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Société Publié le mardi 12 août 2014 | APA

Environ 200.000 hectares de forêt disparaissent par an en Côte d’Ivoire (officiel)

© APA Par DR
Lancement du Système Intégré de Gestion des Activités Forestières (SIGAF).
La Résidence OHINENE a servi de cadre, le Vendredi 22 Novembre 2013, à l’atelier de lancement du Système Intégré de Gestion des Activités Forestières (SIGAF) présidée par M. le Ministre des Eaux et Forêts, Mathieu Babaud DARRET
En Côte d’Ivoire, ce sont environ 200. 000 hectares de forêts qui disparaissent chaque année, occasionnant une perte annuelle de 21 milliards de francs cfa et un assèchement des cours d’eau ainsi qu’un réchauffement climatique dans ce pays qui sort d’une décennie de crise liée en partie au foncier rural.

« Aujourd'hui, la Côte d'Ivoire n'atteint pas 20% de couvert forestier alors qu'elle en avait 16 millions d'hectares en 1960 », a déclaré le ministre ivoirien des eaux et forêts, Mathieu Babaud Darret à l'occasion de la journée nationale de l'arbre célébrée, lundi, à Man (600 km à l'ouest d'Abidjan).

« Face à une telle situation, nous ne devons plus baisser les bras. Oui, nous devons lutter contre la catastrophe écologique et naturelle. C'est pourquoi, nous prévoyons l'organisation des états généraux de la flore et de la faune », a-t-il annoncé, soulignant que la journée nationale de l'arbre est l'expression de la volonté politique du gouvernement ivoirien de formaliser l'adhésion populaire en faveur de la restauration du couvert forestier.

« Cette journée vise à formaliser l'importance vitale de l'arbre et de la forêt dans notre environnement et son rôle dans le développement économique et social du pays.
Elle vise surtout à susciter chez le citoyen, l'amour et le respect de la nature, en particulier la flore et la faune pour une prise de conscience nationale en vue d'une gestion durable de notre patrimoine forestier », a expliqué M. Darret.

Dans sa lutte contre la déforestation, le gouvernement ivoirien a décidé de réprimer tout acte de déforestation après avoir pris des mesures d'interdiction de prélèvement de bois d'ébène et de sciage clandestin.

Les populations de Man ont pour leur part, souligné les effets néfastes de la déforestation dans leur région, indiquant être victimes des effets collatéraux de ce fléau notamment du changement climatique que subit cette ville, tout comme l'état de santé de ses montagnes.

«Nos montagnes sont malades. Nous devons les soigner. Il nous faut faire preuve de génie écologique pour les redorer », a plaidé le Directeur général des eaux et forêts, le Colonel Yamani Soro. « S'il est vrai que planter un arbre est un devoir civique, l'entretenir est un devoir patriotique », a-t-il ajouté.

De 16 millions d'hectares de couvert forestier en 1960, la forêt ivoirienne est estimée aujourd'hui, à moins de 5 millions d'hectares, menaçant 40 000 emplois.

PIG/sb/ls/APA
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