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Politique Publié le mardi 21 octobre 2014 | Le Democrate

Ouverture du procès de 83 acteurs de la crise postélectorale , demain : Les grosses larmes d’Affi et des pro-Gbagbo

© Le Democrate Par Atapointe
Conférence de presse du président du FPI
Jeudi 20 mars 2014. Abidjan. Riviera Attoban. Le président du FPI, Pascal Affi N`Guessan anime une conference de presse.
Pascal Affi N’guessan, le président du Front populaire ivoirien (FPI, ex-parti au pouvoir) a dénoncé, lundi, le procès en Assises qui s’ouvre, mercredi, contre 89 personnalités de son parti dont lui-même, estimant qu’il vise à ‘’écarter des adversaires’’ pour les prochaines échéances électorales.

‘'Sur les 89 accusés, ce sont 83 personnes qui comparaîtront. Au terme de l'instruction,5 personnes ont bénéficié d'un non-lieu et, comme vous le savez (…), le syndicaliste Manhan Gahé Basile qui était en prison avec nous et qui figurait sur cette liste est mort des suites de sa longue et douloureuse détention'', a déclaré le Président du FPI animant un point-presse au siège provisoire de son parti.

Selon le président Affi N'guessan, ce procès est politique. ‘' La qualité des personnalités concernées, le choix de la Cour d'Assises pour les juger et le contexte de ce procès le montrent. Avec ce procès nous sommes dans la troisième phase de la crise postélectorale'', a-t-il dénoncé.

‘'La première phase, a été la phase militaire. Elle visait à installer M. Ouattara au pouvoir par les armes. Cette phase a vu l'arrestation du président Laurent Gbagbo à la résidence officielle du Chef de l'Etat bombardé durant dix jours, suivie de sa déportation d'abord dans le Nord du pays puis à la prison de La Haye'' a indiqué M. Affi.

La seconde phase qualifiée d'''institutionnelle'' a consisté, selon lui, à chasser ‘' les pro-Gbagbo de toutes les institutions de l'Etat en les excluant notamment du processus électoral'' et en mettant en œuvre une politique d'épuration dans l'administration à travers le concept de «rattrapage ethnique».

‘' Nous voici à présent, dans la troisième phase, la phase judiciaire. Elle est destinée à priver les pro-Gbagbo de leurs droits politiques à travers une véritable persécution judiciaire'' s'est insurgé l'ancien Premier ministre, ajoutant que ce procès est ‘'le pendant national du procès du Président Laurent Gbagbo à la CPI''.

‘' Il s'agit, en réalité, d'écarter des adversaires politiques par des artifices juridiques. D'où la présence sur la liste des personnalités à comparaître des trois premiers responsables du FPI, le principal parti de l'opposition, de la présidente de l'URD et du président du P.P.C.I, deux partis et un mouvement en alliance avec le FPI'' a-t-il encore dénoncé.

Selon Affi N'guessan, en choisissant de juger ces personnalités en cour d'assises, le régime Ouattara veut les faire passer pour de ‘'grands criminels'' afin de les priver de tout ‘'droit politique, espérant ainsi pouvoir se retrouver sans une opposition significative en face de lui''.

Le Premier ministre Aké N'Gbo et quatre-vingt-neuf autres militants du Front Populaire Ivoirien et Pro-Gbagbo, dont Pascal Affi N'Guessan, Sangaré Abou Drahamane et Simone Ehivet Gbagbo, respectivement, président, 1er Vice-président et 2ème vice-présidente du FPI, les ministres Danielle Boni-Claverie, présidente de l'URD et Georges Armand Ouégnin, Vice-président du RPP…sont poursuivis pour des faits portant atteinte à la sûreté de l'Etat.
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