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Politique Publié le mardi 19 août 2014 | Partis Politiques

Election au Rassemblement des jeunes républicains (RJR)/ Konaté Moussa : « Pourquoi je suis candidat »

© Partis Politiques Par DR
RJR: déclaration de candidature du secrétaire de la section universitaire de Bouaké
Juillet 2014. Bouaké. Konaté Moussa, secrétaire de la section universitaire de Bouaké candidat au poste de président de la jeunesse du RDR.
- Qui est exactement Konaté Moussa ?
Je suis KONATE MOUSSA, Etudiant en 1ère année de l’école doctorale des Sciences de Gestion. Je suis Responsable RJR de la section universitaire de Bouaké ; Titulaire d’un Master 2 Professionnel en Audit et Contrôle de Gestion, je suis également Président de la Renaissance Etudiante et Scolaire (RETS), plate forme des organisations d’étudiants
et Secrétaire Général National du Comité des Elèves et Etudiants de Côte d’Ivoire (CEECI). Initiateur de la signature universitaire de non violence ; je suis Lauréat du Premier prix de la pacification de l’espace universitaire. Par ailleurs je suis Lauréat du diplôme d’honneur pour les actions en faveur de l’école dans les zones CNO. Aujourd’hui candidat au poste de président national du RJR.

- Vous avez décidé d’être candidat au poste de président national du Rjr. Peut-on savoir pourquoi ?
Au regard de mon parcours associatif et politiques, parcours qui m’a permis d’avoir une somme importante d’expériences, j’ai donc décidé d’être candidat pour me mettre définitivement au service de mon parti, cela afin de contribuer à l’impulsion d’une dynamique nouvelle à cette instance du RDR. Je suis candidat pour redémarrer la mobilisation et la confiance des jeunes autour et pour notre parti afin d’obtenir la réélection de notre mentor le Président Alassane Ouattara dès le 1er tour de l’élection présidentielle prochaine.
Je suis candidat pour réconcilier le RDR avec les attentes des militants jeunes de notre parti notamment la problématique de l’emploi et la reconnaissance des sacrifices consentis par eux durant le combat pour l’accession eu pouvoir d’Etat.
Aujourd’hui, nous devons nous consacrer à la recherche de solutions aux vrais problèmes des militantes et militants jeunes du RDR.

- Quel est votre parcours politique ?
Responsable RJR de la section universitaire de Bouaké, à cet titre j’ai été acteur de toutes les actions de masse visant à promouvoir ou à défendre l’intérêt du parti à Bouaké. J’ai par ailleurs été membre de plusieurs associations et mouvements de la société civile. Ce qui a forgé en moi une forte expérience que je viens mettre au service de mon parti .Par ailleurs, j’ai été à la base de plusieurs actions en faveurs de notre Candidat Alassane Ouattara en 2010 notamment sa visite à l’Université de Bouaké après que l’accès de celui de Cocody lui ait été refusé par la fesci ;J’ai été aussi chargé des élections à l’université de Bouaké pour le compte de mon parti .

- Vous êtes responsable d’un mouvement estudiantin. Allez-vous abandonner cette responsabilité si vous êtes élu à la tête du Rjr, et ne craignez-vous pas qu’au niveau de votre Association, on ne vous taxe de rouler politiquement pour un camp ?
Pour porter ma candidature, je me suis en congé de toutes responsabilités syndicales ; l’issue des résultats déterminera si oui ou non je dois poursuivre dans le syndicat étudiant ; noter que depuis 1995 J’ai été successivement responsable de FESCI, puis Secrétaire Général National du CEECI et aussi Président de la RETS ; peut être faut il que je m’arrête à cet niveau. Mais en tout état de cause, je vous rassure que mon congé n’a pas mis en congé la RETS ni le CEECI, les activités de ces organisations se poursuivent. Pour ce qui est de rouler politiquement pour un camp ou pas, sachez que la RETS qui est une plate forme syndicale et le CEECI sont des organisations avec des personnes aux origines politiques diverses mais connues, donc ma posture n’étonne personne au sein des dits mouvements estudiantins parce que je ne fais qu’affirmer ma position politique.

- Le comité d’organisation du 3è congrès du Rjr vient d’annoncer les conditions de candidature. Au regard de celles-ci, vous estimez-vous éligible notamment au niveau de l’âge ?
Oui, bien évidemment, sinon je ne serai pas entrain de faire cet interview. Je voudrais en profiter pour rendre un hommage à tous ces anciens du RJR qui dans des moments de difficultés ont su faire exister le RJR. Je salue ici Habib Sanogo ,1er pdt du RJR ,Odjé Tiakoré ,et aujourd’hui Karamoko Yayoro et toute son équipe. Je veux leur rendre hommage parce que c’est le courage et l’intelligence qui les a caractérisé qui fait qu’aujourd’hui, moi plus jeune, je peux prétendre diriger le RJR .Dans les jours à venir, je les rencontrerai pour prendre leurs conseils avisés

- Qu’est-ce que vous entendez proposer de nouveau, et quelles actions envisagez-vous de mener en cas d’élection à la tête du RJR ?
Ma candidature a pour objectif de faire en sorte que le RJR soit en cohérence avec sa vocation première ; un véritable outil de mobilisation à la disposition des autres structures du parti. Il s’agira donc pour nous de créer les conditions d’une nouvelle dynamique de mobilisation.
Nous allons faire promotion des actions du chef de l’Etat, notre Président Son Excellence Alassane Ouattara sur le plan national et international pour lui assurer la victoire au 1er tour de l’élection 2015.
Nous allons restructurer toutes les bases du RJR avec pour mission principale de les étendre. Nous irons à la conquête de nouveaux espaces.
Nous allons mettre en place un système d’écoute permanent et efficace, au fin de recueillir les préoccupations de nos militants et d’y apporter des réponses concrètes.
Nous allons établir un fichier moderne permettant d’identifier l’ensemble des Jeunes Républicains sur l’étendu du territoire national et à l’international.
Nous allons procéder à la formation de tous nos militants afin d’avoir des militants responsables, conscients de leurs droits et de leurs devoirs ; mais aussi capable de tenir un débat devant n’importe quel adversaire politique.
Nous allons instituer une journée commémorative de nos martyrs « dite Journée du souvenir » afin de rendre plus concret le devoir de mémoire.
Nous allons avec les jeunesses des partis frères de l’international libéral créer un mécanisme de coopération en faveur de nos militants.
C’est pourquoi l’un des principes fondamentaux de l’action de notre mandat sera de favoriser le brassage des groupes, et de mettre en valeur nos extraordinaires complémentarités pour la construction d’une véritable équipe de la jeunesse du RDR avant les élections de 2015.

- Pour ce qui est de l’emploi....
Les jeunes aspirent à un emploi qui correspond à leurs talents, leurs attentes et leurs compétences. L’emploi constituera donc l’une des priorités majeures de notre mandat pour que nous jeunes subvenions à nos besoins existentiels, arrêtions enfin de tendre la main et de continuer le « vieux père voilà ton fils ».

Nous allons élaborer un compendium de nos militants afin de mettre en valeur toutes les compétences qui existe dans nos rangs en vue de favoriser leur insertion professionnelle.
Nous mettrons à la disposition de nos militants l’ensemble des informations du gouvernement relatif à la politique de l’emploi.
Nous aiderons à s’insérer dans la vie active à travers un suivi pour le financement des projets de nos jeunes dans le secteur informel et formel.
Nous ferons la promotion du bénévolat de nos militants RJR à des tâches d’intérêt général afin que les jeunes qui auront fait la preuve de leur dévouement à l’intérêt public soient aidés à intégrer des emplois.
Nous créerons la proximité entre les structures étatiques d’aides à l’emploi et au financement des projets jeune avec les militants RJR.

- La campagne électorale va certainement coûter cher. Avez-vous des soutiens et les moyens pour convaincre les électeurs sur l’ensemble du territoire ?
Je crois que ce ne sont pas les moyens qui convaincront les électeurs, mais plutôt nos idées et notre vision qui feront porter le choix des électeurs sur nous.

- Pourquoi avez-vous annoncé votre candidature à Bouaké et pas à Abidjan ?
La raison est simple, je suis responsable d’une section à Bouaké. Ma candidature est portée par les jeunes de cette localité et soutenue par tous les responsables politiques du parti dans cette région. Aussi, Bouaké est une ville emblématique dans le combat du RDR. C’est la bas que j’ai fais mes armes au RDR.



- Quels seront les grands axes de votre campagne, et quels sont les messages que vous véhiculerez pendant la campagne ?
Les grands axes seront : la mobilisation autour du Président Alassane Ouattara pour sa réélection au 1er tour, l’employabilité des militants jeunes du RDR. Pour le discours pendant la campagne, il s’agira de la mobilisation, de l’union au sein du parti, la promotion des efforts consentis par le Chef de l’Etat, les possibilités d’emploi existants pour les jeunes.

- Au plan politique, votre parti, le Rdr, est constamment vilipendé par de jeunes leaders d’opinion tant de l’opposition que d’un parti membre du Rhdp. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
Pour moi c’est l’expression de la démocratie et la démonstration de ce qu’avec le RDR au pouvoir, la liberté d’expression est une réalité ; parce que sous les régimes passés il n’était pas possible de critiquer de façon moins véhémente même le parti au pouvoir sans risquer de se voir visiter par les escadrons de la mort.
Cependant ce qui font ces attaques doivent savoir que Alassane Ouattara est le Président de la République de Côte d’Ivoire donc Président de tous les ivoiriens et par ailleurs notre mentor à nous militants du RDR. Par conséquent nous n’allons plus accepter de voir notre mentor et notre parti vilipendé sans réaction. Notre réaction sera d’autant plus facile que les œuvres du Chef de l’Etat sont devant tous ; argument contre argument, je serai à même de faire écrouler les mensonges qui servent de base d’attaque contre le PRADO. Dans tous les cas, ceux qui s’adonnent à ces attaques, qu’ils soient de l’opposition ou du RHDP me connaissent tous, alors à bon entendeur salut.

- La réconciliation nationale, l’Emergence de la Côte d’Ivoire, des élections apaisées en 2015, vous y croyez ?
Oui, j’y crois parce que nous avons un Président de la République formidable, aussi parce que sans conviction rien n’est réalisable.


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