Abidjan (Côte d’Ivoire) Le tabagisme est à la base de 5000 décès en Côte d’Ivoire et fait dépenser annuellement près de 28 milliards de FCFA au gouvernement, a révélé, mercredi à Abidjan, Lacina Tall, Président de l’Ong Club Unesco universitaire pour la lutte contre la drogue (Glucod), proposant que les Etats Ouest-africains interdisent la responsabilité sociale des firmes de tabac.
«Nous souhaitons l’interdiction de la responsabilité sociale des firmes du tabac c’est-à-dire, l’interdiction du financement que les entreprises de tabac apportent à nos Etats pour la lutte contre le paludisme ou encore le Sida», a soutenu Lacina Tall, au cours d’une conférence de presse dans les locaux de la représentation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Abidjan.
Pour lui, « ces financements sont une façon de corrompre nos gouvernants pour les éviter d’adopter des lois rigoureuses contre la consommation du tabac qui est à la base de 5000 décès par an en Côte d’Ivoire ».
Dans la foulée M. Tall a condamné « l’intrusion de l’industrie du tabac dans l’adoption des projets de directives communautaires en matière de taxation des produits du tabac et au-delà dans toutes les actions des gouvernants tendant à protéger la santé et relever l’économie des pays ».
Il s’est également insurgé contre « l’analyse erronée » que fait l’industrie du tabac sur la nécessité pour les pays de l’Afrique de l’Ouest d’uniformiser leur politique fiscale, utile à la régionalisation souhaitée par les chefs d’Etat.
« Nous appelons toutes les organisations internationales de lutte contre le tabac et en premier chef, l’Organisation mondiale de la santé (Oms) et toutes les autres structures ainsi que les réseaux à se mobiliser pour faire échec à cette nouvelle interférence de l’industrie du tabac au sein de la Cedeao et de l’Uemoa », a lancé le président du Glucod.
Il a en outre, invité les députés de la Cedeao et de l’Uemoa à soutenir les projets de directives pour marquer leur attachement à la santé des populations de la sous-région. En Côte d’Ivoire, le coût de la prise en charge correcte des patients tabagiques est estimé à 28 milliards de FCFA par an.
Le pays enregistre annuellement 5000 décès liés au tabagisme avec une tranche d’âge comprise entre 40 et 70 ans. La Côte d’Ivoire a ratifié le 28 janvier 2010, la Convention cadre de l’Oms relative à la lutte anti-tabac (Cclat).
SB/ls/APA
«Nous souhaitons l’interdiction de la responsabilité sociale des firmes du tabac c’est-à-dire, l’interdiction du financement que les entreprises de tabac apportent à nos Etats pour la lutte contre le paludisme ou encore le Sida», a soutenu Lacina Tall, au cours d’une conférence de presse dans les locaux de la représentation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Abidjan.
Pour lui, « ces financements sont une façon de corrompre nos gouvernants pour les éviter d’adopter des lois rigoureuses contre la consommation du tabac qui est à la base de 5000 décès par an en Côte d’Ivoire ».
Dans la foulée M. Tall a condamné « l’intrusion de l’industrie du tabac dans l’adoption des projets de directives communautaires en matière de taxation des produits du tabac et au-delà dans toutes les actions des gouvernants tendant à protéger la santé et relever l’économie des pays ».
Il s’est également insurgé contre « l’analyse erronée » que fait l’industrie du tabac sur la nécessité pour les pays de l’Afrique de l’Ouest d’uniformiser leur politique fiscale, utile à la régionalisation souhaitée par les chefs d’Etat.
« Nous appelons toutes les organisations internationales de lutte contre le tabac et en premier chef, l’Organisation mondiale de la santé (Oms) et toutes les autres structures ainsi que les réseaux à se mobiliser pour faire échec à cette nouvelle interférence de l’industrie du tabac au sein de la Cedeao et de l’Uemoa », a lancé le président du Glucod.
Il a en outre, invité les députés de la Cedeao et de l’Uemoa à soutenir les projets de directives pour marquer leur attachement à la santé des populations de la sous-région. En Côte d’Ivoire, le coût de la prise en charge correcte des patients tabagiques est estimé à 28 milliards de FCFA par an.
Le pays enregistre annuellement 5000 décès liés au tabagisme avec une tranche d’âge comprise entre 40 et 70 ans. La Côte d’Ivoire a ratifié le 28 janvier 2010, la Convention cadre de l’Oms relative à la lutte anti-tabac (Cclat).
SB/ls/APA
