Abidjan - Le ministre ivoirien de la Défense, Paul Koffi Koffi, a demandé mardi aux militaires qui manifestent dans différentes villes de Côte d’Ivoire pour de l’avancement et de meilleures soldes de "regagner leurs postes".
"Il est demandé aux militaires de regagner leurs postes", a déclaré M. Koffi Koffi lors d’une allocution à la télévision publique.
Le ministre a également annoncé une série de décisions pour calmer le mécontentement des casernes, comme le paiement d’arriérés de soldes et de frais de déplacement et une meilleure couverture de frais de santé.
Des militaires réclamant de l’avancement et une augmentation de soldes manifestaient mardi en Côte d’Ivoire, à Abidjan et dans les principales villes, a-t-on appris de sources concordantes.
Des soldats ont tiré en l’air à Bondoukou et Abengourou, dans l’est du pays en signe de colère, ont déclaré plusieurs d’entre eux à l’AFP, ce qui n’a pu être confirmé d’autres sources.
"La colère a gagné partout dans les casernes, notamment le camp d’Akouédo", le plus important d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne, qui avait été l’objet d’une attaque début septembre, a expliqué à l’AFP un officier, sous couvert d’anonymat.
L’état-major est en discussion avec les protestataires, qui "réclament de l’avancement et de meilleures soldes", a ajouté cette source.
Le mouvement de grogne a démarré à Bouaké, la deuxième ville ivoirienne, où des barricades ont été érigées par plusieurs groupes de dizaines de soldats, selon un correspondant de l’AFP.
Il s’est ensuite étendu au reste du pays, d’après une source militaire.
Quelques dizaines de sapeurs-pompiers et de militaires entravaient le trafic aux abords du Plateau, le quartier administratif et d’affaires d’Abidjan, a constaté un photographe de l’AFP.
bur-jf/de/jlb
"Il est demandé aux militaires de regagner leurs postes", a déclaré M. Koffi Koffi lors d’une allocution à la télévision publique.
Le ministre a également annoncé une série de décisions pour calmer le mécontentement des casernes, comme le paiement d’arriérés de soldes et de frais de déplacement et une meilleure couverture de frais de santé.
Des militaires réclamant de l’avancement et une augmentation de soldes manifestaient mardi en Côte d’Ivoire, à Abidjan et dans les principales villes, a-t-on appris de sources concordantes.
Des soldats ont tiré en l’air à Bondoukou et Abengourou, dans l’est du pays en signe de colère, ont déclaré plusieurs d’entre eux à l’AFP, ce qui n’a pu être confirmé d’autres sources.
"La colère a gagné partout dans les casernes, notamment le camp d’Akouédo", le plus important d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne, qui avait été l’objet d’une attaque début septembre, a expliqué à l’AFP un officier, sous couvert d’anonymat.
L’état-major est en discussion avec les protestataires, qui "réclament de l’avancement et de meilleures soldes", a ajouté cette source.
Le mouvement de grogne a démarré à Bouaké, la deuxième ville ivoirienne, où des barricades ont été érigées par plusieurs groupes de dizaines de soldats, selon un correspondant de l’AFP.
Il s’est ensuite étendu au reste du pays, d’après une source militaire.
Quelques dizaines de sapeurs-pompiers et de militaires entravaient le trafic aux abords du Plateau, le quartier administratif et d’affaires d’Abidjan, a constaté un photographe de l’AFP.
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