Prix de la recherche dans l’Enseignement supérieur Le ministre Gnamien Konan aux chercheurs, hier : « Que le fruit de vos recherches ne reste pas dans les tiroirs »

Pour maximiser l’engouement des chercheurs ivoiriens à la compétition d’esprit, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Gnamien Konan, a procédé au lancement officiel, hier, à son cabinet, du Prix de la recherche scientifique et de l’innovation technologique. S’adressant, de ce fait, à la communauté des chercheurs, potentiels candidats à ce prix, venus à cette rencontre de prestige, il a fait savoir que «la recherche et l’innovation sont le moteur du développement» d’un pays. «Vous pouvez chercher et découvrir des choses que vos prédécesseurs n’ont pas découvertes. Il ne faut pas que le fruit de vos recherches reste dans les tiroirs mais qu’il permette vite à notre pays d’atteindre son objectif d’émergence», a indiqué et fortement conseillé le ministre. Qui a surtout invité les chercheurs à orienter leurs travaux vers des domaines d’intérêt, tels que ceux de l’alimentation, de la santé ou encore de l’énergie fossile. Où «des questions restent à poser sur les dangers» chimiques ou autres qui menacent véritablement, a-t-il souligné, la vie des hommes. Son collègue de l’Industrie et des mines, Jean-Claude Brou, qui était à ses côtés, a déploré le fait que la part du Pib affectée à la recherche scientifique en Afrique soit seulement de 0,5%. Alors que, a-t-il argumenté, «la recherche doit jouer le rôle de catalyseur du développement de tous les secteurs d’activités». Présentant, de son côté, l’enjeu de ce prix créé depuis le 4 octobre 1995, Pr Kati-Coulibaly Séraphin, directeur général de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique, a proposé les 8 nouveaux domaines que les chercheurs-candidats devront embrasser. A savoir, l’agriculture, la civilisation, la gouvernance, l’environnement, les mines et l’énergie, la santé, les substances naturelles, les technologies. Il a signifié que le Prix comporte un diplôme et une dotation financière d’un montant de 5 millions F Cfa par domaine de recherches.