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Société Publié le mardi 12 août 2014 | AIP

Nestlé s’attaque au travail des enfants dans les exploitations productrices de cacao

Abidjan – La société Nestlé aide des centaines d’enfants qui travaillaient dans les exploitations productrices de cacao en Côte d’Ivoire dans lesquelles elle se procure cette matière première pour son chocolat, apprend-on d’un communiqué publié mardi.

Depuis deux ans, en collaboration avec son partenaire, International Cocoa Initiative (ICI), la société sensibilise les communautés productrices de cacao au problème du travail des enfants et aide les enfants travaillant sur les exploitations à reprendre le chemin de l’école.

« Nestlé offre aux agriculteurs de Côte d’Ivoire un support pratique et les moyens de réintégrer leurs enfants aux classes d’école », indique Sandra Martinez, qui est à la tête de la division globale ‘Chocolate and Confectionery’ de la compagnie.

Selon elle, la première étape consiste à identifier exactement ce qui se passe et où, en vue de résoudre le problème du travail des enfants dans les exploitations agricoles productrices de cacao.

D’après le communiqué, Fair Labor Association (FLA) a publié, mardi, son premier rapport sur la chaîne d’approvisionnement du cacao de Nestlé depuis que la compagnie a rejoint l’organisation, en soulignant les domaines dans lesquels la compagnie a besoin de faire davantage pour être en conformité avec le code de la FLA.

Leur évaluation aide à assurer l’efficacité du Nestlé Cocoa Plan qui cherche à améliorer les conditions de vie des producteurs de cacao et de leurs communautés, en remédiant au problème du travail des enfants tout en augmentant la productivité et en assurant un approvisionnement durable de cacao de bonne qualité.
Le rapport de la FLA suggère qu’une aide plus ciblée est souhaitée pour les enfants à risque.

Nestlé possède en outre son propre système pour surveiller et repérer les enfants qui travaillent ou qui sont à risque de travailler dans une exploitation productrice de cacao. Dans chaque communauté productrice de cacao, des officiers de liaison sont choisis par les résidents eux-mêmes et sont ensuite formés par un partenaire de Nestlé, ICI.

Les officiers sont capables de reconnaître les situations familiales dans lesquelles les enfants sont à risque de travailler dans les exploitations agricoles.

Ce modèle de « surveillance et éradication » est déjà en place dans 10 des 57 coopératives qui fournissent du cacao à Nestlé en Côte d’Ivoire. Toutes les coopératives seront couvertes d’ici fin 2016, souligne le texte.

Nestlé et l’ICI ont pris des dispositions pour aider les enfants identifiés comme étant à risque de travailler ou d’effectuer des tâches dangereuses. Au total 639 enfants reçoivent déjà de l’aide et des efforts pour en atteindre d’autres sont en cours.

De plus, la compagnie a aidé plus de 200 enfants à obtenir les certificats de naissance dont ils ont besoin pour s’inscrire à l’école et offre des kits de matériel scolaire et des uniformes aux familles.

Dans les communautés productrices de cacao en Côte d’Ivoire, les femmes ont plus tendance à envoyer leurs enfants à l’école.

Nestlé pilote donc des projets pour permettre aux mères d’enfants à risque de travailler dans les exploitations productrices de cacao de générer leur propre revenu, par exemple en cultivant et en vendant du manioc dont la culture peut générer assez de revenu pour envoyer deux enfants à l’école par foyer.

La compagnie cherche aussi à créer des programmes d’apprentissage et de formation professionnelle et des cours d’alphabétisation pour les enfants qui ont dépassé l’âge scolaire.

Elle met aussi en place des groupes qui seront employés par les villages pour entreprendre des activités à risque élevé, telles que la coupe des arbres, et l’épandage d’engrais sur les récoltes, de façon à minimiser les chances que ces tâches soient effectuées par des enfants.

« En tant que compagnie, nous faisons tout ce que nous pouvons, mais nous reconnaissons que tant que des enfants travailleront dans des plantations de cacao, il y aura toujours à faire », précise Mme Martinez.

(AIP)

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