Abidjan – La capitale économique ivoirienne, Abidjan, abrite depuis mercredi, un forum Adilisha (Eduquer, en langue Swahili) pour appréhender le dialogue sur la justice transitionnelle, initié par l’organisation panafricaine Fahamu basée au Kenya, et la section ivoirienne de l’Alliance pour refonder la gouvernance en Afrique (ARGA-Côte d’Ivoire).
Portant sur le thème « Vers une autonomisation de la justice transitionnelle en Afrique », le forum regroupe une vingtaine de membres de la société civile issus du Burkina Faso, du Mali, de la Guinée, du Kenya et de la Côte d’Ivoire.
Il est meublé par différents dialogues relatifs aux sous-thèmes sur l’introduction au concept de la justice transitionnelle, et l’audit des processus et des mécanismes de justice transitionnelle en Afrique, ainsi qu’une exposition de photos, une projection de vidéo et un débat en plénière sur « Comment adapter la justice transitionnelle au plan local et au contexte africain ? ».
Par exemple, lors d’un panel animé vendredi, le Guinéen Traoré Nouha, juriste, chargé de cours à l’université de Conakry, avocat à la cour, défenseur des droits humains, a produit une réflexion sur le cas Hissène Habré, du nom de l’ex-dictateur tchadien traduit devant la Cour internationale de justice, notamment.
Quant à la sociologue burkinabè, Françoise Pioupare, experte en Genre, elle a exposé sur la possibilité d’avoir une justice transitionnelle dans des pays où il n’y a pas d’alternance, cas du Burkina Faso. Une réflexion bien à propos, par rapport à l’actualité dans ce pays ouest-africain.
Le forum s’inscrit dans le cadre du projet de Fahamu intitulé « Initiative d’identification des revendications en matière de redevabilité et de justice transitionnelle dans les contextes africains ». L’objectif est d’occasionner l’élargissement des espaces pour les voix africaines afin d’orienter les débats dominants sur la justice transitionnelle vers les mécanismes afrocentriques.
A long terme, il devrait être mis en place des mécanismes redditionnels et de justice transitionnelle améliorés. En outre, il est attendu la mise en évidence des mécanismes afrocentriques dans les débats mondiaux dominants en y injectant les connaissances africaines et la participation éclairée de la société civile aux processus menant vers la paix et la stabilité, la justice, la réparation et la réconciliation au sein des communautés.
cmas
Portant sur le thème « Vers une autonomisation de la justice transitionnelle en Afrique », le forum regroupe une vingtaine de membres de la société civile issus du Burkina Faso, du Mali, de la Guinée, du Kenya et de la Côte d’Ivoire.
Il est meublé par différents dialogues relatifs aux sous-thèmes sur l’introduction au concept de la justice transitionnelle, et l’audit des processus et des mécanismes de justice transitionnelle en Afrique, ainsi qu’une exposition de photos, une projection de vidéo et un débat en plénière sur « Comment adapter la justice transitionnelle au plan local et au contexte africain ? ».
Par exemple, lors d’un panel animé vendredi, le Guinéen Traoré Nouha, juriste, chargé de cours à l’université de Conakry, avocat à la cour, défenseur des droits humains, a produit une réflexion sur le cas Hissène Habré, du nom de l’ex-dictateur tchadien traduit devant la Cour internationale de justice, notamment.
Quant à la sociologue burkinabè, Françoise Pioupare, experte en Genre, elle a exposé sur la possibilité d’avoir une justice transitionnelle dans des pays où il n’y a pas d’alternance, cas du Burkina Faso. Une réflexion bien à propos, par rapport à l’actualité dans ce pays ouest-africain.
Le forum s’inscrit dans le cadre du projet de Fahamu intitulé « Initiative d’identification des revendications en matière de redevabilité et de justice transitionnelle dans les contextes africains ». L’objectif est d’occasionner l’élargissement des espaces pour les voix africaines afin d’orienter les débats dominants sur la justice transitionnelle vers les mécanismes afrocentriques.
A long terme, il devrait être mis en place des mécanismes redditionnels et de justice transitionnelle améliorés. En outre, il est attendu la mise en évidence des mécanismes afrocentriques dans les débats mondiaux dominants en y injectant les connaissances africaines et la participation éclairée de la société civile aux processus menant vers la paix et la stabilité, la justice, la réparation et la réconciliation au sein des communautés.
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