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Région Publié le dimanche 5 octobre 2014 | AIP

Bouaké : des journaliers d’OLAM Cajou revendiquent des salaires conformes au nouveau SMIG

Bouaké - Des travailleurs journaliers de l’usine de transformation de la noix de cajou, OLAM Cajou, ont entamé depuis mardi, un arrêt de travail pour revendiquer la revalorisation de leurs salaires conformément au nouveau salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) en vigueur depuis le 20 novembre 2013, paralysant ainsi le fonctionnement de l’entreprise.

Le président du collectif des journaliers, Yéo Dohobon, a affirmé que cet arrêt de travail est consécutif au refus de l’employeur d’honorer l’engagement qu’il a pris, au cours d’une réunion tenue le 11 mars, de les payer sur la base du nouveau SMIG évalué à 60.000 FCFA par mois qu’ils revendiquent depuis lors.

M. Yéo et ses camarades qui disent être déterminés à poursuivre leur mouvement jusqu’à la satisfaction de leur revendication, jugent irréalisable l’alternative proposée par leur employeur consistant à les payer au rendement, à cause la faible performance des machines.

Le Senior HR Officer (ou responsable des ressources humaines OUTSPAN), Pokou Pascal, préconise l’application du système de rendement qui permettra, selon lui, au travailleur d’avoir un salaire minimum équivalent au SMIG ou même plus, après avoir produit une certaine quantité.

"Notre volonté d’aller au SMIG tel que prévu conduira immédiatement à la fermeture", a fait savoir M. Pokou qui juge impossible l’application du SMIG tel que défini par le décret du 20 novembre 2013 dans le secteur de la transformation de la noix de cajou en Côte d’Ivoire.

A le suivre, si ce système est appliqué, il faut un accompagnement de l’Etat relatif à des abattements fiscaux ou des subventions comme cela se passe dans la plupart des pays où se fait la transformation de l’anacarde.

A propos des conditions de travail que les employés jugent difficiles, il répond que ces conditions, notamment les équipements de protection d’usine et les performances des machines, ont été améliorées. Car, soutient le responsable des ressources humaines, une usine d’OLAM a été fermée au Nigéria et les équipements ont été transférés à Bouaké pour renforcer et améliorer les installations.

"Tout le monde perd", a affirmé M. Pokou qui a invité les grévistes à reprendre le travail, précisant qu’un arrêt de travail du même genre qui avait duré 15 jours, avait causé une perte de 9.000 T à l’entreprise.

(AIP)
Nbf/kp
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