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Politique Publié le samedi 25 octobre 2014 | AFP

Côte d’Ivoire: arrestation d’un ancien ministre de la Défense de Gbagbo

© AFP Par DR
Le ministre Lida Kouassi Moïse
Abidjan - Moïse Lida Kouassi, un ancien ministre de la Défense de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et actuel cadre du Front populaire ivoirien (FPI, le principal parti d’opposition), a été arrêté jeudi soir à Abidjan, a indiqué samedi son avocat Félix Bobré à l’AFP.

"Moi-même, je suis en quête d’information. Malgré mes efforts, je ne sais pas pourquoi il a été interpellé ni où il est détenu", a déclaré Me Bobré, qui dit s’être rendu à plusieurs reprises à la Direction de la surveillance du territoire (DST) pour tenter de retrouver son client, sans succès.

"Nous sommes sans nouvelles de Lida Kouassi après une convocation à la
DST", a déploré un membre de sa famille, dénonçant "une dérive de plus" d’un
régime ivoirien "habitué aux violations des droits des citoyens".

Des "rumeurs" voudraient que l’ancien ministre ait été interpellé pour
"atteinte à la sûreté de l’Etat", a fait savoir Me Bobré. "Mais je ne sais pas
si ce serait pour des faits nouveaux ou des faits anciens repris" par la
justice.

Un magistrat ivoirien, Noël Kouadjéné, parent de M. Kouassi, a également
été interpellé, selon l’avocat.

Contactée par l’AFP, la porte-parole adjointe du gouvernement n’a pas
répondu sur ce sujet.
Moïse Lida Kouassi, un cadre du FPI, appartient à l’aile "dure" du parti
créé par Laurent Gbagbo, qui fait de la libération de l’ancien président,
emprisonné depuis plus de deux ans par la Cour pénale internationale pour
"crimes contre l’humanité", un préalable à toute avancée politique.
Cet ancien ministre de la Défense a été impliqué dans une empoignade en
juillet lors d’une réunion du parti avec un représentant de la frange dite
"modérée", favorable à la participation du FPI à l’élection de 2015.
Moïse Lida Kouassi, parti au Togo à la fin de la crise post-électorale de
2010-2011, qui a fait plus de 3.000 morts, a été extradé en juin 2012 par Lomé
à Abidjan au motif qu’il se livrait à "des activités subversives".
Il n’est pas concerné par le procès pour atteinte à la sûreté de l’Etat qui
implique 83 dignitaires de l’ancien régime, dont Simone Gbagbo, l’ex-Première
dame ivoirienne, et qui doit débuter dans plusieurs semaines, a affirmé son
avocat.

ck-jf/de
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