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Politique Publié le mardi 2 septembre 2014 | La Synthèse

Qui pour diriger les enseignants du RDR ? / Pr Coulibaly Lacina (candidat): «Mes atouts pour convaincre»

Coulibaly Lacina est professeur titulaire des universités, vice-président de l’Université Nangui Abrogoua. Il veut être à la tête des enseignants membres du parti d’Alassane Ouattara, le Rassemblement des Républicains (RDR). La Synthèse a rencontré celui qu’on présente comme le plus sérieux des candidats au poste de président du Rassemblement des enseignants républicains(RER). Entretien.
M. Coulibaly, vous êtes l’un des prétendants au poste de président du Rassemblement des enseignants Républicains (RER) pour le congrès prochain du 13 septembre 2014. Qu’est-ce qui vous pousse à cela ?
COULIBALY LACINA : On pourrait résumer notre ambition au fait suivant: c’est que nous sommes à une année de préparation d’une élection présidentielle importante et les enseignants républicains sont la cheville ouvrière du Rassemblement des républicains de Côte d’Ivoire (RDR). Les enseignants républicains sont dans le processus électoral : dans la mobilisation, dans la formation, dans les bureaux de vote et à la Commission électorale indépendante (CEI). Et après quelques années de gestion de pouvoir, c’est vrai que sur le plan national, on voit les grands travaux du Président de la République, mais il y a peu de démobilisation au niveau des enseignants républicains. Donc ce congrès est bien venu pour pouvoir galvaniser nos camarades. Et pour cela il faut une personnalité qui puisse fédérer toutes les énergies et créer cet engouement-là ; de sorte que les enseignants du RDR soient à pied d’œuvre pour préparer la victoire du chef de l’Etat, le président Alassane Ouattara. J’ai estimé qu’après ce que j’ai acquis comme expérience au sein du RER, j’ai des atouts et je suis capable de diriger cette structure aujourd’hui, d’où ma candidature pour en être le président.
Qu’est-ce qui vous fonde à croire que vous pouvez faire l’affaire du RER aujourd’hui en étant à la tête de la structure ?
C.L.: Quelques valeurs nous permettre d’espérer être le président des enseignants républicains. D’abord ce n’est pas moi qui le dis, vous pouvez consulter tous ceux que vous voulez. Il y a une dose de capacités de travail que nous avons, il y a le fait que nous avons une parfaite connaissance du système éducatif ivoirien, c'est-à-dire du préscolaire, du primaire, du secondaire et du supérieur. Nous avons aussi une expérience administrative qui nous permet de cerner tous les aspects qui concernent l’enseignant et notamment l’enseignant républicain pour avoir été sept (7) ans dans le Bureau exécutif sortant et aussi et surtout pour avoir été à leur écoute. Nous savons les problèmes qui les concernent. Nous savons trouver les leviers en comptant, bien entendu, sur eux et avec une bonne compréhension du secrétariat général de notre parti pour faire avancer les choses et les mettre en ordre de bataille pour les élections prochaines.
Si, à l’issue du congrès prochain du 13 septembre 2014, vous êtes porté à la tête des enseignants républicains, que feriez-vous concrètement pour remobiliser les enseignants du RDR ?
C.L.: Dans un premier temps, c’est de mettre tout le monde en ordre de bataille. Ça consistera à les galvaniser, à prendre au premier niveau et à traiter avec diligence la problématique de la valorisation des enseignants républicains. Nous pensons que c’est un nœud du cordon qu’il faut chercher à résoudre. Et notre approche c’est de pouvoir, après notre élection le 13 septembre, très rapidement, organiser un séminaire pour élaborer un plan stratégique de valorisation des enseignants républicains. Ce plan va décliner tous les axes possibles de valorisation que nous allons porter à la connaissance du Secrétariat général de notre parti pour qu’un point d’honneur soit réservé au traitement de cet aspect. Cela va d’abord mettre les enseignants en confiance; ensuite la structuration du bureau va permettre d’avoir des points d’encrage sur tout le territoire. Nous entendons diviser la Côte d’Ivoire en six zones géographiques desquelles viendront des super-dirigeants (si on peut les appeler ainsi) représentants du Bureau national. Donc cette fois-ci le Bureau national aura une forte décentralisation. Au moins six membres viendront de l’intérieur du pays pour tenir compte de la préoccupation des enseignants qui voudraient participer activement à la vie du Bureau national exécutif. A cet effet, c’est une réforme majeure qui permettra de les intéresser très rapidement au système. Et puis nous allons amplifier l’action d’implantation. Il y a certaines localités qui ne sont pas encore couvertes par le Rassemblement des enseignants républicains, pourtant qui participent au processus électoral. L’enjeu dans le deuxième semestre sera de pourvoir tout cet environnement de représentation. Donc voilà un peu notre plan, lequel pourra permettre de mettre les enseignants en confiance et de doter le RDR d’un outil politique très fort pour pouvoir aborder très facilement l’échéance des élections à venir.
Vous avez un plan ambitieux au profit des enseignants républicains mais vous avez aussi des adversaires qu’il faut battre pour en arriver là. Les craignez-vous ?
C.L.: Bon, par respect, nous allons dire oui. Sinon, nous n’avons pas peur de nos adversaires, d’autant que nous sommes issu du Bureau national qui est l’émanation de tous les problèmes qui se trouvent sur le terrain. La stratégie que nous avions dans le bureau passé, c’était d’affecter chaque acteur du bureau sur des axes de gestion. Par exemple moi j’avais l’axe de gestion de Bouaké, Katiola, Niakara, Tortilla, Dabakala. Donc ce bureau-là s’est réuni pour pouvoir désigner un candidat et ce candidat a eu un suffrage très important de 76,50% à peu près ; ce candidat c’est le professeur Coulibaly Lacina que je suis, face à l’adversaire Kouyaté qui n’a obtenu que 23,50%. Donc ce n’est pas à négliger ce score. Nous pensons que les enseignants républicains, à la base, sont plus que mobilisés pour nous. Ils veulent réserver un score de 80% pour que leur structure soit très considérée. Et nous avons les atouts et les hommes, puisque nous avons presque tout le Bureau national qui nous soutient et donc presque tous les animateurs des différents axes.
C’est vrai que vous êtes issu du Bureau exécutif national sortant du RER et c’est un atout de vous considérer comme le candidat du bureau sortant…
C.L.: Nous sommes légalement et légitimement le candidat du Bureau sortant parce qu’il y a eu un processus et tout le monde était engagé y compris M. Kouyaté qui est aujourd’hui mon adversaire. Dans ce processus, il a été battu : 13 voix pour le professeur Coulibaly et 4 voix pour Kouyaté. Donc légitimement et légalement, nous sommes l’émanation du Bureau national. Mais nous entendons aller à ces élections en respectant nos adversaires, avoir un discours courtois et faire valoir le programme ambitieux qui est le nôtre.
Professeur, à quelques semaines de leur congrès, que dites-vous aux enseignants républicains ?
C.L.: C’est un message de forte mobilisation parce qu’il se joue là l’existence même du RER et il se joue également l’élection du président de la République, Son Excellence Alassane Ouattara, à la présidentielle prochaine. Les enseignants républicains doivent être mobilisés et venir porter un suffrage, on ne va pas dire soviétique, mais un suffrage de l’ordre de 80%, sur ma personne, le professeur Coulibaly Lacina, afin qu’à l’intérieur du RDR, le RER soit respecté, mais aussi face à nos adversaires.

Réalisé par Marina NOUAN
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