La lutte contre l’ analphabétisme se renforce en Côte d’Ivoire où des actions d’ envergure se succèdent pour juguler le fléau.
Sur le terrain, acteurs étatiques et ONG se relaient, mènent parfois des actions synergiques notamment des campagnes d’alphabétisation au profit des populations.
De lundi à vendredi, la région d’Abengourou (est) a abrité une séance de formation des animateurs de centres d’alphabétisation.
"A travers ce projet financé par l’Etat de Côte d’Ivoire, il s’ agissait d’inculquer aux formateurs les techniques pour apprendre aux femmes analphabètes à lire, à calculer, à changer de comportement", a expliqué la responsable du projet Viviane Assamoi.
Pour celle-ci, il importe de mener des actions tous azimuts pour bouter l’analphabétisme hors du pays.
Dans la région de Man (ouest), la présidente de l’ONG, Femme Action Solidarité (FAS), Massara Touré, a plaidé pour une adhésion massive des femmes du secteur rural aux différentes opérations.
"L’alphabétisation est sans conteste la clé du développement d’un pays", a estimé Mme Touré, ajoutant que l’apprentissage de certaines notions prépare à l’autonomisation des femmes.
"Il s’agit de permettre la maîtrise des projets socio- économiques et par ricochet l’amélioration des conditions de vie de ces femmes rurales", a-t-elle souligné.
Lors d’une récente rencontre, la directrice du Service autonome d’alphabétisation (SAA) Mama Ouattara a appelé les acteurs sociaux ivoiriens et les partenaires au développement à se mobiliser davantage contre l’analphabétisme.
Elle a fait état de l’importance d’informer, de sensibiliser et de mobiliser les uns et les autres autour de la question qui selon elle se pose avec acuité.
PLUS DE 51% ANALPHABèTES
"La Côte d’Ivoire regorge plus de 51% d’analphabètes avec 72%de femmes dont 96% se trouvent dans le monde rural", a-t-elle révélé. "La lutte contre l’analphabétisme constitue une action majeure pour le gouvernement qui veut faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020", a souligné la responsable du SAA.
A en croire celle-ci, plus de 360 agents ont été déployés sur le terrain pour prodiguer des conseils en alphabétisation auprès de différentes cibles.
De l’avis de Mama Ouattara, ce combat acharné contre l’analphabétisme permettra au pays de sortir de "l’obscurantisme". "Il faut noter que l’alphabétisation est un facteur de réconciliation et de paix car elle permet de vivre ensemble, de se tolérer et de s’accepter mutuellement", a-t-elle souligné par ailleurs.
BAISSER LE TAUX A 35% EN 2020
A l’occasion de la célébration de la Journée internationale de l’alphabétisation le 8 septembre, la ministre ivoirienne en charge de l’Education nationale Kandia Camara et de l’Enseignement Technique, a déploré le taux élevé des analphabètes, en dépit des efforts consentis par les pouvoirs publics.
"Les causes du faible taux d’alphabétisation. Elles sont d’ ordre économique, culturel et institutionnel. C’est ce qui légitime nos efforts accrus dans le sens de la scolarisation universelle", a-t-elle expliqué.
Dès lors, elle a invité les populations à s’ouvrir aux nouvelles technologies pour freiner davantage l’analphabétisme dans le pays.
La ministre a par ailleurs révélé que l’ambition de la Côte d’ Ivoire est de le faire baisser l’analphabétisme de 51 % à 35% en 2020.
ALPHABETISER POUR PROMOUVOIR LE DEVELOPPEMENT
Faisant état de la nécessité d’une conjonction entre le savoir et le développement durable, la ministre de l’Education nationale a indiqué qu’alphabétiser permet de donner aux hommes et aux femmes les clés de leur épanouissement.
"L’alphabétisation les dispose à être des artisans d’un développement humain plus équilibré", a-t-elle précisé.
A l’occasion de la Journée internationale de l’alphabétisation célébrée le 8 septembre, la directrice générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture ( UNESCO), Irina Bokova, a appelé tous les Etats à redoubler d’efforts pour que l’alphabétisation soit pleinement reconnue comme l’un des plus puissants accélérateurs de développement durable.
"L’alphabétisation a un lien avec le développement durable. Elle change la vie et même davantage, elle en sauve", a dit Mme Bokova.
Pour l’UNESCO, l’alphabétisation est l’un des principaux éléments nécessaires pour promouvoir le développement car elle donne aux individus les moyens de prendre les bonnes décisions dans le domaine de la croissance économique, du développement social et de l’intégration environnementale.
Selon cette organisation onusienne, aujourd’hui 781 millions d’adultes dans le monde ne savent ni lire, ni écrire, ni compter, et deux tiers d’entre eux sont des femmes.
Sur le terrain, acteurs étatiques et ONG se relaient, mènent parfois des actions synergiques notamment des campagnes d’alphabétisation au profit des populations.
De lundi à vendredi, la région d’Abengourou (est) a abrité une séance de formation des animateurs de centres d’alphabétisation.
"A travers ce projet financé par l’Etat de Côte d’Ivoire, il s’ agissait d’inculquer aux formateurs les techniques pour apprendre aux femmes analphabètes à lire, à calculer, à changer de comportement", a expliqué la responsable du projet Viviane Assamoi.
Pour celle-ci, il importe de mener des actions tous azimuts pour bouter l’analphabétisme hors du pays.
Dans la région de Man (ouest), la présidente de l’ONG, Femme Action Solidarité (FAS), Massara Touré, a plaidé pour une adhésion massive des femmes du secteur rural aux différentes opérations.
"L’alphabétisation est sans conteste la clé du développement d’un pays", a estimé Mme Touré, ajoutant que l’apprentissage de certaines notions prépare à l’autonomisation des femmes.
"Il s’agit de permettre la maîtrise des projets socio- économiques et par ricochet l’amélioration des conditions de vie de ces femmes rurales", a-t-elle souligné.
Lors d’une récente rencontre, la directrice du Service autonome d’alphabétisation (SAA) Mama Ouattara a appelé les acteurs sociaux ivoiriens et les partenaires au développement à se mobiliser davantage contre l’analphabétisme.
Elle a fait état de l’importance d’informer, de sensibiliser et de mobiliser les uns et les autres autour de la question qui selon elle se pose avec acuité.
PLUS DE 51% ANALPHABèTES
"La Côte d’Ivoire regorge plus de 51% d’analphabètes avec 72%de femmes dont 96% se trouvent dans le monde rural", a-t-elle révélé. "La lutte contre l’analphabétisme constitue une action majeure pour le gouvernement qui veut faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020", a souligné la responsable du SAA.
A en croire celle-ci, plus de 360 agents ont été déployés sur le terrain pour prodiguer des conseils en alphabétisation auprès de différentes cibles.
De l’avis de Mama Ouattara, ce combat acharné contre l’analphabétisme permettra au pays de sortir de "l’obscurantisme". "Il faut noter que l’alphabétisation est un facteur de réconciliation et de paix car elle permet de vivre ensemble, de se tolérer et de s’accepter mutuellement", a-t-elle souligné par ailleurs.
BAISSER LE TAUX A 35% EN 2020
A l’occasion de la célébration de la Journée internationale de l’alphabétisation le 8 septembre, la ministre ivoirienne en charge de l’Education nationale Kandia Camara et de l’Enseignement Technique, a déploré le taux élevé des analphabètes, en dépit des efforts consentis par les pouvoirs publics.
"Les causes du faible taux d’alphabétisation. Elles sont d’ ordre économique, culturel et institutionnel. C’est ce qui légitime nos efforts accrus dans le sens de la scolarisation universelle", a-t-elle expliqué.
Dès lors, elle a invité les populations à s’ouvrir aux nouvelles technologies pour freiner davantage l’analphabétisme dans le pays.
La ministre a par ailleurs révélé que l’ambition de la Côte d’ Ivoire est de le faire baisser l’analphabétisme de 51 % à 35% en 2020.
ALPHABETISER POUR PROMOUVOIR LE DEVELOPPEMENT
Faisant état de la nécessité d’une conjonction entre le savoir et le développement durable, la ministre de l’Education nationale a indiqué qu’alphabétiser permet de donner aux hommes et aux femmes les clés de leur épanouissement.
"L’alphabétisation les dispose à être des artisans d’un développement humain plus équilibré", a-t-elle précisé.
A l’occasion de la Journée internationale de l’alphabétisation célébrée le 8 septembre, la directrice générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture ( UNESCO), Irina Bokova, a appelé tous les Etats à redoubler d’efforts pour que l’alphabétisation soit pleinement reconnue comme l’un des plus puissants accélérateurs de développement durable.
"L’alphabétisation a un lien avec le développement durable. Elle change la vie et même davantage, elle en sauve", a dit Mme Bokova.
Pour l’UNESCO, l’alphabétisation est l’un des principaux éléments nécessaires pour promouvoir le développement car elle donne aux individus les moyens de prendre les bonnes décisions dans le domaine de la croissance économique, du développement social et de l’intégration environnementale.
Selon cette organisation onusienne, aujourd’hui 781 millions d’adultes dans le monde ne savent ni lire, ni écrire, ni compter, et deux tiers d’entre eux sont des femmes.