Abidjan - Un aide-soignant guinéen, rentré clandestinement en Côte d'Ivoire après un contact avec une personne porteuse du virus Ebola, n'a toujours pas été localisé après trois jours de recherches, sans générer de panique dans la population, ont indiqué samedi les autorités.
"La grande question que nous nous posons, c'est : +Est-ce que cette personne est vraiment entrée en Côte d'Ivoire ?+. Parce que c'est difficile (de la retrouver). Aujourd'hui, on n'a pas de trace", a déclaré samedi la ministre de la Santé Raymonde Goudou Coffie.
"On nous a dit qu'il a pris la route de la Côte d'Ivoire. On veut être bien sûr qu'il y est", a commenté Daouda Coulibaly, le chef du service de surveillance épidémiologique de l'Institut national d'hygiène publique de Côte d'Ivoire.
Trois jours de recherche avec la mobilisation de "tout le personnel"
sanitaire ou sécuritaire disponible, n'ont toutefois pas engendré de
"panique", selon M. Coulibaly.
"La population comprend les données du problème et elle va nous aider à le
retrouver parce qu'elle connaît le risque", a estimé le médecin.
Une source humanitaire a confirmé que l'Ouest ivoirien, frontalier avec la
Guinée, où se concentrent les recherches du "cas suspect", vit dans le calme
cette traque.
Le ministre de la Santé guinéen a averti mercredi son homologue ivoirienne
de la venue en Côte d'Ivoire d'un aide-soignant guinéen résidant à N'Zérékoré,
l'un des principaux foyers de l'épidémie en Guinée, où il possède une clinique
privée dans laquelle il aurait eu un contact avec un malade ensuite décédé.
L'incident intervient alors que la Côte d'Ivoire vient de rouvrir ses
frontières aériennes avec les pays affectés, un premier vol venant de Conakry
ayant atterri lundi à Abidjan. Les frontières terrestres, poreuses, restent
officiellement fermées.
Plus de 900 personnes ont péri du fait de la fièvre hémorragique en Guinée,
sur les 4.922 morts d'Ebola enregistrés dans six pays (Liberia, Sierra-Leone,
Guinée, Nigeria, Espagne et Etats-Unis), selon le dernier bilan de
l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
jf/de
"La grande question que nous nous posons, c'est : +Est-ce que cette personne est vraiment entrée en Côte d'Ivoire ?+. Parce que c'est difficile (de la retrouver). Aujourd'hui, on n'a pas de trace", a déclaré samedi la ministre de la Santé Raymonde Goudou Coffie.
"On nous a dit qu'il a pris la route de la Côte d'Ivoire. On veut être bien sûr qu'il y est", a commenté Daouda Coulibaly, le chef du service de surveillance épidémiologique de l'Institut national d'hygiène publique de Côte d'Ivoire.
Trois jours de recherche avec la mobilisation de "tout le personnel"
sanitaire ou sécuritaire disponible, n'ont toutefois pas engendré de
"panique", selon M. Coulibaly.
"La population comprend les données du problème et elle va nous aider à le
retrouver parce qu'elle connaît le risque", a estimé le médecin.
Une source humanitaire a confirmé que l'Ouest ivoirien, frontalier avec la
Guinée, où se concentrent les recherches du "cas suspect", vit dans le calme
cette traque.
Le ministre de la Santé guinéen a averti mercredi son homologue ivoirienne
de la venue en Côte d'Ivoire d'un aide-soignant guinéen résidant à N'Zérékoré,
l'un des principaux foyers de l'épidémie en Guinée, où il possède une clinique
privée dans laquelle il aurait eu un contact avec un malade ensuite décédé.
L'incident intervient alors que la Côte d'Ivoire vient de rouvrir ses
frontières aériennes avec les pays affectés, un premier vol venant de Conakry
ayant atterri lundi à Abidjan. Les frontières terrestres, poreuses, restent
officiellement fermées.
Plus de 900 personnes ont péri du fait de la fièvre hémorragique en Guinée,
sur les 4.922 morts d'Ebola enregistrés dans six pays (Liberia, Sierra-Leone,
Guinée, Nigeria, Espagne et Etats-Unis), selon le dernier bilan de
l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
jf/de
