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Société Publié le lundi 18 août 2014 | Le Monde d`Abidjan

Abengourou : accusé de leur faire vivre l’enfer la population et des menuisiers se soulèvent contre un industriel

Chaude journée le lundi dernier 04 Aout dans les locaux de la NSEFI (nouvelle société d’exploitation forestière de l’Indenie) appartenant à l’ industriel Lakiss Ibrahim. Une partie de la population et certains acteurs du secteur de la menuiserie environ une centaine, selon des témoignages recueillis sur les lieux ont fait irruption dans l’enceinte des locaux de l’entreprise. Si aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée, le bilan matériel est lourd : un grumier fraichement acquis partie en fumée. Trois cylindrés du parc auto incendiés par les manifestants. Des bureaux totalement saccagés sans compter le magasin central contenant le matériel de travail a aussi cramé. Une évaluation approximative de tous ces dégâts est de l’ordre de 300.000 millions de franc CFA selon la victime, Lakiss Ibrahim. A l’origine de cette colère hystérique contre cet industriel, la rareté du bois sur le marché. En effet, les acteurs du secteur de la menuiserie accusent les industriels du bois et notamment Lakiss Ibrahim président directeur général de la NSEFI de régner en maitre absolu, sans partage sur les bois de brousse, leur principale matière première. Une situation qui les a plongé dans l’inactivité depuis presque 8 mois ont-ils témoigné. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est la mission de la policière forestière venue d’Abidjan pour effectuer des saisies dans certaines scieries. Cette mission s’est heurtée dans la nuit du dimanche 04 Aout à une opposition des acteurs. Les explications de Coulibaly Hassane, menuisier, représentent de la coopération bois à la chambre des métiers au cours de la conférence de presse tenue au siège de leur organisation le vendredi 14 Aout « nous sommes des artisans, et aujourd’hui nous n’avons pas le bois qui est notre matière première. Lorsque nous allons vers les industriels pour qu’ils nous livrent, ils refusent de nous livrer du bois. Leur priorité, c’est l’exportation. Or nous, nous faisons du local. Donc nous nous débrouillons avec quelques livreurs qui nous ravitaillent dans nos ateliers. Et lorsque nous avons le matériel, les agents des eaux et forêts viennent jusque dans nos ateliers pour prendre ce bois. C’est ce qui s’est passé hier (Ndlr dimanche 04Aout) avec la police forestière. Nous avons le ras-le bol, nous n’avons pas demandé à avoir le bois clandestin. Cela fait prêt de 8 mois que nous ne travaillons pas. Nous avons croisés le préfet, il nous a répondu que le sillage est interdit. Nous lui avions suggéré de nous aider afin qu’on trouve un terrain d’entente avec les industriels pour qu’ils nous fassent des prix raisonnables, à défaut qu’on installe des dépôts de façon légale dans la ville où nous pourrons aller nous ravitailler». Une situation qui n’est pas loin de devenir une bombe sociale si rien n’est envisagé par les autorités pour trouver une situation selon Ouattara Mamadou, deuxième délégué bois à la chambre des métiers. Selon ses statistiques, la faitière regroupe 961 artisans (tapissiers, fabricants de cercueils et menuisiers) pour le seul département d’Abengourou pour 110 ateliers avec un personnel d’une moyenne de 26 par atelier s’est inquiété ce délégué. Ces artisans qui disent ne pas êtres opposés au décret interdisant le bois sillé clandestinement recommande à l’état de revoir sa copie si tant est que le bois en Côte d’Ivoire ne suffit plus pour alimenter les nationaux. « Si le bois ne suffit plus pour permettre aux ivoiriens, qu’on arrête purement l’exportation du bois afin d’arrêter la souffrance des habitants de la Côte d’Ivoire ». ils ont lié leur responsabilité dans les actes destruction de l’entreprise : « nous sommes des responsables la chambre des métiers est une entité crée par l’état. Nous ne sommes pas concernés par ce qui est arrivé. Lakiss n’est pas le seul industriel pourquoi c’est chez lui que les gens sont partis. C’est lui seul qui a des problème avec tout le monde dans la ville, avant d’annoncer une grève de l’ensemble de tous les corps de métiers à Abengourou si rien n’est fait dans les jours proches » ont-ils menacé.

La réaction de la victime :
Lakiss Ibrahim : « il n’y a pas d’autorité à Abengourou » : réagissant à la suite des actes de barbarie dont sa société a été victime, l’infortuné pointe un doit accusateur sur les autorités de la ville qui semblent laisser faire là où force devrait rester à la loi. « Avec tout ce qui s’est passé, je peux dire que l’état est vraiment faible. Il n’y a pas d’autorité à Abengourou. Je n’ai pas de protection » s’est exclamé sur un ton amer Lakiss. Aussi, a-t-il rejeté les accusations tendant à le faire passer pour celui qui serait à l’origine du manque d’activités des menuisiers. Il dit agit conformément à la loi qui lui confère un périmètre bien défini pour l’abattage des arbres. Puis d’ajouter qu’en tant qu’opérateur économique payant régulièrement ses impôts, il ne peut tolérer une quelque exploitation dans son périmètre par des clandestins : « tout industriel dans le domaine du bois a le droit de recourir à la police forestière parce que c’est seule la police forestière qui est habilitée à contrôler bien les périmètres. Il faut qu’on respecte les lois. Nul n’est au dessus de la loi. Je ne suis pas le seul industriel de la Côte d’Ivoire. Si tu viens chez mois que tu ne trouves pas ce que tu veux va ailleurs. C’est un décret qui interdit le sillage clandestin » s’est –il défendu. Il dit donner une suite judiciaire à cette affaire.



SIKENSI : UN AUTRE ENFANT RETROUVE MORT AU QUATIER DIOULABOUGOU
Un enfant âgé à peine d’un an trois mois et répondant au nom de SOLO SIDIBE a été retrouvé mort à 500 mètres du domicile de ses grands-parents au quartier dioulabougou. Selon la grand-mère de l’enfant, dame KARIDJA DIALLO, la mère du garçonnet, kani Diakité qui se trouve être sa fille est venu leur rendre visite avec son garçonnet. Le mardi 12 août dernier le garçonnet accompagné de deux autres enfants sont allés s’amuser à proximité de la cours familiale .Quelques minutes après, interpellé par leur grand-mère, les enfants rentrent à la maison sans le petit SOLO .A la question de savoir oû il était , les autres enfants répondent qu’il est Assi dehors et qu’il refuse de rentrer.La grand-mère décide donc d’aller le récupérer.Surprise ! Point de SOLO .L’enfant n’est point là où les autres l’avaient laissé .Depuis ce jour donc, la famille est à la recherche de l’enfant.La petite rivière qui se situe non loin du domicile a été passée au peigne fin. Tout le quartier a été fouillé. C’est q seulement après 5 jours de recherche que l’on a retrouvé le corps sans vie et en putréfaction du petit Solo non à près de 500 mètres du lieu où il avait joué avec ses camarades au grand étonnement de ses parents et de tout le quartier.Ce endroit , expliquent des habitants du quartier avait été fouillé de fin en comble. Comment l’enfant qui marche à peine a –t-il pu se retrouver dans cet endroit ?s’agit –il d’un crime crapuleux ? surtout que dans ce même quartier , il y a à peine un an deux enfants avaient été retrouvé morts pratiquement dans les mêmes conditions. Seule l’enquête de la police ouverte à cet effet nous situera.

Konan Kan à Sikensi
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