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Politique Publié le mercredi 10 septembre 2014 |

Réconciliation/Audiences publiques de la CDVR: communiqué relatif à la journée du lundi 08 septembre 2014

© Par Atapointe
Réconciliation: Ouverture des audiences publiques de la CDVR
Lundi 8 Septembre 2014. Abidjan. Ivoire Golf Club. La Commission dialogue-vérité et réconciliation (CDVR) lance les audiences publiques qui constitue la dernière étape de son mandat.
La première session des audiences publiques organisées par la CDVR s’est tenue ce lundi 8 septembre 2014. Elle a permis de mettre en évidence plusieurs violations des droits humains survenues en Côte d’Ivoire durant la période post-électorale de 2010-2011 à Sassandra, à Yopougon, à San Pedro et à Divo.
La première violation entendue a été perpétrée dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire en 2011. Dans cette région, un village a été la cible de communautés coalisées pour procéder à des exécutions sommaires d’autochtones dont ils convoitaient les terres. Les représentants du village martyr ont décrit devant la Commission le déroulement de ces meurtres qui ont fait 66 tués. Ils ont révélé le mécanisme suivant lequel les auteurs s’étaient réparti les rôles.
Un des “perpétrateurs“ de ces homicides, saisi par le remords, a tenu à demander pardon aux victimes de ses actes. En réponse, les représentants des victimes ont à leur tour accepté de pardonner à leurs bourreaux.
Un second cas d’exécution sommaire a été traité au cours de cette première audience. Il a été décrit par le père des victimes. A Yopougon, 5 fils d’une même famille ont été tués de balles dans la tête et à la poitrine par des meurtriers qui sont venus masqués au domicile du témoin. Ces hommes ont abattu froidement ses enfants et brûlé leurs corps parce que leur exerce la fonction d’imam.
La Commission a eu à connaître de deux cas de viols perpétrés par des agents en uniforme sur une jeune fille et sur une jeune femme à et à Adjamé. Un des viols a débouché sur une grossesse non désirée qui a détruit la vie de la victime qui a fait le récit de sa vie devant la Commission.
Le dernier cas examiné se rapporte à la destruction de l’outil de production d’une femme entrepreneur qui possédait une scierie. Non seulement la victime a été ruinée mais les centaines d’employés qui travaillaient dans son entreprise se trouvent au chômage et sans perspective d’avenir.
Toutes ces victimes frappées par la tragédie provoquée par la crise post-électorale ont accepté de pardonner les torts qui leur ont été causés.


Fait à Abidjan le lundi 08 septembre
la C D V R
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