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Art et Culture Publié le samedi 19 juillet 2014 | L’intelligent d’Abidjan

Culture / Cercle des artistes pour l’émergence culturelle (Cape) : Des artistes font du développement culturel une de leurs priorités

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
Noël Dourey, président du Conseil de gestion du palais de la culture de Treichville
Le cercle des artistes pour l’émergence culturelle (Cape) est né. Ses fondateurs sont Noël Dourey, président du Conseil de gestion du palais de la culture de Treichville, Aimond William, président de la Fondation des artistes de Côte d’Ivoire et Didier Brissy dit Didier Fresh, membre fondateur du ministère authentique avec le rappeur Almighty. Ils ont présenté à la presse ladite structure le 17 juillet 2014 dans un restaurant à Cocody, en présence de quelques artistes-chanteurs et comédiens. Selon son président Noël Dourey, le but du Cape est de mettre le «cap sur une culture émergente». Il s’agit, pour lui, de «pousser les créateurs à prendre en main leur destin». De l’avis de l’artiste Noël Dourey, l’émergence que prône le Cape n’est pas une vue de l’esprit. «Nous sommes fatigués, de voir les artistes lancer à longueur de journée des SOS. Notre vision, c’est l’émergence culturelle. Aucune nation ne peut se développer sans les fondamentaux que sont les arts et la culture. Notre culture est rattachée à notre terroir. Comment pouvons-nous être émergents si notre terroir reste à la traîne ?».
La première action du Cape sera un «méga concert hommage» annoncé à Kong le 16 août 2014 avec pour parrain artistique le musicien gabonais Pierre Akendengué. Placé sous la présidence du ministre des Affaires présidentielles et député-maire de Kong, Brahima Ouattara et sous le parrainage du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko, une centaine d’artistes est annoncée. A cette occasion, un hommage sera rendu au président de la République, Alassane Ouattara qui, précise le président du Cape, «a posé des actes qui méritent d’être célébrés ». Le Cape qui se donne une raison de l’accompagner dans sa vision de l’émergence, salue les dispositions dans lesquelles le président de la République met les artistes pour leur permettre de créer.
«Il a insufflé à l’art et à l’activité culturelle un sang nouveau, admet Noël Dourey. Après de nombreuses prises en charges délivrées aux artistes pour les sortir de cas de maladies plus ou moins sérieuses, il a pris l’engagement devant la nation des les sortir de la précarité en leur octroyant des salaires et des villas. Il nous donne ainsi la chance de créer de bonnes de conditions», a soutenu le président du Cape. Le constat qu’il fait est qu’avec des conditions réunies, la culture ivoirienne pourra non seulement avoir plusieurs ambassadeurs, mais elle apportera des «ressources financières à même de résorber le chômage des jeunes et des femmes». Parce que, poursuit Noël Dourey, les investissements qui résulteront des ressources générées par l’art et la culture représenteront des entrées de devises et de recettes à l’instar des Etats Unis et des pays de l’Union Européenne.
Expliquant le choix porté sur cette ville du nord de la Côte d’Ivoire, Noël Dourey a fait savoir que «Kong en plus d’être une ville héroïque, historique, religieuse et culturelle a besoin de recevoir les artistes pour partager leur joie de vivre». La feuille de route que s’est fait établir le Cape est de parcourir tout le pays (implantation) et sensibiliser les populations sur le métier des artistes et témoigner de leurs difficultés. Avec le souci de redynamiser leur secteur d’activités, le Cape veut «faire en sorte que le métier d’artiste soit professionnalisé». Ce qui implique pour le Cape une régulation du domaine d’activité. «N’importe qui ne pourra se prévaloir du statut de producteur, distributeur et promoteur de spectacle. Il faut avoir une licence d’exploitation. Cela participera à nous rendre émergent au plan culturel», a indiqué le président du Cape qui entend mettre un accent particulier sur la formation. «C’est un problème au sein de la famille des artistes. Il faut que nous possédions les rudiments du métier que nous exerçons», a-t-il soutenu. Représentant le ministre des Affaires présidentielles, Ouattara Issiaka, le premier adjoint au maire, s’est réjouit du choix porté sur Kong par le Cape. «Nous étions orphelins, personne ne venait nous voir. Aujourd’hui », a-t-il mentionné.

Koné Saydoo
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