Le Barreau ivoirien a décidé d’offre gratuitement, à compter du 8 octobre, des consultations juridiques et d’assistance judiciaire aux justiciables dans le cadre de la mise en œuvre d’une convention du projet-pilote d’aide à l’accès au droit et à la justice initié par le ministère de la Justice, des Droits de l’homme et des Libertés publiques (MJDHLP).
L’information a été livrée par le juge du tribunal de première instance d’Abidjan, Jean Claude Sam, vendredi, lors d’un atelier de sensibilisation au siège de l’Organisation non gouvernementale Search for Common Ground à Abidjan.
Selon M. Sam, pour cette phase pratique, il s’agira, durant trois ans, de donner des prestations gratuites au citoyens et justiciables notamment dans la prise en charge de 300 dossiers de flagrant délit par an, à raison de trois dossiers par audience et par semaine, et de 250 dossiers en matière civile, commerciale ou d’instruction par an, sur la décision du comité local d’assistance judiciaire.
"Toutes les personnes vivant en Côte d’Ivoire sont les bienvenues. Peu importe l’âge, la nationalité, le sexe, la condition sociale et la religion du justiciable. Nous démarrons les consultations, à la salle des pas perdus au palais de la justice d’Abidjan, mercredi de 14 h à 17h, qui seront assurées par trois avocats", a précisé le magistrat avant d’appeler la population à s’approprier ce projet.
Révélant une primauté des couches les plus vulnérables de la population en particulier les femmes, les enfants, les personnes âgées et les handicapés, le juge Sam a indiqué que ces prestations se dérouleront aussi à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan ainsi qu’au Tribunal de Yopougon.
"C'est un projet qui va durer trois ans et après le processus va s'étendre à tout le pays", a-t-il précisé.
Pour le point focal du Barreau, Me Yao Dominique, dans cette convention qui est un "partenariat gagnant-gagnant", les avocats ivoiriens ne ménageront aucun effort pour jouer à fond leur partition.
"Dans cette convention, les avocats vont bénéficier d’une maison des avocats. Comprenez alors l’engouement suscité par cette convention auprès des avocats", s’est-il enorgueilli, assurant que sans argent, les populations peuvent accéder à la justice ivoirienne.
Il a appelé les justiciables "à ne pas avoir peur d’un avocat". "Désormais cette convention vous donne la possibilité de saisir un avocat pour poser vos préoccupations, voir les tenants etles aboutissants avant d’engager une procédure", a conclu Me Yao.
Inscrit dans le programme d’appui à la réforme et la modernisation des services judicaires et pénitentiaires en Côte d’Ivoire, l’amélioration de l’accès au droit et à la justice notamment au bénéfice des plus défavorisés reste un défi majeur dans la politique sectorielle du ministère de la Justice adoptée en 2013 par le gouvernement ivoirien.
Cet atelier qui a vu la participation de plusieurs personnalités de l'administration, du monde judiciaire, des ONG de droits de l'homme et de la sécurité, était présidé par le procureur de la République, Yéo Drissa.
Ik/kp
L’information a été livrée par le juge du tribunal de première instance d’Abidjan, Jean Claude Sam, vendredi, lors d’un atelier de sensibilisation au siège de l’Organisation non gouvernementale Search for Common Ground à Abidjan.
Selon M. Sam, pour cette phase pratique, il s’agira, durant trois ans, de donner des prestations gratuites au citoyens et justiciables notamment dans la prise en charge de 300 dossiers de flagrant délit par an, à raison de trois dossiers par audience et par semaine, et de 250 dossiers en matière civile, commerciale ou d’instruction par an, sur la décision du comité local d’assistance judiciaire.
"Toutes les personnes vivant en Côte d’Ivoire sont les bienvenues. Peu importe l’âge, la nationalité, le sexe, la condition sociale et la religion du justiciable. Nous démarrons les consultations, à la salle des pas perdus au palais de la justice d’Abidjan, mercredi de 14 h à 17h, qui seront assurées par trois avocats", a précisé le magistrat avant d’appeler la population à s’approprier ce projet.
Révélant une primauté des couches les plus vulnérables de la population en particulier les femmes, les enfants, les personnes âgées et les handicapés, le juge Sam a indiqué que ces prestations se dérouleront aussi à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan ainsi qu’au Tribunal de Yopougon.
"C'est un projet qui va durer trois ans et après le processus va s'étendre à tout le pays", a-t-il précisé.
Pour le point focal du Barreau, Me Yao Dominique, dans cette convention qui est un "partenariat gagnant-gagnant", les avocats ivoiriens ne ménageront aucun effort pour jouer à fond leur partition.
"Dans cette convention, les avocats vont bénéficier d’une maison des avocats. Comprenez alors l’engouement suscité par cette convention auprès des avocats", s’est-il enorgueilli, assurant que sans argent, les populations peuvent accéder à la justice ivoirienne.
Il a appelé les justiciables "à ne pas avoir peur d’un avocat". "Désormais cette convention vous donne la possibilité de saisir un avocat pour poser vos préoccupations, voir les tenants etles aboutissants avant d’engager une procédure", a conclu Me Yao.
Inscrit dans le programme d’appui à la réforme et la modernisation des services judicaires et pénitentiaires en Côte d’Ivoire, l’amélioration de l’accès au droit et à la justice notamment au bénéfice des plus défavorisés reste un défi majeur dans la politique sectorielle du ministère de la Justice adoptée en 2013 par le gouvernement ivoirien.
Cet atelier qui a vu la participation de plusieurs personnalités de l'administration, du monde judiciaire, des ONG de droits de l'homme et de la sécurité, était présidé par le procureur de la République, Yéo Drissa.
Ik/kp