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International Publié le jeudi 11 septembre 2014 | AIP

13 ans après les attentats du World Trade Center, bilan mitigé de la lutte contre le terrorisme

Abidjan – La guerre contre "l'axe du mal" lancée par l’ancien président américain, Georges Bush, au lendemain des attentats du World trade center à New York, a remporté quelques lauriers mais la victoire reste loin d’être acquise, 13 ans après, analyse, ce jeudi, Radio France internationale (RFI).

Au matin du mardi 11 septembre 2001, dix-neuf terroristes détournent quatre avions de ligne. Deux avions sont projetés sur les tours jumelles du World trade center (WTC) à Manhattan (New York) et un troisième sur le Pentagone, siège du Département de la Défense, à Washington DC, faisant 2.973 victimes.

Washington qui avait proclamé la guerre mondiale contre le terrorisme, a autant perdu sur le front intérieur qu'extérieur. L’organisation de Ben Laden a perdu nombre de ses dirigeants et une grande partie de ses capacités à lancer des opérations d'envergure contre les intérêts occidentaux.

Toutefois, les intérêts occidentaux au Moyen-Orient ne sautent plus aux yeux comme en 2001. Les Américains cherchent plutôt à se désengager de cette région, quels que soient les efforts des acteurs régionaux pour les y maintenir.

Barck Obama s'efforce aujourd’hui à constituer une alliance internationale et régionale pour mener la guerre, cette fois-ci contre l'Etat islamique en gestation en Irak qui n’a toujours pas retrouvé sa stabilité depuis la traque de Saddam Hussein.

Les guerres de Bush en Afghanistan et en Irak après le 11 septembre 2001 voulaient éloigner le danger islamiste du territoire américain tout en mettant les soldats américains sur le terrain face à Al-Qaida. Aujourd'hui, la stratégie d'Obama ne repose pas sur l'affrontement direct. Et, contrairement aux néoconservateurs de l'ère Bush, Obama ne compte pas imposer une vision d'avenir pour la région, ni remodeler l'ordre mondial.

La guerre contre le terrorisme faisait l'objet d'un consensus mondial. Aujourd'hui, on assiste aux prémices d'une nouvelle guerre, mais en ordre plus dispersé.

D'un septembre l'autre, une des sources du désespoir est que le monde ne change pas ni ne tire les leçons du passé. On se trouve sans doute au seuil d'une nouvelle guerre. L'important est de savoir non pas comment la commencer, mais comment la finir. Une capacité dont l'Occident n'a pas souvent fait preuve dans la région.

(AIP)
aaa/cmas
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