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Société Publié le mercredi 16 juillet 2014 | L’intelligent d’Abidjan

Lutte contre la vie chère / Jean-Louis Billon aux populations : Vous pouvez compter sur moi, les choses vont revenir moins chères

© L’intelligent d’Abidjan Par Serges T
Cérémonie de lancement officiel de la sélection des promoteurs des PME en réseau.
Jeudi 26 Juin 2014 Abidjan. M. Amadou Gon Coulibaly, secrétaire général de la présidence a parrainé la cérémonie de lancement officiel de la sélection des promoteurs des PME en réseau, organisé par l` Institut Ivoirien de l` Entreprise. Ph : Jean-Louis Billon
Le ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, Jean Louis Billon a entamé une visite dans directions régionales de son département. La tournée s’est faite à Yamoussoukro le lundi 14 juillet 2014.

Informer sur les actions du gouvernement pour promouvoir et développer les secteurs de l’artisanat et du commerce. S’imprégner des difficultés du terrain, appréhender les préoccupations et recueillir les propositions et suggestions des acteurs économiques, tels sont les leitmotiv de la tournée que Jean-Louis Billon a rappelés dans la capitale de la région du Bélier. Selon le ministre, l’Etat est conscient de la place de choix qu’occupe le secteur privé dans le développement socio-économique du pays, d’où l’adoption de mesures pour relancer ce développement. Toutefois, il a précisé que le gouvernement ne peut réussir ces actions que si chacun joue sa partition. « C’est de la conjugaison de nos efforts que naîtront les conditions favorables de la vision d’une Côte d’Ivoire émergente à l’horizon 2020 », a-t-il souligné. Raison pour laquelle, il a appelé à l’exemplarité des agents de l’Administration. « Il faut que vous soyez en règle. Si on aspire à être un pays développé, cela demande un changement de comportement », a-t-il dit.

Tracasseries routières, fiscalité, coût élevé des denrées alimentaires et manque de centrale d’achat pour les artisans
Autant de préoccupations sur lesquelles le ministre du Commerce a jugé bon de rassurer les populations de Yamoussoukro. « Vous pouvez compter sur moi. Il faut qu’on trouve d’autres moyens pour que les choses reviennent moins chères », dira-t-il en substance. Jean-Louis Billon a évoqué une étude de l’Ecole nationale de statistique et d’économie appliquée (ENSEA) sur le prix de la tonne au kilométrage. « On va actualiser cette étude pour voir ce qui se passe aujourd’hui. C’est-à-dire combien cela coûte de transporter une tonne de marchandise, l’igname, la tomate, la viande etc. Nous avons la tonne kilométrique transportée en Côte d’Ivoire la plus chère au monde. Et il y a plusieurs facteurs qui rentrent en ligne de compte. Le coût du transport est donc cher. Il y a beaucoup d’entraves au transport, et le transporteur répercutece qu’il a depensé sur ce qu’il a transporté. Et le commerçant qui paye tout répercute sur la marchandise. Ce sont des comportements qui doivent changer (...) trente-trois barrages ont été retenus sur l’ensemble du territoire national. En faisant Soubré, Gagnoa, Daloa et Yamoussoukro nous avons au décomptes déjà dépassé les trente-trois corridors. J’ai conduit moi-même, je les ai comptés. Moi je vous demande est il permis oui ou non de payer aux corridors ? Personne ne pourra vous réclamer de payer quelque chose qui est légal. Si un barrage n’est pas régulier, il faut avoir le courage de le dire et refuser de payer. Mais pour pouvoir le faire il faut être irréprochable, il faut être en règle. C’est un combat que nous menons,, nous sommes peinés de voir que les comportements ne changent pas. Et il faut qu’on mette de l’ordre. Ça c’est une première façon de lutter contre la cherté de la vie. Nous saurons quelle est la réalité des prix et nous travaillerons sur la fiscalité. Cette fiscalité si elle ne repose pas sur un vrai pied nous n’allons pas nous en sortir. On va y travailler quand même », a indiqué Jean-Louis Billon.
Diallo Harry, correspondant régional
Le ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, Jean Louis Billon a entamé une visite dans directions régionales de son département. La tournée s’est faite à Yamoussoukro le lundi 14 juillet 2014.

Informer sur les actions du gouvernement pour promouvoir et développer les secteurs de l’artisanat et du commerce. S’imprégner des difficultés du terrain, appréhender les préoccupations et recueillir les propositions et suggestions des acteurs économiques, tels sont les leitmotiv de la tournée que Jean-Louis Billon a rappelés dans la capitale de la région du Bélier. Selon le ministre, l’Etat est conscient de la place de choix qu’occupe le secteur privé dans le développement socio-économique du pays, d’où l’adoption de mesures pour relancer ce développement. Toutefois, il a précisé que le gouvernement ne peut réussir ces actions que si chacun joue sa partition. « C’est de la conjugaison de nos efforts que naîtront les conditions favorables de la vision d’une Côte d’Ivoire émergente à l’horizon 2020 », a-t-il souligné. Raison pour laquelle, il a appelé à l’exemplarité des agents de l’Administration. « Il faut que vous soyez en règle. Si on aspire à être un pays développé, cela demande un changement de comportement », a-t-il dit.

Tracasseries routières, fiscalité, coût élevé des denrées alimentaires et manque de centrale d’achat pour les artisans
Autant de préoccupations sur lesquelles le ministre du Commerce a jugé bon de rassurer les populations de Yamoussoukro. « Vous pouvez compter sur moi. Il faut qu’on trouve d’autres moyens pour que les choses reviennent moins chères », dira-t-il en substance. Jean-Louis Billon a évoqué une étude de l’Ecole nationale de statistique et d’économie appliquée (ENSEA) sur le prix de la tonne au kilométrage. « On va actualiser cette étude pour voir ce qui se passe aujourd’hui. C’est-à-dire combien cela coûte de transporter une tonne de marchandise, l’igname, la tomate, la viande etc. Nous avons la tonne kilométrique transportée en Côte d’Ivoire la plus chère au monde. Et il y a plusieurs facteurs qui rentrent en ligne de compte. Le coût du transport est donc cher. Il y a beaucoup d’entraves au transport, et le transporteur répercutece qu’il a depensé sur ce qu’il a transporté. Et le commerçant qui paye tout répercute sur la marchandise. Ce sont des comportements qui doivent changer (...) trente-trois barrages ont été retenus sur l’ensemble du territoire national. En faisant Soubré, Gagnoa, Daloa et Yamoussoukro nous avons au décomptes déjà dépassé les trente-trois corridors. J’ai conduit moi-même, je les ai comptés. Moi je vous demande est il permis oui ou non de payer aux corridors ? Personne ne pourra vous réclamer de payer quelque chose qui est légal. Si un barrage n’est pas régulier, il faut avoir le courage de le dire et refuser de payer. Mais pour pouvoir le faire il faut être irréprochable, il faut être en règle. C’est un combat que nous menons,, nous sommes peinés de voir que les comportements ne changent pas. Et il faut qu’on mette de l’ordre. Ça c’est une première façon de lutter contre la cherté de la vie. Nous saurons quelle est la réalité des prix et nous travaillerons sur la fiscalité. Cette fiscalité si elle ne repose pas sur un vrai pied nous n’allons pas nous en sortir. On va y travailler quand même », a indiqué Jean-Louis Billon.

Diallo Harry, correspondant régional
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