Les banques ont pris des dispositions, relativement à la très contagieuse fièvre hémorragique à virus d’Ebola. Ainsi, on fait le constat ici et là, de ce qu’à l’entrée de certaines institutions bancaires, un agent, du gel hydro alcoolique en main, pulvérise les mains des clients, depuis quelques jours. De façon générale, les agents exerçant aux guichets ou qui sont en contact avec les clients, portent des gants et des cache-nez. Rappelons que ladite fièvre s’introduit dans la population humaine après un contact étroit avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques d’animaux infectés. En Afrique, l’infection a été constatée après la manipulation de chimpanzés, de gorilles, de chauves-souris frugivores, de singes, d’antilopes des bois et de porcs-épics retrouvés malades ou morts dans la forêt tropicale. Elle se propage ensuite dans les communautés par transmission interhumaine, à la suite de contacts directs (peau lésée ou muqueuses) avec du sang, des sécrétions, la sueur, des organes ou des liquides biologiques de personnes infectées, ou de contacts indirects par l’intermédiaire d’environnements contaminés par ce type de liquides. Les rites funéraires au cours desquels les parents et amis du défunt sont en contact direct avec la dépouille peuvent également jouer un rôle dans la transmission du virus Ebola. Le sperme peut continuer de transmettre le virus jusqu’à sept semaines après la guérison clinique. Soulignons que la fièvre hémorragique à virus d’Ebola qui est entrée en Afrique de l’ouest, depuis février 2014, a fait, à ce jour, près de 1.400 morts.
Dominique FADEGNON
Dominique FADEGNON
