Agboville - Face au bicéphalisme que vit la chefferie du village de Grand Moutcho à trois km d’Agboville, Apata Bata Marc, ingénieur des travaux publics et fils dudit village, a suggéré une troisième voie comme solution à la crise que connait cette localité depuis l’année 2008, dans un entretien jeudi avec la presse.
"Il va falloir s’arrêter un moment, et choisir une autorité en dehors des deux protagonistes qui revendiquent le titre de chef de village", suggère Apata Marc, déplorant "la crise de Grand Moutcho a trop duré et divisé profondément toutes les familles, au point où le grand perdant, c’est la population et son développement".
Il a invité les autorités administratives du département, à aider le village de Grand Moutcho à sortir de la crise, par la loi, en dotant le village d’un chef officiel, qui devra recréer l’unité dans la communauté.
Il a rejeté l’option du choix du chef, par le suffrage universel direct, le jugeant non seulement contraire aux habitudes du peuple de Grand Moutcho, mais aussi, complexe pour asseoir un corps électoral consensuel, prenant en compte aussi bien les résidents que les ressortissants de ce village.
Apata Yavo a été nommé officiellement chef de village en 2003, avant d’être révoqué par décision préfectorale le 31 décembre 2008. Il a été remplacé à ce poste, par Yao Kokola Ambroise, installé par la chefferie de terre depuis novembre 2009. Ce dernier n’a jamais reçu d’arrêté de nomination, faisant officiellement de lui, le chef de village de Grand Moutcho.
Suite à une nouvelle crise concernant la désignation du chef de terre, ayant entrainé des affrontements dans le village fin mai 2014, le préfet de région a pris un arrêté suspendant la notabilité de Grand Moutcho, de toutes activités de chefferie jusqu’à nouvel ordre, le 09 juin.
En pays Abbey d’Agboville, le chef de village est choisi exclusivement par le chef de terre en compagnie de sa notabilité, avant d’être présenté sur la place du village.
dd/ask
"Il va falloir s’arrêter un moment, et choisir une autorité en dehors des deux protagonistes qui revendiquent le titre de chef de village", suggère Apata Marc, déplorant "la crise de Grand Moutcho a trop duré et divisé profondément toutes les familles, au point où le grand perdant, c’est la population et son développement".
Il a invité les autorités administratives du département, à aider le village de Grand Moutcho à sortir de la crise, par la loi, en dotant le village d’un chef officiel, qui devra recréer l’unité dans la communauté.
Il a rejeté l’option du choix du chef, par le suffrage universel direct, le jugeant non seulement contraire aux habitudes du peuple de Grand Moutcho, mais aussi, complexe pour asseoir un corps électoral consensuel, prenant en compte aussi bien les résidents que les ressortissants de ce village.
Apata Yavo a été nommé officiellement chef de village en 2003, avant d’être révoqué par décision préfectorale le 31 décembre 2008. Il a été remplacé à ce poste, par Yao Kokola Ambroise, installé par la chefferie de terre depuis novembre 2009. Ce dernier n’a jamais reçu d’arrêté de nomination, faisant officiellement de lui, le chef de village de Grand Moutcho.
Suite à une nouvelle crise concernant la désignation du chef de terre, ayant entrainé des affrontements dans le village fin mai 2014, le préfet de région a pris un arrêté suspendant la notabilité de Grand Moutcho, de toutes activités de chefferie jusqu’à nouvel ordre, le 09 juin.
En pays Abbey d’Agboville, le chef de village est choisi exclusivement par le chef de terre en compagnie de sa notabilité, avant d’être présenté sur la place du village.
dd/ask
