Abidjan– Le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Bruno Nabagné Koné a représenté la Côte d’Ivoire les 23 et 24 juin à Londres (Grande-Bretagne), à la réunion de haut niveau et à la 50ème réunion publique de la Société pour l’attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet (Internet corporation for assigned names and numbers, ICANN).
L’ICANN est l’instance mondiale chargée de la gestion du système des noms de domaines et de l’allocation des adresses du protocole internet (IP). Ses réunions constituent un cadre de rencontre et d’échanges privilégié des acteurs publics et privés de l’internet. C’est aussi là que sont prises les grandes décisions en matière de gouvernance mondiale de l’internet. Pour notre pays donc, l’objectif était d’être présent et de faire entendre sa voix et exprimer sa position en la matière.
Selon un communiqué de presse du ministère transmis vendredi à l’AIP, à cette réunion de haut niveau, présidée et conduite par le ministre Britannique de la Culture, des Communication et des Industries Créatives, Ed Vaizey, les ministres du monde entier ont poursuivi les discussions sur les questions d’intérêt commun entamées à la précédente réunion de Toronto en octobre 2012.
D’une manière générale et suite aux différentes interventions des ministres présents à cette rencontre, l’on note une satisfaction générale sur le fait que les Etats Unis d’Amérique aient décidé de ne plus être les seuls responsables de la gestion de l’Internet en transférant son rôle de superviseur à l’ICANN.
Chacun des ministres intervenant a insisté sur le fait que l’Internet est devenu un bien mondial dont la gestion se doit d’être transparente et d’impliquer toutes les parties prenantes. Pour eux, l’Internet doit se transformer pour prendre en compte des enjeux d’intérêt public, mais aussi les particularités culturelles des pays. Tous les pays devront être sur un pied d’égalité dans la gestion de ce bien commun qu’est devenu l’Internet.
Les ministres estiment qu’il faudrait que l’ICANN fasse les réformes nécessaires afin de pouvoir jouer pleinement son rôle de supervision internationale tout en donnant de vrais gages d’indépendance. Pour nombre d’entre eux, l’Internet doit être libre et ouvert.
Il a aussi été question de l’implication des Etats au niveau du Governmental Advisory Committee (GAC). Le GAC est le Comité consultatif gouvernemental, dont le rôle principal est de fournir des conseils à l’ICANN sur les questions de politique publique, et en particulier là où il peut y avoir une interaction entre les activités ou les politiques de l’ICANN et des lois nationales ou des accords internationaux. Le GAC devra plus s’impliquer dans la gestion de l’ICANN.
Ainsi, après la réunion gouvernementale de haut niveau qui s’est tenue le 23 juin, le ministre Bruno Nabagné Koné a pris la parole à l’ICANN Africa, la rencontre du groupe africain de l’ICANN. Rencontre au cours de laquelle il s’est agi de faire l’évaluation de l’initiative africaine en matière de gouvernance de l’Internet, de présenter et de discuter des actions à venir.
Il a rappelé les enjeux de l’internet pour le continent africain. Il a notamment évoqué les transformations à venir aux plans économique et social, mais surtout l’influence de l’internet sur le développement du continent. Pour le ministre Koné, les TIC constituent, pour l’Afrique, une vraie opportunité pour accélérer la croissance de leurs économies, et pour réduire la pauvreté et les disparités. Il a donc invité les africains à être présents dans toutes les instances de décision en matière de gouvernance de l’internet, et d’y faire entendre leur voix de façon cohérente et concertée. DE plus, il a exhorté les africains à l’adoption d’une vision commune à travers des organisations telles que l’Union Africaine.
Enfin, M. Koné a partagé la vision de la Côte d’Ivoire en matière de gouvernance de l’internet. En effet, pour les autorités ivoiriennes, internet est un bien pour l’ensemble de l’humanité et doit bénéficier d’une gouvernance mondiale. Aussi, pour continuer à se développer et à transformer positivement la vie des populations, l’internet se doit d’avoir une gouvernance équitable, égalitaire, démocratique, ouverte, transparente.
A l’issue des échanges, il ressort que l’ICANN doit jouer un rôle de facilitateur pour le développement de l’Internet en Afrique, tout en prenant en compte les particularités spécifiques au continent.
En marge de ces travaux, Bruno Nabagné Koné a eu des échanges avec ses homologues français et espagnol, respectivement Axelle Lemaire et Calvo Solelo.
Il a aussi accordé une audience à des représentants de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) qui lui ont présenté les réflexions menées par cette organisation en matière de gouvernance de l’Internet, de cyber sécurité, de cadre juridique et institutionnel, pour un développement efficient de l’Internet en Afrique. En retour, le ministre leur a parlé de ce que la Côte d’Ivoire a déjà fait en la matière et particulièrement en termes de cyber sécurité.
(AIP)
cmas
L’ICANN est l’instance mondiale chargée de la gestion du système des noms de domaines et de l’allocation des adresses du protocole internet (IP). Ses réunions constituent un cadre de rencontre et d’échanges privilégié des acteurs publics et privés de l’internet. C’est aussi là que sont prises les grandes décisions en matière de gouvernance mondiale de l’internet. Pour notre pays donc, l’objectif était d’être présent et de faire entendre sa voix et exprimer sa position en la matière.
Selon un communiqué de presse du ministère transmis vendredi à l’AIP, à cette réunion de haut niveau, présidée et conduite par le ministre Britannique de la Culture, des Communication et des Industries Créatives, Ed Vaizey, les ministres du monde entier ont poursuivi les discussions sur les questions d’intérêt commun entamées à la précédente réunion de Toronto en octobre 2012.
D’une manière générale et suite aux différentes interventions des ministres présents à cette rencontre, l’on note une satisfaction générale sur le fait que les Etats Unis d’Amérique aient décidé de ne plus être les seuls responsables de la gestion de l’Internet en transférant son rôle de superviseur à l’ICANN.
Chacun des ministres intervenant a insisté sur le fait que l’Internet est devenu un bien mondial dont la gestion se doit d’être transparente et d’impliquer toutes les parties prenantes. Pour eux, l’Internet doit se transformer pour prendre en compte des enjeux d’intérêt public, mais aussi les particularités culturelles des pays. Tous les pays devront être sur un pied d’égalité dans la gestion de ce bien commun qu’est devenu l’Internet.
Les ministres estiment qu’il faudrait que l’ICANN fasse les réformes nécessaires afin de pouvoir jouer pleinement son rôle de supervision internationale tout en donnant de vrais gages d’indépendance. Pour nombre d’entre eux, l’Internet doit être libre et ouvert.
Il a aussi été question de l’implication des Etats au niveau du Governmental Advisory Committee (GAC). Le GAC est le Comité consultatif gouvernemental, dont le rôle principal est de fournir des conseils à l’ICANN sur les questions de politique publique, et en particulier là où il peut y avoir une interaction entre les activités ou les politiques de l’ICANN et des lois nationales ou des accords internationaux. Le GAC devra plus s’impliquer dans la gestion de l’ICANN.
Ainsi, après la réunion gouvernementale de haut niveau qui s’est tenue le 23 juin, le ministre Bruno Nabagné Koné a pris la parole à l’ICANN Africa, la rencontre du groupe africain de l’ICANN. Rencontre au cours de laquelle il s’est agi de faire l’évaluation de l’initiative africaine en matière de gouvernance de l’Internet, de présenter et de discuter des actions à venir.
Il a rappelé les enjeux de l’internet pour le continent africain. Il a notamment évoqué les transformations à venir aux plans économique et social, mais surtout l’influence de l’internet sur le développement du continent. Pour le ministre Koné, les TIC constituent, pour l’Afrique, une vraie opportunité pour accélérer la croissance de leurs économies, et pour réduire la pauvreté et les disparités. Il a donc invité les africains à être présents dans toutes les instances de décision en matière de gouvernance de l’internet, et d’y faire entendre leur voix de façon cohérente et concertée. DE plus, il a exhorté les africains à l’adoption d’une vision commune à travers des organisations telles que l’Union Africaine.
Enfin, M. Koné a partagé la vision de la Côte d’Ivoire en matière de gouvernance de l’internet. En effet, pour les autorités ivoiriennes, internet est un bien pour l’ensemble de l’humanité et doit bénéficier d’une gouvernance mondiale. Aussi, pour continuer à se développer et à transformer positivement la vie des populations, l’internet se doit d’avoir une gouvernance équitable, égalitaire, démocratique, ouverte, transparente.
A l’issue des échanges, il ressort que l’ICANN doit jouer un rôle de facilitateur pour le développement de l’Internet en Afrique, tout en prenant en compte les particularités spécifiques au continent.
En marge de ces travaux, Bruno Nabagné Koné a eu des échanges avec ses homologues français et espagnol, respectivement Axelle Lemaire et Calvo Solelo.
Il a aussi accordé une audience à des représentants de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) qui lui ont présenté les réflexions menées par cette organisation en matière de gouvernance de l’Internet, de cyber sécurité, de cadre juridique et institutionnel, pour un développement efficient de l’Internet en Afrique. En retour, le ministre leur a parlé de ce que la Côte d’Ivoire a déjà fait en la matière et particulièrement en termes de cyber sécurité.
(AIP)
cmas