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Société Publié le mardi 26 août 2014 | Ivoire-Presse

Echecs scolaires dans le nord du pays : Invité par Union des Jeunes de la Région du Poro (Ujrp), le proviseur du lycée FHB de Korhogo explique les causes


Sollicité par l’Union des Jeunes de la Région du Poro (UJRP) pour débattre sur le thème : « causes des échecs scolaires actuels dans la région du Poro : solutions et perspectives », M. Zié Coulibaly, proviseur du Lycée Houphouët-Boigny de Korhogo s’est entendu sur les causes profondes de l’échec scolaire à Korhogo et plus généralement dans le nord de la Côte d’Ivoire. C’était le samedi 19 Aout, à la mairie d’Adjamé,
D’entrée de jeu, Coulibaly Doyéré, Président de l’Ujrp, a dénoncé ce qu’il a qualifié de situation catastrophique, en s’appuyant sur les résultats aux derniers examens du Cepe et de l’entrée en sixième dans la région du Poro. Pour lui, le taux de réussite de 44,26%, alors que la moyenne nationale est de 79,13% est un désastre. Une assertion tempérée par le conférencier.
Le conférencier, M. Zié Coulibaly a commenté les résultats au CEPE et à l’entrée en sixième dans la région. Il a estimé que les jeunes de l’UJRP devraient être fiers du taux de réussite (44,26%) des tout-petits. Car pour lui, le tout n’est pas d’avoir 79,13% d’admis au plan national pour retrouver, quelques années après, une grande partie d’entre eux éjectés du système éducatif. Selon ce dernier, les résultats de fin d’année doivent refléter la valeur des élèves.
Selon le conférencier, une des causes majeures de ces échecs est la guerre qu’a connue la Côte d’Ivoire. Celle-ci a désorganisé le système éducatif au nord, pour l’avoir durement impacté, avec ses effets collatéraux. Une autre raison et non des moindres vient en deuxième position. Il s’agit de la qualification des enseignants. Ces dernières années, poursuit M. Zié, l’on en voit de plus en plus jeunes qui ont, eux-mêmes, des niveaux qui laissent à désirer. Le proviseur a aussi dénoncé le problème de formation des formateurs qui ne permet plus de renforcer les capacités opérationnelles des enseignants. Il a souligné également le manque d’infrastructures idoines pour l’apprentissage. Une difficulté pour lequel Zié Coulibaly a appelé les autorités à soutenir davantage le secteur éducation-formation dans le nord du pays. En outre, il a relevé les nombreux dysfonctionnements de l’administration dans le cycle primaire. Sans oublier. Les collectivités locales décentralisées ont été exhortées à accompagner l’Etat pour relever les infrastructures scolaires du pays.
Les parents ont été, quant à eux appelés à jouer leur rôle d’éducateurs.

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