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Société Publié le mercredi 6 août 2014 | Le Mandat

Crise à l’UNJCI : Un Collectif veut engager des poursuites judicaires

La crise que traverse l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci) a suscité la création d’un collectif dénommé « Sauvons l’Unjci ». Ce groupe de soutien présidé par Jean-Louis Kobrissa, journaliste indépendant, a animé une conférence de presse hier mardi 05 août, à la Maison de la Presse d’Abidjan. Le Collectif a, au cours de sa rencontre avec la presse, dénoncé un certain nombre de manquement à l’encontre de Moussa Traoré (MT) revenant d’une sanction de six mois infligée par le Conseil national de la presse (CNP) le 20 janvier 2014. « Nous affirmons haut et fort que depuis la déclaration du 31 juillet dernier, du président statutaire et sa prise effective de fonction, Habiba Dembélé n’a plus aucune qualité pour diriger l’UNJCI. Par conséquent, nous ne la reconnaissons plus comme tel. Exigeons ici et maintenant la démission de Habiba Dembélé et de tous les membres indisciplinés du Conseil Exécutif. Et nous nous réservons le droit d’engager des poursuites judiciaires à leur encontre pour les éventuelles malversations qui auraient eu cours pendant le temps de l’intérim », a indiqué le Collectif. Pour lui, certains membres du Conseil Exécutif de l’Unjci ont violé les textes fondamentaux de l’Union. Le Collectif a fustigé également le blâme infligé à MT par le Conseil présidé par Habiba Dembélé. Pour le Collectif, l’article 27 du Règlement intérieur n’a pas été respecté. Pour faute d’audition de MT. Outre cette démarche déplorée par le Collectif, le conférencier a dénoncé l’attitude de la première vice-présidente et présidente par intérim qu’il trouve opposée au retour de MT. Se référant à l’article 28 du Règlement intérieur, Jean Louis et ses camarades du Collectif n’approuvent pas la conséquence de ce blâme. Qui met en déroute la candidature du président statutaire au prochain Congrès. Et pourtant, dit-il : « Nulle part dans nos textes, il n’est écrit que le blâme suspend le président statutaire de ses fonctions. Parce que l’article 26 de notre Règlement intérieur dit expressément que seul le Congrès peut suspendre un membre de l’union et à plus forte raison le président statutaire. Nous tenons aussi à préciser que même cette inéligibilité qui découlerait d’un blâme, est susceptible de recours devant le Congrès, conformément à l’article 31 de notre Règlement intérieur », a-t-il expliqué.
Aimé Dinguy’s N
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