ABIDJAN -- L'opposition burkinabé en Côte d'Ivoire, réunie au sein d'une coalition politique dénommée le N 23, a indiqué jeudi à Abidjan qu'elle ne souhaite pas voir le Burkina Faso "s'enliser" dans la crise.
"Nous ne souhaitons pas que le Burkina Faso brûle, nous ne souhaitons pas que notre pays connaisse le sort qu'ont connu certains pays de la sous-région, parce que nous n'avons pas les moyens de nous payer ce luxe", a déclaré le porte-parole du mouvement Pograwa Moumouni, lors d'une rencontre avec des médias.
M. Moumouni a ainsi appelé le président burkinabé Blaise Compaoré à la raison, estimant qu'il a coupé l'herbe sous les pieds des Burkinabè en décidant d'introduire au sein de l'Assemblée nationale, son projet de loi, portant modification de la constitution de l'article 37 qui limite le nombre de mandats à deux.
"Je pense que Blaise Compaoré devrait écouter la communauté internationale qui l'a interpellé sur les dangers qui guettent le Burkina Faso en ce qui concerne cette grave décision", a-t-il noté.
Le N 23 a ainsi annoncé une manifestation de protestation au consulat burkinabé à Abidjan le samedi 8 novembre prochain.
De violentes manifestations ont éclaté depuis plusieurs jours dans les rues de Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, où des dizaines de milliers de personnes expriment bruyamment leur opposition à la décision du gouvernement de modifier la Constitution à l' Assemblée nationale permettant d'ouvrir la voie à une prochaine candidature en 2015 de Blaise Compaoré.
Une forte communauté burkinabé vivant en Côte d'Ivoire suit attentivement l'évolution de la situation au Burkina Faso, note-t-on.
"Nous ne souhaitons pas que le Burkina Faso brûle, nous ne souhaitons pas que notre pays connaisse le sort qu'ont connu certains pays de la sous-région, parce que nous n'avons pas les moyens de nous payer ce luxe", a déclaré le porte-parole du mouvement Pograwa Moumouni, lors d'une rencontre avec des médias.
M. Moumouni a ainsi appelé le président burkinabé Blaise Compaoré à la raison, estimant qu'il a coupé l'herbe sous les pieds des Burkinabè en décidant d'introduire au sein de l'Assemblée nationale, son projet de loi, portant modification de la constitution de l'article 37 qui limite le nombre de mandats à deux.
"Je pense que Blaise Compaoré devrait écouter la communauté internationale qui l'a interpellé sur les dangers qui guettent le Burkina Faso en ce qui concerne cette grave décision", a-t-il noté.
Le N 23 a ainsi annoncé une manifestation de protestation au consulat burkinabé à Abidjan le samedi 8 novembre prochain.
De violentes manifestations ont éclaté depuis plusieurs jours dans les rues de Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, où des dizaines de milliers de personnes expriment bruyamment leur opposition à la décision du gouvernement de modifier la Constitution à l' Assemblée nationale permettant d'ouvrir la voie à une prochaine candidature en 2015 de Blaise Compaoré.
Une forte communauté burkinabé vivant en Côte d'Ivoire suit attentivement l'évolution de la situation au Burkina Faso, note-t-on.
