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Société Publié le mardi 18 novembre 2014 | AIP

Des militaires, en colère, manifestent à Bouaké et à Korhogo

© AIP
6 militaires ivoiriens, un assaillant tués dans l`attaque du camp à Abidjan
Six militaires ivoiriens et un assaillant ont été tués dans l`attaque lancée tôt lundi matin par des inconnus armés contre un camp militaire d`Abidjan, a déclaré le ministre de la Défense Paul Koffi Koffi.
Abidjan - Les villes de Bouaké (Centre, région du Gbèkè) et de Korhogo (Nord, région du Poro) sont le théâtre, depuis la matinée de ce mardi, de manifestations de colère de militaires qui réclament des matricules et des arriérés de solde pour certains, ainsi qu’une "harmonisation" des grades conformément à l’ancienneté pour d’autres.

Tous les quatre corridors (Est, Ouest, Nord et Sud) de Bouaké ont été bloqués par les manifestants, paralysant les activités dans la localité. Plusieurs passagers ont été obligés de descendre de véhicules de transports en commun à l’entrée Sud de la localité, sur l’axe Bouaké-Yamoussoukro, a constaté l’AIP.

Certains manifestants portaient des cagoules sur la tête, quand d’autres agissaient à visage découvert.

L’un d’entre eux, qui a requis l’anonymat, a expliqué à l’AIP qu’il s’agit d’un "mouvement de colère" pour l’obtention de leurs matricules, et un "rappel" pour quelque 8.000 ex-soldats de l’ex-rébellion des Forces nouvelles, reversés entre 2009 et 2011 par vagues successives dans l’effectif de l’armée régulière, conformément à l’Accord politique de Ouagadougou.
Des militaires qui avaient déserté l’armée régulière en 2002 pour rejoindre l’ex-rébellion, et avaient vu leur salaire suspendu pendant la décennie de crise militaro-politique (2002-2011), réclament quant à eux "57 mois d’arriéré de solde", ainsi qu’une "harmonisation" des grades en fonction de leur ancienneté dans l’armée, ajoute la même source.

A Korhogo, les militaires manifestants n’ont pas investi les rues, mais se sont pour la plupart rassemblés dans la cour du camp du 4ème bataillon d’infenterie, quand d’autres ont bloqué l’entrée Est de la ville sur l’axe menant à Ferkessédougou.

Joint au téléphone à Abidjan par l’AIP, la hiérarchie militaire n’a pas souhaiter se prononcer sur le sujet.

as/akp/tm
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