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Économie Publié le dimanche 22 juin 2014 | Ministères

Lancement du Projet d’Appui au Secteur Agricole (PSAC) à Korhogo: le discours du ministre de l’agriculture, Coulibaly Sangafowa

© Ministères Par DR
Coulibaly Mamadou Sangafowa, ministre de l`agriculture
- Monsieur le Préfet de la Région du Poro ;
- Mesdames et Messieurs les Membres du Corps Préfectoral;
- Messieurs les Ambassadeurs,
- Monsieur le Président du Conseil Régional du Poro;
- Monsieur le Maire de la commune de Korhogo;
- Mesdames et Messieurs les Députés ;
- Monsieur le Directeur de Cabinet Adjoint;
- Monsieur le Directeur des Opérations de la Banque Mondiale;
- Monsieur le Directeur de l’Agence Française de Développement (AFD);
- Mesdames et Messieurs les Représentants des Partenaires Techniques et Financiers;
- Madame la Coordinatrice du Secrétariat Technique du C2D ;
- Madame et Messieurs les Conseillers Techniques ;
- Messieurs les Directeurs Généraux et Directeurs d’Administration centrale ;
- Messieurs les Présidents des Associations Interprofessionnelles et des structures de gestion des filières impliquées dans la mise en œuvre du PSAC ;
- Mesdames et Messieurs les Présidents des Conseils d’Administration des Organisations Professionnelles des filières ;
- Distingués Chefs traditionnels ;
- Honorables Chefs religieux ;
- Chers amis de la presse ;
- Mesdames et Messieurs, honorables invités.
C’est un réel plaisir pour moi de me retrouver parmi vous pour présider la cérémonie de lancement du Projet d’appui au secteur agricole.
Le Projet d’appui au secteur agricole a pour objectif la lutte contre la pauvreté en milieu rural. Il va contribuer à améliorer l’accès des petits producteurs aux technologies et aux marchés.
Le PSAC cible principalement cinq (5) filières identifiées comme sources de croissance de l’économie nationale en général, et du PIB agricole en particulier. Ces filières à fort potentiel de croissance sont : le cacao, l’hévéa, le palmier à huile, le coton et l’anacarde.
Mesdames et Messieurs
Concilier le financement public avec les initiatives privées, notamment les structures de gestion des grandes filières agricoles est une approche innovante d’intervention dans le secteur agricole.
Cette approche cadre bien avec la vision du Gouvernement ivoirien de fédérer toutes les sources de financement pour faire de la Côte d’Ivoire, un pays émergent à l’horizon 2020.
Permettez-moi à cet stade de mon propos, d’adresser mes vives félicitations aux bailleurs de fonds qui nous accompagnent dans cette initiative. Je veux ici citer en premier lieu la République Française représentée par son Ambassadeur, qui à travers le Contrat de Désendettement et de Développement contribue au financement du Projet. Les ressources de la République Française sont gérées par l’Agence Française de Développement dont je salue la présence du Directeur du bureau d’Abidjan.
En second lieu, je voudrais saluer la Banque Mondiale représentée par le Directeur des Opérations en Côte d’ivoire.
Mesdames et Messieurs,
En initiant le Projet d’Appui au Secteur Agricole, c’est aux préoccupations quotidiennes d’au moins 120 milles bénéficiaires directs (Planteurs de cacao, d’hévéa, de Palmier à huile, de coton et d’anacarde) que le Gouvernement apporte une réponse satisfaisante, par le biais du renouvellement des vergers vieillissants, par la fourniture de matériel végétal amélioré, par le conseil agricole et par la structuration des organisations Professionnelles.
Ce sont également, 5 800 km de pistes qui seront réhabilitées et entretenues pour l’évacuation rapide des productions. Pour la durabilité de l’action une stratégie de gestion des pistes de desserte agricole sera mise en place.
La mise en œuvre du PSAC, apporte en outre une réponse à la mise en place de mesures incitatives à l’investissement privé aussi bien pour les nationaux que pour les non nationaux.
A cet égard, je voudrais interpeller les acteurs du privé en les invitant à prendre une option franche pour nous accompagner dans la transformation de nos produits agricoles.
C’est une opportunité pour nous d’augmenter nos gains et de contribuer à créer des emplois pour la population ivoirienne. Pour ce qui concerne la noix de cajou, le projet contribuera à la transformation local d’au moins 25% de la production nationale.
Mesdames et Messieurs,
Le lancement de ce projet structurant du secteur agricole, s’est fait en trois étapes.
Le 22 mai dernier, nous étions à d’Aboisso. Dans cette zone, le projet soutien spécifiquement l’extension et le renouvellement des plantations villageoises de palmier à huile et d’hévéa.
Le 6 juin, ce fut le tour de Soubré. Pour le sud-ouest de notre pays, les activités du projet sont axées sur la promotion du partenariat public-privé pour le développement durable du cacao.
Aujourd’hui, nous nous trouvons à Korhogo pour le lancement des activités dans le nord. Ici, le projet soutien la filière coton et fait la promotion de la transformation de la noix de cajou.
Mesdames et Messieurs,
Honorables invités,
Je voudrais à cet instant précis, m’adresser aux structures de gestion des filières agricoles concernées pour leur rappeler que le défi et les enjeux de mise en œuvre de ce projet sont considérables à double titre.
Nous les attendons sur la bonne gouvernance et le respect des procédures d’exécution définies de commun accord afin d’atteindre les objectifs de durabilité des actions de développement envisagées.
Nous devons, ensemble, veiller scrupuleusement à faire en sorte d’éviter tout blocage qui pourrait contrarier la mise en œuvre du Projet.
C’est donc à une approche nouvelle de collaboration que je vous convie. Il s’agit en l’espèce, de concilier vos initiatives propres et les axes stratégiques de développement mis en place par l’Administration agricole. Il vous appartient donc de saisir l’occasion pour conjuguer vos efforts en vue d’obtenir un impact conséquent et satisfaisant de nos actions.
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais en quelques mots m’adresser à l’équipe de coordination du projet. Est-il nécessaire de vous dire que l’enjeu de ce projet est de taille d’autant qu’il s’agit d’arrimer l’ensemble des initiatives des Pouvoirs publics et des Structures de gestion des filières?
Votre mission comporte d’énormes responsabilités et son exécution vous amènera nécessairement à faire face à quelques difficultés que, fort heureusement, vos capacités personnelles vous prédisposent à lever aisément.
C’est dans cette optique que votre désignation a été opérée sur la base de critères objectifs de compétence qui ne sauraient être mis en cause.
C’est le lieu de rappeler qu’un grand jury composé non seulement de représentants des Ministères en charge de l’Economie et des Finances, du Budget et de l’Agriculture, mais également des structures de gestion des filières agricoles, à savoir, le Conseil du Café Cacao, le Conseil du Coton et de l’Anacarde, l’APROMAC et l’AIPH.
Je vous fais donc confiance et compte sur votre engagement personnel et votre détermination à réussir la mission qui vous est confiée.
Je tiens à vous assurer de mon soutien et de celui du Ministère pour vous appuyer dans l’orientation stratégique, en vue du respect de la lettre et de l’esprit qui ont guidé la formulation du projet et ce, dans le souci de sa cohérence avec les axes de développement visés par le PNIA.
C’est d’ailleurs, cette équipe qui a travaillé avec acharnement pour mettre en place les documents d’exécution, les manuels des procédures administratives, comptables et financières, le plan de gestion environnementale et la politique de recasement.
D’autres études spécifiques sur le genre et l’inclusion sociale, les mesures incitatives à la transformation des noix de cajou ont également été menées et devront constituer pour vous, des boussoles dans la mise en œuvre efficiente du projet.
C’est autour de ces documents que se sont déroulés pendant ces deux jours, les travaux d’imprégnation du projet.
Mesdames et Messieurs,
Honorables structures de financement,
En me réjouissant par avance, de l’appropriation des documents techniques d’implémentation, et en vous réitérant l’appui de mon département, pour assurer ensemble avec le concours des Partenaires au Développement, le succès du PSAC, pour le bonheur des braves populations rurales.
Monsieur le Préfet de la région du Poro,
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais avant de clore mon propos vous confier le projet et son l’équipe de gestion.
Je sais pouvoir toujours compter sur vous et l’ensemble du corps préfectoral pour le rôle de facilitateur que vous ne cessez de jouer en vue de la bonne exécution de nos projets. Il est bien que la combinaison de nos efforts puisse se traduire par un changement positif sur le quotidien des bénéficiaires pour lesquelles nous travaillons.
C’est sur cette note d’espoir que, je déclare au nom du Gouvernement, le lancement officiel du Projet d’Appui au Secteur Agricole.
Je vous remercie !
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