Abidjan - A partir du 15 novembre va démarrer la phase répressive de la campagne de vérification des instruments de mesures, initiée par le ministère du Commerce, de la Promotion de l’Artisanat et des Petites et moyennes Entreprises, après son démarrage, le 18 septembre, prévient le Directeur général du Commerce intérieur par intérim, Alphonse Oulaï.
« A compter de cette date, tous les instruments qui n’auront pas été soumis à la vérification périodique au titre de l’année 2014, seront retirés et les auteurs sanctionnés conformément à la loi », a averti, M. Oulaï.
Cette phase dite de surveillance va consister pour les agents contrôleurs de réprimer les opérateurs véreux. Les sanctions sont assorties de pénalités qui oscillent entre 36 000 francs CFA et 10 millions de francs CFA.
Des agents de la direction générale de la Métrologie, du Contrôle de la Qualité et de la Répression de la fraude ont effectué une visite de terrain, lundi, dans les différents sites de commerce à Abidjan, pour garantir le succès de cette opération.
Tout instrument supposé être dans les normes, porte un sticker vert et peut pendant une année être utilisé par l’opérateur. En revanche, celui qui est dans état défectueux, se voit coller un sticker rouge, le temps pour l’utilisateur de le remettre en état. Au cas où il est détracté, les contrôleurs ordonnent son retrait du commerce.
Au marché de la coopérative des commerçants des produits vivriers de la commune de Cocody (COCOVICO), à Angré 7ème tranche, Mahamane Sani, 25 ans, arrêté auprès de sa balance de couleur bleue frappée d’un sticker vert, brandit avec joie une facture de 12 000 francs CFA que lui ont lui délivrée des agents contrôleurs du ministère du commerce.
« Je suis très content de savoir que ma balance et ma pompe à huile sont en bon état. Je demande à tous mes frères commerçants qui n’ont pas encore soumis leurs instruments à la vérification de faire comme moi», conseille-t-il.
Tout comme lui, d’autres opérateurs des marchés du district d’Abidjan, des supermarchés et d’autres officines font l’objet de contrôle de leurs instruments de mesure.
Cependant en dépit de la sensibilisation, certains opérateurs continuent de ruser avec les agents contrôleurs. Selon un des inspecteurs des prix à Abidjan-Centre, Fètè N’dri, ils sont encore nombreux les commerçants qui cachent leurs instruments à la vue des contrôleurs.
Toute chose qu’il leur déconseille vivement. « C’est vrai que cella donne droit à des paiements de taxes mais cela vaut mieux que des sanctions lourdes », affirme-t-il.
A un mois de sa clôture, les contrôleurs se réjouissent de l’oreille attentive qu’ils rencontrent.
Depuis quelques jours, le ministère du commerce s’est engagé dans une phase de sensibilisation média. L’objectif étant d’amener tous les commerçants à adhérer massivement à ladite opération, afin de ne tomber sous le coup de la loi. Dans le train du développement pour l’émergence de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2020, chaque citoyen doit apporter sa pierre à l’édifice.
fmo/ask
« A compter de cette date, tous les instruments qui n’auront pas été soumis à la vérification périodique au titre de l’année 2014, seront retirés et les auteurs sanctionnés conformément à la loi », a averti, M. Oulaï.
Cette phase dite de surveillance va consister pour les agents contrôleurs de réprimer les opérateurs véreux. Les sanctions sont assorties de pénalités qui oscillent entre 36 000 francs CFA et 10 millions de francs CFA.
Des agents de la direction générale de la Métrologie, du Contrôle de la Qualité et de la Répression de la fraude ont effectué une visite de terrain, lundi, dans les différents sites de commerce à Abidjan, pour garantir le succès de cette opération.
Tout instrument supposé être dans les normes, porte un sticker vert et peut pendant une année être utilisé par l’opérateur. En revanche, celui qui est dans état défectueux, se voit coller un sticker rouge, le temps pour l’utilisateur de le remettre en état. Au cas où il est détracté, les contrôleurs ordonnent son retrait du commerce.
Au marché de la coopérative des commerçants des produits vivriers de la commune de Cocody (COCOVICO), à Angré 7ème tranche, Mahamane Sani, 25 ans, arrêté auprès de sa balance de couleur bleue frappée d’un sticker vert, brandit avec joie une facture de 12 000 francs CFA que lui ont lui délivrée des agents contrôleurs du ministère du commerce.
« Je suis très content de savoir que ma balance et ma pompe à huile sont en bon état. Je demande à tous mes frères commerçants qui n’ont pas encore soumis leurs instruments à la vérification de faire comme moi», conseille-t-il.
Tout comme lui, d’autres opérateurs des marchés du district d’Abidjan, des supermarchés et d’autres officines font l’objet de contrôle de leurs instruments de mesure.
Cependant en dépit de la sensibilisation, certains opérateurs continuent de ruser avec les agents contrôleurs. Selon un des inspecteurs des prix à Abidjan-Centre, Fètè N’dri, ils sont encore nombreux les commerçants qui cachent leurs instruments à la vue des contrôleurs.
Toute chose qu’il leur déconseille vivement. « C’est vrai que cella donne droit à des paiements de taxes mais cela vaut mieux que des sanctions lourdes », affirme-t-il.
A un mois de sa clôture, les contrôleurs se réjouissent de l’oreille attentive qu’ils rencontrent.
Depuis quelques jours, le ministère du commerce s’est engagé dans une phase de sensibilisation média. L’objectif étant d’amener tous les commerçants à adhérer massivement à ladite opération, afin de ne tomber sous le coup de la loi. Dans le train du développement pour l’émergence de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2020, chaque citoyen doit apporter sa pierre à l’édifice.
fmo/ask
