Dimbokro – Le préfet de la région du N'Zi, préfet du département de Dimbokro, Dr N'Guessan Obouo Jacques Stéphane, a demandé aux dirigeants du groupe agroalimentaire Olam Ivoire de délocaliser leurs usines du centre-ville.
Invité à la cérémonie de présentation des activités du groupe, vendredi, le préfet a interpellé les responsables locaux dudit groupe sur la possible nocivité des fumées émises par leurs installations industrielles, les invitant à rejoindre la zone industrielle où un terrain leur est réservé.
En effet, deux usines de préparation des noix de cajou, installées au centre-ville, produisent de la fumée noirâtre dénoncée par la population.
"Je vous ai dit que je vous ai réservé un terrain en zone industrielle de la ville. Mais vous avez refusé d'aller vous y installer, je ne sais pour quelle raison. Le terrain est là. Si vous n'y allez pas, on va penser à saisir les ministères de l'Industrie et des Affaires sociales pour qu'une grande mission vienne. La conséquence risque d'être catastrophique, que ce soit pour vous, que ce soit pour la population ou même pour les deux entités", a prévenu le préfet.
Selon l'administrateur civil hors grade, au-delà de la production de richesses, le fonctionnement de l'entreprise pose problème, en termes de la situation de l'usine et de la rémunération des employés.
"Je voudrais y revenir parce que, depuis notre arrivée, nos tympans ont toujours été frappés par de nombreuses plaintes. Et quand je me suis renseigné au niveau de la direction régionale de l'Industrie, ils m'ont dit que des études ont été faites pour déclarer que ce n'est pas toxique. Même si cette fumée n'est pas toxique, au moins, reconnaissons qu'une fumée est toujours nocive", a indiqué le Dr N'Guessan pour justifier sa décision.
Se disant prêt à soutenir cette délocalisation en ce qui concerne le terrain, le préfet a ajouté qu'il va incessamment relancer la mairie.
"Je vais voir la mairie pour qu'elle vous offre à présent le terrain en question... Je sais aussi que vous avez des problèmes de stockage et vous louez des magasins dans la ville. Il vous faut donc un grand terrain et de façon définitive et sans risque pour les populations. Car, c'est sûr qu'avec cette politique d'aider à la fois les populations de Dimbokro à planter l'anacardier, vous êtes ici pour toujours. En ce qui concerne ce site-là que vous occupez au centre-ville, je vous dis que tout le monde décrie cela. Il ne faut pas que le bonheur des populations soit en même temps leur malheur", a expliqué le préfet.
Lors d'une session, le Conseil régional a également souhaité la délocalisation des usines d'Olam Ivoire pour le même motif de pollution, rappelle-t-on.
(AIP)
Zgrp/kkp/kp
Invité à la cérémonie de présentation des activités du groupe, vendredi, le préfet a interpellé les responsables locaux dudit groupe sur la possible nocivité des fumées émises par leurs installations industrielles, les invitant à rejoindre la zone industrielle où un terrain leur est réservé.
En effet, deux usines de préparation des noix de cajou, installées au centre-ville, produisent de la fumée noirâtre dénoncée par la population.
"Je vous ai dit que je vous ai réservé un terrain en zone industrielle de la ville. Mais vous avez refusé d'aller vous y installer, je ne sais pour quelle raison. Le terrain est là. Si vous n'y allez pas, on va penser à saisir les ministères de l'Industrie et des Affaires sociales pour qu'une grande mission vienne. La conséquence risque d'être catastrophique, que ce soit pour vous, que ce soit pour la population ou même pour les deux entités", a prévenu le préfet.
Selon l'administrateur civil hors grade, au-delà de la production de richesses, le fonctionnement de l'entreprise pose problème, en termes de la situation de l'usine et de la rémunération des employés.
"Je voudrais y revenir parce que, depuis notre arrivée, nos tympans ont toujours été frappés par de nombreuses plaintes. Et quand je me suis renseigné au niveau de la direction régionale de l'Industrie, ils m'ont dit que des études ont été faites pour déclarer que ce n'est pas toxique. Même si cette fumée n'est pas toxique, au moins, reconnaissons qu'une fumée est toujours nocive", a indiqué le Dr N'Guessan pour justifier sa décision.
Se disant prêt à soutenir cette délocalisation en ce qui concerne le terrain, le préfet a ajouté qu'il va incessamment relancer la mairie.
"Je vais voir la mairie pour qu'elle vous offre à présent le terrain en question... Je sais aussi que vous avez des problèmes de stockage et vous louez des magasins dans la ville. Il vous faut donc un grand terrain et de façon définitive et sans risque pour les populations. Car, c'est sûr qu'avec cette politique d'aider à la fois les populations de Dimbokro à planter l'anacardier, vous êtes ici pour toujours. En ce qui concerne ce site-là que vous occupez au centre-ville, je vous dis que tout le monde décrie cela. Il ne faut pas que le bonheur des populations soit en même temps leur malheur", a expliqué le préfet.
Lors d'une session, le Conseil régional a également souhaité la délocalisation des usines d'Olam Ivoire pour le même motif de pollution, rappelle-t-on.
(AIP)
Zgrp/kkp/kp
