. »

Malgré ces difficultés diffuses, Nanan Pindrin III se satisfait d’avoir eu 122 femmes et 136 hommes, soit 258 victimes présumées et sachants auditionnés du 13 au 28 mai, regrettant qu’à ce jour, aucun « bourreau présumé » ne s’est présenté dans aucune des cellules d’écoute ouvertes dans la région.

« Pour l’avenir de la Côte d’Ivoire, il faut que chacun se sachant ‘blessé’ ou reconnaissant avoir fait du tort, même très grave, vienne dire ce qu’il a vécu, ce qu’il a fait, tout relater dans la confidentialité, se décharger de la rancœur, des vilains sentiments et pardonner », appelle le premier responsable du processus de réconciliation dans le N’Zi.

zgrp/tm
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