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Société Publié le mardi 21 octobre 2014 | Ministères

Eaux et forets/ Les membres du comité technique de négociation du processus flegt se forment à la maîtrise du marché local.

© Ministères Par DR
Atelier de renforcement des capacités du comité technique de négociation de l`APV/FLEGT.
Un Atelier de Renforcement des capacités du Comité Technique de négociation de l’APV/FLEGT pour une meilleure prise en compte du marché national local s’est ouvert le Jeudi 16 Septembre 2014, dans la salle de conférence de l’immeuble CRRAE-UMOA. L’objectif principal de ce séminaire, pour le Ministère des Eaux et Forêts, était de faire connaître le projet et de fédérer plus de parties prenantes qui contribuent à l’avancement des négociations de l’APV/FLEGT.

Comment assainir le monde de l’exploitation forestière en Côte d’Ivoire ? Comment parvenir à assurer une légalité dans l’exploitation du bois en Côte d’Ivoire ? Des problématiques qui ont conduit notre pays à s’inscrire dans le processus FLEGT, initié par l’Union Européenne pour une gouvernance forestière. Pour y parvenir, plusieurs mécanismes sont adoptés, notamment la maitrise de l’approvisionnement du marché national. Tel était l’objet de cette rencontre qui a eu lieu ce Jeudi.
De manière spécifique, cet atelier visait à présenter les objectifs et la méthodologie ainsi que le calendrier d’exécution du projet, à présenter le Comité de Réflexion sur le marché national de la Côte d’Ivoire, à améliorer et harmoniser la compréhension des enjeux liés à la mise en œuvre de l’APV/FLEGT, à présenter la nécessité de formaliser le marché national ainsi que l’état d’avancement de la grille de légalité. Ces différentes préoccupations ont constitué les travaux en plénière qui ont été marqué par les présentations du conseiller technique, du coordonnateur du projet et par le point focal FLEGT.
En effet, la Côte d’Ivoire a entamé, depuis 2013, les négociations de l’APV avec l’Union Européenne. Pour se donner toutes les chances de parvenir à un accord, la Côte d’Ivoire a décidé de mener de profondes réflexions sur tous les mécanismes liés à l’activité forestière dont la maitrise permettra de bien mener les négociations. Pour que cette volonté puisse se concrétiser, la Côte d’Ivoire a décidé de poursuivre ses efforts d’une meilleure connaissance et d’une plus grande maîtrise du secteur informel de la filière forêt-bois ainsi que des flux d’approvisionnement du marché national. Ainsi, un Comité de Réflexion sur le marché national doit être mis en place pour :
1- Identifier clairement, sur la base des dernières études disponibles (voir études au niveau national et international), les acteurs clés du marché national, leur mode de fonctionnement, leurs difficultés et faiblesses ;
2- Identifier les lacunes dans l’arsenal législatif qui empêchent la formalisation du secteur et favorisent les actions illégales ;
3- Identifier les mesures d’accompagnement nécessaires permettant la formalisation du secteur informel ;
4- Identifier les mesures à mettre en place pour renforcer le contrôle et garantir une correcte application de la loi ;
5- Identifier les réformes nécessaires pour que le système de vérification de la légalité (SVL) soit aussi applicable tant au bois exporté qu’au bois destiné au marché national ;
6- Proposer un chronogramme réaliste et un délai d’inclusion du marché national dans le SVL.
A l’ouverture de ces travaux, C’est le Colonel GOUESSE Aïdara Lanciné, Directeur de Cabinet du Ministère des Eaux et Forêts et Négociateur en chef de la partie Ivoirienne qui a indiqué toutes les attentes du Ministre des Eaux et Forêts pour ce projet, tout en remerciant le programme U-E/ FAO/ FLEGT pour son appui à la Côte d’Ivoire, à travers son financement. Il a aussi souligné que ce projet va contribuer à l’avancement du processus de négociation, entamé depuis l’année dernière.
Tous les participants ont exprimé leurs satisfactions par rapport aux différentes communications qui ont été faites et qui ont présenté les caractéristiques du marché local de bois en Côte d’Ivoire. Pour sa part, Mme Daniela ROFI, chef de la section développement rural à la délégation de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, a indiqué que ce projet est une préoccupation de son institution. Elle a souhaité que les réflexions se poursuivent de manière concrète afin que ce processus soit un succès. Le rapport de l’atelier a été adopté par l’ensemble des participants.
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