ABIDJAN -- Les autorités ivoiriennes sont montées ces derniers jours au créneau pour dénoncer "des pratiques anormales" qui ont cours dans les administrations et autres secteurs d’activités publiques du pays.
Elles ont souligné la nécessité d’inculquer aux citoyens de nouvelles mentalités par l’éducation et la prévention, et si nécessaire, par la répression.
"L’atteinte des objectifs de croissance doit rimer avec de bonnes pratiques à commencer par une gestion saine", a indiqué le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan.
UNE BRIGADE POUR IMPOSER LA BONNE GOUVERNANCE
Sous la houlette du chef de l’Etat Alassane Ouattara, une haute instance de lutte contre la corruption dénommée "Haute autorité pour la bonne gouvernance" a vu le jour.
Cette structure composée de neuf personnalités présentées comme des gendarmes, chargés de traquer la corruption, se doit d’élaborer une stratégie nationale de lutte contre la corruption qu’elle met en oeuvre.
Par ailleurs, toutes les politiques de prévention et de lutte contre la corruption sont supervisées, coordonnées par elle et périodiquement, une évaluation des instruments et mesures administratives est effectuée.
La feuille de route de la Haute autorité consiste à "renforcer la lutte contre le cancer de la corruption et ses métastases que sont les infractions assimilées telles que l’enrichissement illicite qui désorganise le corps social, altère les règles de fonctionnement de l’Etat, favorise la mauvaise utilisation des deniers publics, fausse la libre concurrence" et à "assurer la promotion de la bonne gouvernance en vue de débarrasser l’administration de ses tares", a expliqué le président de la Cour suprême ivoirienne Mamadou Koné.
"Nous adhérons à cette façon de faire car il importe de rechercher les causes structurelles de la corruption afin de proposer des mesures capables de les annihiler aussi bien dans les services publics que parapublics", a noté Bertin Kapo, juriste.
Il s’est réjoui de l’avènement d’une "brigade de l’orthodoxie administrative et financière de l’Etat" qui va selon lui dynamiser la lutte contre les mauvaises pratiques.
LE PARLEMENT VEUT JOUER SA PARTITION
Les parlementaires ivoiriens n’ont pas voulu demeurer en reste de cet élan de moralisation de la vie publique en Côte d’Ivoire.
Ils ont mis sur pied le Réseau ivoirien des parlementaires pour la lutte contre la corruption dans le but de jouer leur partition dans la promotion de la bonne gouvernance.
"Il s’agit pour nous de prendre toute notre part dans la lutte contre ce fléau. Nous nous attèlerons à sensibiliser la population que nous représentons dans le sens de la bonne gouvernance", a expliqué le président du Réseau, Abdoulaye Sidibé.
De son avis, il est question de redorer l’image de la Côte d’ivoire ternie par 10 ans de crise.
OUATTARA RECADRE SES MINISTRES
Lors d’un conseil des ministres jeudi, le président ivoirien Alassane Ouattara a vertement recadré ses ministres sur des abus liés aux misions de certaines délégation gouvernementales à l’étranger.
Selon le porte-parole du gouvernement Bruno Koné, le chef de l’Etat a dénoncé des excès et a décidé de mettre fin aux abus ayant cours dans les voyages à l’étranger.
Ainsi, en Côte d’Ivoire, tous les voyages des autorités et de leurs collaborateurs à l’extérieur seront désormais validés en Conseil des ministres.
"Dans la nouvelle vision de gestion, les ministres doivent donner l’exemple. Comme le recommande le président de la République, il faut effectivement éviter dans les ministères les voyages des délégations pléthoriques et les frais de mission exorbitants. Le pays sort de crise et il a besoin d’optimiser ses ressources", a commenté Frédéric Krizoua, un responsable administratif.
Les autorités ivoiriennes ont fait de la bonne gouvernance leur cheval de bataille et ont engagé la lutte contre toutes les formes de corruption en vue d’assainir l’administration dans toutes ses composantes.
Dans le cadre de son plan national de lutte contre la corruption adopté en janvier, le gouvernement a mis en place plusieurs instruments de veille.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a promis de retrousser les manches contre les mauvaises pratiques.
Selon lui, le défi de l’émergence à l’horizon 2020 ne peut être atteint que si les Ivoiriens s’approprient les mécanismes de la bonne gouvernance.
Elles ont souligné la nécessité d’inculquer aux citoyens de nouvelles mentalités par l’éducation et la prévention, et si nécessaire, par la répression.
"L’atteinte des objectifs de croissance doit rimer avec de bonnes pratiques à commencer par une gestion saine", a indiqué le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan.
UNE BRIGADE POUR IMPOSER LA BONNE GOUVERNANCE
Sous la houlette du chef de l’Etat Alassane Ouattara, une haute instance de lutte contre la corruption dénommée "Haute autorité pour la bonne gouvernance" a vu le jour.
Cette structure composée de neuf personnalités présentées comme des gendarmes, chargés de traquer la corruption, se doit d’élaborer une stratégie nationale de lutte contre la corruption qu’elle met en oeuvre.
Par ailleurs, toutes les politiques de prévention et de lutte contre la corruption sont supervisées, coordonnées par elle et périodiquement, une évaluation des instruments et mesures administratives est effectuée.
La feuille de route de la Haute autorité consiste à "renforcer la lutte contre le cancer de la corruption et ses métastases que sont les infractions assimilées telles que l’enrichissement illicite qui désorganise le corps social, altère les règles de fonctionnement de l’Etat, favorise la mauvaise utilisation des deniers publics, fausse la libre concurrence" et à "assurer la promotion de la bonne gouvernance en vue de débarrasser l’administration de ses tares", a expliqué le président de la Cour suprême ivoirienne Mamadou Koné.
"Nous adhérons à cette façon de faire car il importe de rechercher les causes structurelles de la corruption afin de proposer des mesures capables de les annihiler aussi bien dans les services publics que parapublics", a noté Bertin Kapo, juriste.
Il s’est réjoui de l’avènement d’une "brigade de l’orthodoxie administrative et financière de l’Etat" qui va selon lui dynamiser la lutte contre les mauvaises pratiques.
LE PARLEMENT VEUT JOUER SA PARTITION
Les parlementaires ivoiriens n’ont pas voulu demeurer en reste de cet élan de moralisation de la vie publique en Côte d’Ivoire.
Ils ont mis sur pied le Réseau ivoirien des parlementaires pour la lutte contre la corruption dans le but de jouer leur partition dans la promotion de la bonne gouvernance.
"Il s’agit pour nous de prendre toute notre part dans la lutte contre ce fléau. Nous nous attèlerons à sensibiliser la population que nous représentons dans le sens de la bonne gouvernance", a expliqué le président du Réseau, Abdoulaye Sidibé.
De son avis, il est question de redorer l’image de la Côte d’ivoire ternie par 10 ans de crise.
OUATTARA RECADRE SES MINISTRES
Lors d’un conseil des ministres jeudi, le président ivoirien Alassane Ouattara a vertement recadré ses ministres sur des abus liés aux misions de certaines délégation gouvernementales à l’étranger.
Selon le porte-parole du gouvernement Bruno Koné, le chef de l’Etat a dénoncé des excès et a décidé de mettre fin aux abus ayant cours dans les voyages à l’étranger.
Ainsi, en Côte d’Ivoire, tous les voyages des autorités et de leurs collaborateurs à l’extérieur seront désormais validés en Conseil des ministres.
"Dans la nouvelle vision de gestion, les ministres doivent donner l’exemple. Comme le recommande le président de la République, il faut effectivement éviter dans les ministères les voyages des délégations pléthoriques et les frais de mission exorbitants. Le pays sort de crise et il a besoin d’optimiser ses ressources", a commenté Frédéric Krizoua, un responsable administratif.
Les autorités ivoiriennes ont fait de la bonne gouvernance leur cheval de bataille et ont engagé la lutte contre toutes les formes de corruption en vue d’assainir l’administration dans toutes ses composantes.
Dans le cadre de son plan national de lutte contre la corruption adopté en janvier, le gouvernement a mis en place plusieurs instruments de veille.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a promis de retrousser les manches contre les mauvaises pratiques.
Selon lui, le défi de l’émergence à l’horizon 2020 ne peut être atteint que si les Ivoiriens s’approprient les mécanismes de la bonne gouvernance.