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Société Publié le lundi 20 octobre 2014 | AIP

Ferkessédougou : le modèle de coopération avec le GIZ cité en exemple pour juguler les difficultés du monde paysan

Ferkessédougou - L'Association des producteurs de maïs de Sokoro 2 souhaite un appui calqué sur l'expertise du GIZ, l’organisme de coopération allemande ayant fait ses preuves en 2009 dans leur village, afin de juguler le phénomène de la pauvreté qui touche de plein fouet le monde paysan.

En marge de la célébration, vendredi, de la Journée mondiale de la femme rurale à la place Alassane Ouattara, le président de cette association, Lassina Ouattara, a confié à l’AIP que le GIZ, a laissé des souvenirs heureux aux producteurs de maïs "rouge" de Sokoro 2, village originel de Ferkessédougou.

Pour lui, toute autre forme d'aide aux cultivateurs ne serait efficace que si elle s'inspire du modèle de coopération du GIZ.
"Depuis 2009 que le GIZ nous a financés, un producteur de maïs produit trois à cinq tonnes de maïs à l'hectare", a-t-il expliqué, faisant savoir que cette aide a permis à plusieurs d'entre eux de construire des maisons et de s'offrir des engins pour se déplacer.

La qualité de cette coopération était "franche et dénuée de tout intérêt politique ou mercantile", a-t-il expliqué, faisant savoir qu’elle allait jusqu’à la commercialisation de la production sur le marché.

"S'ils veulent vraiment nous aider, qu'ils s'inspirent de l'expertise du GIZ. Nous avons eu des aides avant et après le GIZ, allant jusqu'à la réduction des prix des intrants, mais tout s'est avéré sans impact. C'est cet organisme allemand qui a réussi à changer notre situation en 2009", a-t-il dit.

"Notre problème est que les intrants sont chers et que c'est le commerçant qui fixe le prix de notre propre production sur le marché. Et pourtant au marché, ces mêmes produits sont vendus plus cher. Le paysan n'a jamais fixé les prix de sa production! C'est inconcevable", a-t-il déploré.

"Le cultivateur gagne en moyenne 60.000 FCFA à l'hectare par an, toutes dépenses effectuées", a-t-il souligné, notant que "le prix du sac d'engrais varie entre 14.000 et 18.000 FCFA, or il en faut sept à l'hectare. Après toutes ces dépenses, avec trois tonnes de production, le produit est acheté par le commerçant entre 80 et 120 FCFA le kilo, ce qui fait que le paysans ne gagne que 60 000 FCFA".

Le président des groupements de producteurs de maïs de Sokoro 2 reste persuadé que si tout est mis en œuvre pour aider vraiment le paysan, cela contribuerait à améliorer ses revenus, réduisant ainsi sa pauvreté.

ti/aaa/kkp/kam
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