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Société Publié le mercredi 22 octobre 2014 | AIP

La DPJEJ appelle à une action concertée pour améliorer la justice des mineurs

Abidjan - La directrice de la protection judiciaire de l’enfance et de la jeunesse, Koffi Marguerite Bonn, magistrat hors hiérarchie a appelé à une implication de toute la société ivoirienne pour améliorer la justice des mineurs, à l’ouverture d’un atelier mercredi, au siège de l’institution à Abidjan-Cocody.

" Les problèmes de la justice des mineurs ne devraient pas relever seulement des mineurs, des juges pour enfants et des fillettes, de leurs auxiliaires, des éducateurs et de la direction de la protection judiciaire de l’enfance et de la jeunesse, leur direction centrale.

Ils doivent relever de tous : parents et pouvoirs publics y compris", a-t-elle déclaré estimant qu’ " il existe peu de problèmes aussi graves que ceux qui concernant la protection de l’enfance surtout ceux qui ont trait au sort de l’enfance traduite en justice"
Pour Mme la directrice, le fort taux de mineurs dans le pays est une source d’élévation du pourcentage de l’enfance délinquante et en difficulté. " L’enfance délinquante et celle en difficulté ne peuvent se trouver nulle part ailleurs que dans cette tranche", a-t-elle ajouté avant d’indiquer qu’au moins 207 enfants croupissent dans les geôles à travers le pays avec un fort taux à Abidjan et Man.

Au regard de ce tableau sombre, Mme Yao qui a indiqué que beaucoup de choses ont été faites notamment avec la fonction de juge des enfants et le privilège de juridiction pour les mineurs infracteurs et l’école de formation des éducateurs de la protection judiciaire, a affirmé que la situation ne sera reluisante qu’avec un regard plus attentif de l’état et des partenaires internationaux sur cette structure de la DPJEJ au même titre que les autres.

"Cet atelier va attirer beaucoup d’avantages pour les mineurs. Il faut éviter de traiter un mineur comme un majeur car son corps est en pleine construction. Il est influençable. En aucun cas, on ne peut le traiter comme un majeur. Même s’il commet un acte délictuel", a-t-elle dit.

Malgré un état des lieux alarmant, la directrice garde espoir car, a-t-elle estimé, la Côte d’Ivoire qui entend se hisser au rang des normes internationales en accordant plus d’intérêt à l’éducation et à la protection de l’enfant qu’à la sanction ou la prison, ne saurait rester indifférente à cette recherche de solution à la problématique de l’enfance délinquante.

L’atelier qui a pour thème "renforcement des capacités des magistrats et travailleurs sociaux sur la protection des mineurs au contact du système judiciaire", prend fin vendredi.

ik/kam
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