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Politique Publié le jeudi 25 septembre 2014 | APA

L’un des deux camps du conflit ivoirien est placé au-dessus des lois, dénonce Human Rights Watch

© APA Par DR
Justice: 1ère comparution de Charles Blé Goudé à la Cour Pénale Internationale (CPI)
Jeudi 27 mars 2014. Haye. Charles Blé Goudé, accusé de crimes contre l’humanité devant la Cour pénale internationale.
A quatre jours de l’audience de confirmation ou non des charges contre Charles Blé Goudé à la Cour pénale internationale (CPI), Param-Preet Singh, juriste senior au programme de la justice internationale de l’Organisation non gouvernementale des droits de l’homme Human Rights Watch (HRW) a déclaré, jeudi, que « l’approche de la Cour place l’un des deux camps du conflit ivoirien au-dessus des lois ».

Selon le juriste, la présence de Charles Blé Goudé sur le banc des accusés devrait rappeler à d'autres ‘'hauts responsables qui détiennent le pouvoir'' lors d'un conflit qu'ils ne peuvent pas être ‘'sûrs d'échapper à la justice'', ajoutant que ‘'les victimes des crimes commis par les forces pro-Gbagbo se rapprochent un peu plus de la vérité''.

‘'L'approche à sens unique adoptée à ce jour par la CPI se retrouve au niveau national, ce qui place l'un des deux camps du conflit au-dessus des lois'', a expliqué M. Param-Preet, soulignant que ‘'l'action de la CPI contre le camp Ouattara est essentielle pour garantir aux victimes un accès indispensable à la justice''.

L'audience de confirmation se tiendra, le lundi 29 septembre, devant la Chambre préliminaire I, composée de la juge Silvia Fernández de Gurmendi (juge présidente), la juge Ekaterina Trendafilova et la juge Christine Van den Wyngaert, en présence de l'accusation, du suspect et sa Défense et des Représentants légaux des victimes.

Charles Blé Goudé (42 ans), ancien ministre de la jeunesse de Laurent Gbagbo, aurait engagé sa responsabilité pénale individuelle, en tant que coauteur indirect, pour quatre chefs de crimes contre l'humanité (meurtres, viols et autres violences sexuelles, actes de persécution et autres actes inhumains) qui auraient été perpétrés dans le contexte des violences post-électorales survenues sur le territoire de la Côte d'Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011.
HS/ls/APA
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